Archive for mars, 2013

Le département recrute

Le département de sociologie recrute un/e maître/sse de conférences sur un profil « anthropologie politique de l’Afrique subsaharienne »
La 1ère réunion de lecture des rapports aura lieu le 23 avril 2013, la seconde pour l’audition le 28 mai 2013.
Voici la composition du comité de sélection :

Membres internes :

Nom Prénom Grade Lieu d’affectation Section CNU
BERTHO Alain Professeur IEE Paris 8 20
CASCIARRI Barbara Maître de conférences Sociologie Paris 8 Anthropologie 20
DAVID Béatrice Maître de conférences Sociologie Paris 8 Anthropologie 20
GAZAGNADOU Didier Professeur Sociologie Paris 8 Anthropologie 20
HEMOND Aline Maître de conférences Sociologie Paris 8 Anthropologie 20
LEVY-VROELANT Claire Professeur Sociologie Paris 8 19

Membres externes :

Nom Prénom Grade Lieu d’affectation Section CNU
SCHMITZ Jean Directeur de recherche IRD 20
CROS Michèle Professeur Université Lumières Lyon 2 20
GUINCHARD Christian Maître de conférences HDR Université de Franche-Comté 19
HAVARD Jean-François Maître de conférences Université de Haute Alsace 04
JULLIARD André Chargé de Recherche CNRS IDEMEC Aix Marseille 38
OULD CHEIKH Abdel Weddoud Professeur Université de Lorraine 19

Le/la MCF recrutée devra assurer des cours d’anthropologie fondamentaux ainsi que des cours généraux en sciences sociales dans un cursus partagé avec la sociologie. Il /elle assurera un (ou des) cours dans le Master de sociologie et d’anthropologie, M2 « Anthropologie de la mondialisation » à l’université de Paris 8 au sein de l’UFR Textes et Sociétés.
L’enseignant(e)-chercheur(se) recrutée sur ce poste devra prendre en charge des responsabilités et des tâches administratives inhérentes à l’organisation des cursus d’anthropologie dans la licence de sociologie. Il/ elle devra donc établir des relations étroites avec les responsables des diplômes de sociologie. L’aspect engagement dans le travail collectif est un des critères du recrutement sur ce poste.

Infos
Poste 20MCF4171

Journée du jeudi 21 mars 2013

Les membres du département de sociologie s’associent au mouvement de grève du jeudi 21 mars 2013. Plus d’informations sur le site de « Sauvons l’Université ».

Didier Gazagnadou sur France Culture

Didier Gazagnadou, professeur d’anthropologie à l’université Paris 8, sera, dans le cadre du salon du livre, l’invité de l’émission de France Culture « Culture d’Islam » d’Abdelwahab MEDDEB, le vendredi 22 mars de 15h à 16h. Le thème de l’émission : « La technique et les cultures. »

Turorat d’accompagnement

Jusqu’à la fin du semestre, les tuteurs d’accompagnement accueillent les étudiants de licence lors de permanences régulières. Ils sont présents pour vous aider et répondre à toutes vos questions concernant votre scolarité et votre parcours universitaire.

Jennifer est présente le mardi de 10h à 12h et de 15h à 17h
Abidin est présent le jeudi de 10h à 15h

Vous pouvez aussi leur écrire pour prendre un rendez-vous :

Partiel de Livia VELPRY

Important : partiel du cours d’Introduction à la démographie du mercredi 9h-12h avec Livia Velpry
Les étudiants qui étaient absents au partiel du 13 mars doivent passer l’examen de contrôle continu le mardi 19 mars de 12h à 15h en salle B232.
Ceux qui auraient une impossibilité à cet horaire doivent en informer l’enseignante avant mardi en précisant la raison par mail à l’adresse suivante : livia.velpry@univ-paris8.fr

Déborah au Québec

Etudiante en 3ème année de Sociologie, j’ai effectué mon premier semestre 2012/2013 à l’Université Laval du Québec.

