Archive for 2008

Echanges Erasmus et Crepuq : l’expérience de Masinissa

En 2006-2007, Masinissa est parti en séjour d’échanges à Québec (à l’automne) puis à Séville (au printemps) :

Avant les vacances de Noël de l’année scolaire 2006/2007 je n’avais pas encore l’intention de faire une demande Crepuq et Erasmus. Je me rappelle avoir retiré les dossiers de candidature à la rentrée de ces vacances de Noël, peut-être même en fin janvier alors qu’ils étaient à rendre pour le 26 ou le 27 février. C’est en écoutant les professeurs nous répéter que si nous avons l’opportunité d’aller étudier à l’étranger il ne faut pas la rater, c’est en discutant avec Alessandro (un étudiant italien de Paris8 qui est allé en échange à Barcelone) que j’ai eu l’envie soudaine de faire ces demandes.
Pourquoi deux demandes alors ? Pourquoi ne pas passer une année entière dans un seul pays ?
Lorsque j’ai fait les demandes, je ne m’attendais pas à être pris, ni même pour un seul échange. N’étant ni excellent, ni mauvais étudiant, je ne pensais pas réellement avoir mes chances, mais il ne m’en coûtait que quelques timbres et photos. Alors pourquoi pas ? J’ai donc rempli les dossiers, sans vraiment faire attention aux universités que je choisissais, sans vraiment regarder la liste des cours proposés parce que je ne croyais pas réellement être pris.
Etre accepté pour un échange était pour moi déjà trop, alors deux, cela relevait de l’impossible. Voilà pourquoi j’ai fait ces deux demandes, pour avoir deux fois plus de chances d’être accepté.

Lisez le mémoire de Masinissa (format PDF, 46 pages)

Offre d’emploi

Voici, en fichier joint, une offre d’emploi pour 2 mois.

40vacation2mois

Journées d’études intitulées « Savoirs « citoyens » et démocratie participative dans la question urbaine »

Vous trouverez ci-joint l’annonce des journées d’études intitulées « Savoirs « citoyens » et démocratie participative dans la question urbaine » qui auront lieu les 6 et 7 février 2009 à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris – Val de Seine, dans le cadre de deux programmes PICRI et du programme franco-allemand du CIERA.

Le programme de ces journées d’études sera disponible début janvier sur le site : http://www.adels.org/formations_etudes/picri.htm

La participation à ces deux journées d’études est libre et gratuite, mais une inscription préalable est exigée, pour des raisons d’organisation, avant le 31 janvier 2009.

annoncejourneesfevrier

Bourse Edouard Glissant 2009

Vous trouverez ci-joint les informations concernant la Bourse Edouard Glissant 2009.

D’un montant de 6000 €, attribuée à un(e) étudiant(e) sélectionné(e) sur appel à candidatures (dossier et entretien avec le jury), la Bourse Edouard Glissant concerne les doctorants répondant aux critères suivants :

– être inscrit(e) au moins en 2ème année de doctorat à l’Université Paris 8 pour l’année universitaire 2008-2009,

– présenter un projet de recherche sur le thème de la diversité culturelle, du partage des savoirs et la pluralité des expériences de pensée, dans l’esprit des oeuvres d’Edouard Glissant,

– mener si possible des travaux de recherche de façon itinérante dans des environnements culturels différents.

Le dossier de candidature doit être constitué en 2 exemplaires et comprendre :

– un CV,
– une lettre de motivation,
– un projet de recherche,
– un exemplaire du mémoire de DEA ou Master,
– les publications et travaux éventuels,
– l’avis motivés du directeur de recherche (ou des directeurs en cas de co-direction ou de cotutelle) et du directeur de l’Ecole doctorale,
– l’engagement du directeur de recherche à encadrer la préparation de la conférence du lauréat et à participer à la manifestation pour le Prix Edouard Glissant,
– l’attestation d’inscription en thèse.

Les candidats seront auditionnés par le Comité scientifique de la bourse et du prix Edouard Glissant.

Date limite de dépôt des dossiers : 19 janvier 2009

Absence de Mme Paperman

Le cours méthodes du travail universitaire 18h-21h de Patricia Paperman est annulé le 15/12/2008.