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Les démarches avant le départ sont relativement longues, que ce soit pour le dossier CREPUQ comme pour celles relatives à l’arrivée sur le territoire canadien (demande de CAQ, banque, rapatriement, assurance maladie etc.). Pensez aussi à bien vous munir de tous les documents qui vous seront demandés pour passer la douane canadienne – billet de retour, attestation de fonds bancaires, preuve de logement etc. Il y a certes beaucoup de choses à penser mais avec une bonne organisation, tout est largement réalisable. Et tous ces préparatifs ne doivent en aucun cas freiner votre envie de voyage car une fois passé l’aéroport, tous ces déboires sont vite oubliés et vous profiterez au maximum de votre séjour dans cette belle province !
Pour l’arrivée à Québec, je vous conseille de le faire au moins deux semaines avant la rentrée (sachant qu’une semaine d’intégration a lieu fin août) car prendre ses marques dans un environnement inconnu, s’installer, effectuer certaines démarches administratives relatives à votre installation… tout cela peut prendre un certain temps et il serait dommage de mal commencer votre semestre.
L’arrivée dans un nouveau pays – surtout situé à 5 000 km du notre – est toujours un peu délicate même si pour moi, rien n’a été difficile. Je n’ai pas ressenti « le mal du pays » car j’étais juste heureuse d’être enfin sur place et avide de découvrir mon nouvel environnement. Prendre les choses simplement comme elles viennent, « à la québécoise » et se dire que 5 ou 6 mois c’est vraiment court pour profiter de tout ce que le Québec a à offrir peut aider à surmonter les moments plus difficiles…
Concernant la fac, je reviens en France avec le sentiment que là-bas, tout est plus simple. Les inscriptions aux cours se font en rendez-vous individuels, la visite du campus « à l’américaine » (immense pour un(e) français(e)) nous permet de repérer les bâtiments essentiels (votre « pavillon », les bibliothèques, le PEPS) ; tout le monde est à votre service pour que le séjour se passe dans les meilleures conditions possibles. Les québécois vous accueilleront avec leur accent chaleureux et une réponse à tous vos problèmes, qu’ils soient administratifs ou plus personnels (sur votre logement par exemple). En fait, je crois qu’il n’existe pas de meilleur moyen de vous convaincre de partir en échange que de vous parler de l’Université Laval ; la vie sur le campus est très agréable, les infrastructures parfaitement adaptées et l’enseignement vraiment intéressant. Certains codes sont différents des notre mais au Québec, c’est à nous de nous adapter : tutoiement avec les professeurs, niveau de cours plus élevé qu’en France, compréhension de l’accent québécois pas toujours évident etc. Mais les professeurs seront toujours disponibles pour répondre à vos éventuelles questions et une ouverture d’esprit suffisamment importante vous permettra de vous sentir vite à l’aise sur le campus ! Le complexe me paraissait gigantesque : des pavillons pour chaque discipline, de grosses infrastructures sportives, des allées immenses, un système de tunnel souterrain qui vous permettra de rejoindre les bâtiments sans avoir à affronter le froid et la neige, une bibliothèque pour les sciences humaines ainsi qu’une deuxième pour les sciences dures, des parkings à l’intérieur de la faculté, un réseau de bus qui traverse le campus… Tout est démesuré mais, à contrario, tout paraît plus simple et plus agréable. L’université Laval est vraiment un endroit où il fait bon vivre !

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Vous pouvez en outre pratiquer tous les sports que vous souhaitez sur le campus avec son gigantesque PEPS qui accueille également les matchs universitaires ! Il existe des associations étudiantes pour à peu près tout ce dont vous pourriez avoir besoin (ne pas hésiter à demander des informations, notamment sur les voyages à New-York, Boston ou autres, un vrai bon plan ;)).
La ville est très agréable et regorge de quartiers sympathiques et chaleureux. L’hiver québécois est rude pour un(e) français(e) qui n’est pas habitué(e) à des températures aussi négatives : c’est un véritable mode de vie différent du notre mais cependant très agréable à apprivoiser (la neige en abondance, les loisirs différents des notre…). Pour le semestre d’hiver, cela nous donne aussi l’opportunité de vivre la période de Noël à Québec : magique.

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L’expérience a été extrêmement positive pour ma part. Quand on a vécu quelques mois au Québec, le retour en France est compliqué… Il est difficile de retourner chez soi et de se dire que « ça y’est, c’est terminé » après tout ce qui a été entrepris pour monter ce projet. Scolairement, les cours sont passionnants et permettent réellement de se dépasser pour revenir avec de vraies connaissances. C’est une opportunité incroyable pour un(e) étudiant(e) français(e). Et plus personnellement : l’accueil chaleureux des Québécois, la facilité à communiquer avec eux, leur ouverture d’esprit mais aussi les tempêtes de neige ou les grands espaces… Le Québec tout entier va me manquer.

Je conseille donc à tous ceux qui hésitent encore de franchir le pas car c’est une expérience passionnante et réellement enrichissante. Il serait dommage de se priver d’une opportunité aussi incroyable, vous en reviendrez avec des souvenirs plein la tête et un petit plus sur votre CV ! Sans parler de ce que cette expérience peut vous apporter humainement.
Bon séjour !!

Report du partiel de Livia VELPRY

Cours d’introduction à la démographie Mardi 12h à 15h avec L. Velpry
Le partiel prévu à la séance du 13 mars est reporté à la séance du mardi 20 mars.

Robert Castel (1933-2013)

Robert CastelRobert Castel a enseigné au département de sociologie de Paris 8, au moment de la fondation de Vincennes et dans les années 1970. Il est décédé hier.

Jean-François Laé lui rend hommage :

Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), Robert Castel, né à Brest en 1933, est mort à Paris, mardi 12 mars, des suites d’un cancer. A juste distance entre Michel Foucault et Pierre Bourdieu, dont il était l’ami, non sans bataille, son œuvre voulait être un diagnostic du temps présent.

Robert Castel, c’était d’abord une silhouette courbée sur sa cigarette, un regard caché sous ses longs sourcils, une présence discrète qui jaugeait longuement son interlocuteur. Il y avait chez lui quelque chose du vieux marin, légèrement méfiant, qui se manifestait par des silences, regard de travers, par une blague pour détendre le sérieux du milieu académique. Car ça le faisait rire, la pose des sociologues ou des historiens. Il devait alors penser à son certificat d’étude, passé à Brest, ou à sa mère lui disant : « A la maison, on manquera jamais de rien, il y aura toujours du vin. » Sous le manteau, il aimait brandir son diplôme d’ajusteur mécanicien, son orientation forcée dans une école technique, la rencontre d’un professeur de mathématique, surnommé Buchenwald, ancien rescapé du camp, qui le somma de quitter le collège pour faire de la philosophie à Rennes.

De ses origines, il en tirait de nombreuses leçons de vie. Dont la moquerie envers les modernes, tout en répétant certaines évidences sur les classes dominantes, la psychiatrie qui ne savait rien, les plaisanteries de la post-modernité disait-il, tant il croyait à la longue durée des contraintes. Dans le paysage intellectuel français, soumis aux bourrasques violentes et aux renversements de toutes les tendances, Castel maintenait une ligne ferme : la généalogie comme méthode pour saisir le présent.

Juste avant sa mort, comme s’il avait prévu le coup, Robert Castel avait rassemblé quelques amis et anciens collaborateurs pour faire un dernier point sur ce qui le passionnait, les transformations de la question sociale, la construction de la société salariale et sa fragilisation, dans un contexte d’insécurité sociale croissante, l’invraisemblable brouillage des frontières entre travail et assistance, renforçant la séparation entre les gagnants et les perdants. Il s’inquiétait en particulier de la résurgence de la figure du travailleur pauvre, symbole d’une nouvelle infra-condition salariale, le précariat. Dans son dernier ouvrage, Changements et pensées du changement. Echanges avec Robert Castel (La Découverte), il rappelait la perte d’hégémonie du salariat ouvrier qui se voyait dépossédé de son rôle central, et donc des conséquences qu’il fallait en tirer pour notre présent : construire d’autres formes de solidarités pour éviter le retour du travailleur et du vieux pauvre.

Agrégé de philosophie en 1959, Robert Castel devient maître-assistant de philosophie à la Faculté des lettres de Lille où il rencontre Pierre Bourdieu, avec qui il commence à travailler jusqu’en 1967, année où Raymond Aron lui propose de le rejoindre à la Sorbonne. C’est un premier tournant où il quitte la philosophie pour la sociologie. « J’en avais marre des concepts éternels, disait-il, et comme ma femme Françoise travaillait en psychiatrie, je me suis laissé porté par cette réalité. »

Cette première salve de travaux sur la psychiatrie, de sa longue préface du livre de Erving Goffman, Asiles à ses liens avec Franco Basaglia, l’organisateur à Gorizia des communautés thérapeutiques qui défendaient le droit des individus psychiatrisés en passant par sa critique sévère de la psychanalyse, le place au premier plan de la scène. La fréquentation de Michel Foucault marque alors ses analyses transversales, notamment par cette démarche généalogique que l’on peut suivre dans Le psychanalysme, l’ordre psychanalytique et le pouvoir (Maspero, 1973) ; L’ordre psychiatrique (Minuit, 1977) ; La société psychiatrique avancée : le modèle américain (avec Françoise Castel et Anne Lovell, Grasset, 1979) ; La gestion des risques (Minuit, 1981). Le traitement et la prise en charge des malades mentaux sont violemment passés au crible de la critique. Du coup, il entretenait un rapport assez particulier avec la sociologie, réintroduisant le passé « avec ses problèmes qui ne sont jamais dépassés ».

Dans les années 1980, après la mort de Françoise, et quelques années de désespoir, il rencontre Lisette, économiste québécoise, avec qui les discussions sur le capitalisme et le coup de fourchette vont bon train. C’est un nouveau virage qui prend acte que « la société assurantielle » n’a pas eu lieu et que « demain ne sera pas meilleur qu’aujourd’hui ». Il se jette en bibliothèque pour comprendre comment le salariat est né, d’abord dans une position méprisée, dans des relations de dépendance extrême. Puis il analyse comment il s’est petit à petit imposé comme modèle de référence, progressivement associé à des protections sociales, comme une sorte de propriété sociale, la réalisation du transfert direct du travail à la sécurité par l’intermédiaire de l’assurance obligatoire.

Après son entrée comme directeur d’études à l’EHESS en 1990, il publie Les Métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat, un ouvrage aux rééditions successives qui fait une synthèse largement reprise par les analystes du droit du travail, de la Sécurité sociale, des droits sociaux. Le diagnostic est partagé dans de nombreux mouvements militants : exclusion ou désaffiliation sont l’effet d’un ébranlement général dont les causes se trouvent dans le travail et son mode d’organisation actuel. La vulnérabilité et la fragilisation frappent les individus « par défaut » de statut au travail. Penser le changement, c’est penser la remise en cause des droits et des protections attachées au travail.

Ne refusant jamais aucune invitation à la discussion, qu’elle vienne des communistes ou des cercles de droite, Robert Castel avait un plaisir à la rencontre, au débat, à la controverse, week-end inclus. Car depuis quelques années – les années Sarkozy – il était vraiment préoccupé, inquiet, habité par une conviction qu’il lui semblait urgent de faire partager… Comprendre les incertitudes et faire barrage à l’extrême droite. Car Robert Castel n’avançait pas masqué, il n’avait pas honte d’être un réformiste. Il n’avait pas honte d’écarter le romantisme sociologique, le gauchisme facile des âmes pures.

On voudrait retenir encore un peu le temps, n’avoir pas si tôt à se demander ce qu’il nous laisse à penser sur le retour de la pauvreté qui s’étend sous nos yeux. On voudrait qu’il pense encore pour nous. Ses écrits nous surplombent encore, comme le secret d’une passion pour établir un diagnostic du présent, en écartant les discours sur la fin du travail ou la sortie du salariat, des idées qu’il voyait comme des insanités.

Jean-François Laé, sociologue, enseignant à l’Université Paris 8 Saint-Denis.

Examen (cours « statistiques 1 »)

Le premier examen du TD « Lecture et traitement des catégories statistiques 1 » de M. GLAUDEL, aura lieu le vendredi 15 mars à 15h en salle C208.

Annulation cours de Livia Velpry

Livia Velpry ne pourra pas assurer son cours de 12h à 15h aujourd’hui mardi 12 mars 2013

Annulation de cours

Suite aux conditions météo et aux suppressions de transport, le cours de Mme Hémond « Observation », du mardi 12 mars 2013 18h-21h, est annulé. Une séance supplémentaire sera prévue ultérieurement

Assemblée générale autour du projet de loi Fioraso

Une Assemblée Générale organisée par plusieurs organisations étudiantes et enseignantes aura lieu le Mercredi 13 mars 2013 à 12h dans le Hall du bâtiment A (en bas des escalators).
Les informations sont précisées dans ce fichier :

Nous dénonçons :
• la dégradation des conditions d’études, d’enseignement et de recherche et la dégradation de la vie
quotidienne des étudiant.e.s et des personnels ;
• la déqualification massive des étudiant.e.s engendrée par ces réformes et la casse des diplômes ;
• le gel des emplois de titulaires et le plan social déguisé qui conduit au non renouvellement massif des
CDD des personnels précaires : à la place des 1000 emplois annuels que le MESR se vante d’avoir
créés, on en est à 1500 postes gelés pour cette présente année ;
• la politique de régionalisation et de subordination du service public d’enseignement et de recherche aux intérêts privés.

Cliquez pour plus d’informations

Coline Cardi sur France Inter

Coline Cardi, maîtresse de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, était l’invitée de La Tête au carré, sur France Inter, le 8 mars 2013.

Pour écouter l’émission : Adolescentes, nouvelles rebelles

Affrontements entre bandes de filles, cas de cyber-harcèlement, « explosion » de la délinquance féminine: la violence féminine occupe de plus en plus de place dans les médias.

Mais sont-elles vraiment plus violentes qu’avant? Comment se manifeste cette violence en famille, à l’école, sur les réseaux sociaux?

A l’occasion de la journée des femmes, trois collégiennes Alice, Kenza et Lenaïg donnent leur point de vue au pédopsychiatre Patrice Huerre, auteur de «  »Adolescentes, les nouvelles rebelles » aux éditions bayard, et à la sociologue Coline Cardi.

Le destin au berceau

9782021096088Les éditions du Seuil viennent de publier le dernier ouvrage de Camille Peugny, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8.

Aujourd’hui, sept enfants de cadre sur dix exercent un emploi d’encadrement. À l’inverse, sept enfants d’ouvrier sur dix occupent un emploi d’exécution. Même si la société française s’est considérablement ouverte au cours du XXe siècle, la reproduction sociale a cessé de diminuer depuis trois décennies. Le constat est sans appel : les conditions de la naissance continuent à déterminer le destin des individus. Cette situation attise la défiance envers les institutions et sape les fondements de la cohésion sociale. À l’heure où l’exigence de mobilité ne cesse d’être affirmée, il est inacceptable que le destin des individus soit figé si tôt. Il faut au contraire multiplier les occasions d’égalité, en repensant la formation initiale et en l’articulant à un dispositif universel de formation tout au long de la vie.

Camille Peugny était l’invité de l’émission C’est arrivé demain, sur Europe1, le 3 mars 2013.
Il sera sur France inter lundi 11 mars 2013.
Le quotidien Libération a rendu compte de l’ouvrage de Camille Peugny.