Stage Assistant(e) Chargé(e) d’Etudes Quali IFOP

Détail de l’annonce et contact pour postuler, cliquez ci-dessous : http://www.placeojeunes.com/link.asp?ID=91826594&IDE=286&b=1
Important : le détail de l’annonce est consultable UNIQUEMENT depuis ce lien et n’est pas accessible sur le site placeOjeunes.com

Journée d’étude la réussite et l’échec chez les étudiants de première année

La réussite et l’échec chez les étudiants de première année
Journée d’étude organisée par le département de sociologie de Paris VIII
(Roser Cusso, Charles Soulié)
contact : charles.soulie@neuf.fr
Lundi 15 décembre 2008
de 10 h à 17h
en salle A 010
(Entrée libre)
PROGRAMME PROVISOIRE

10h : « Enquêter sur les déterminants et les modalités de l’échec en première année d’université : comment « attraper » les « décrocheurs » ? Marie Duhayon, Université d’Amiens.
11h : « Interroger l’échec et la réussite en 1ère année d’université. Une enquête auprès d’étudiants de 1ère et de 2ème année de l’UFR Sciences humaines et arts de Poitiers », Sophie Orange, Laurent Willemez, Université de Poitiers.
12h : Repas
14h : « Des étudiants « invisibles » ? Retour sur la fraction diplômée des « enfants de la démocratisation », Cédric Hugrée, Université de Nantes.
15h : « Mise en place d’une enquête auprès des étudiants de l’Institut d’enseignement à distance de Paris VIII », Lionel Dagot, Paris VIII.

Conseil de lecture : L’abandon des études supérieures, Rapport réalisé pour l’Observatoire national de la vie étudiante, Nathalie Beaupère, Lucile Chalumeau, Nicole Gury, Cédric Hugrée, La Documentation française, 2007.

Cours annulé Mme DUROUX

Le cours Genèse de la sociologie du jeudi de 12H à 15H est annulé le 18 décembre 2008.
Il y aura cours les 8, 15, 22 janvier 2008
Devoir sur table le 22 janvier 2008.

Dossiers pédagogiques

Rappel

Les nouveaux inscrits pour l’année universitaire 2008/2009 doivent impérativement passer au secrétariat de la Licence de Sociologie (B349 bis) pour remplir le dossier pédagogique.

Dernier délais de rigueur le JEUDI 18 DECEMBRE 2008

Absence Mme AVRIL Christelle

Madame AVRIL Christelle sera absente  jeudi 11 décembre 2008

Visite de la Commission européenne à Bruxelles le 26 novembre 2008

Les étudiants du cours de Master de Sociologie de Paris 8 « Organisations internationales : population, éducation, travail », animé par Roser Cussó, ont visité la Commission européenne à Bruxelles et ont eu l’opportunité de profiter d’une présentation faite sur mesure dans les locaux de cette institution. Les spécificités de la Commission ont été abordées ainsi que le processus de production d’une « Communication » dans l’exemple du « vieillissement démographique ».

Le voyage supposait aussi une visite culturelle et historique de la ville…

… y compris les développements modernes et européens…

…sans oublier le petit belge le plus connu…

…et une bonne carte.

Cours Grands Courants 2. Goffman, lundi 12h-15h

Les copies du texte de Goffman – l’arrangement des sexes- sont à la disposition des étudiants à la reprographie centrale, pour la séance prochaine (15 décembre).

Absence Mme NECHTSCHEIN

Le cours de 18h00  de Mme NECHTSCHEIN est annulé MARDI 9 DECEMBRE 2008

Devoirs sur table M.TERROLLE

M.TERROLLE organise les devoirs sur table Histoire et épistémologie le 10/12/2008 à 15h

et Méthodes de l’anthropologie le 17/12/2008 à 18h

Remboursement des droits de scolarité 2008/2009

ETUDIANTS NON BOURSIERS

Les dossiers de demande de remboursement des droits de scolarité 2008/2009 sont disponibles au bureau des bourses (G014).

Ces dossiers doivent être impérativement renvoyés uniquement par voie postale au bureau des bourses au plus tard le VENDREDI 30 JANVIER 2009

Cinquième stage de terrain : l’Île de Ré

CINQUIÃ?ME STAGE DE TERRAIN POUR LES Ã?TUDIANTS EN LICENCE DE SOCIOLOGIE

Lâ??Ã?le de Ré nâ??accueille pas seulement des vacanciers et des résidents secondaires : du 8 au 15 novembre 2008, neuf apprentis sociologues de l’université Paris 8 ont séjourné à Ars-en-Ré pour étudier la gestion des marais salants (Adelin et Mohamed), la saliculture (Clotilde et Sébastien), la commercialisation du sel et du vin (Marine et Maude), la transmission des exploitations agricoles (Anna et Pauline) ou encore le fonctionnement de la presse locale (Kevin).

Deux enseignants encadraient ce stage : Claudette Lafaye et Michel Samuel, que sont venus rejoindre deux autres collègues â??observatrices participantesâ??, Roser Cusso et Aline Hémond. Car il faudra lâ??année prochaine un groupe dâ??enseignants plus étoffé pour animer la demi-mineure â??pratique dâ??enquêteâ?? que le département de sociologie va mettre en place pour les étudiants de L 3.


Réunion de travail dans le gîte : Claudette prépare avec les étudiants le programme des entretiens et des observations du lendemain (photo Sébastien).

Voici, pour illustrer ce que fut ce cinquième stage, quelques photos et quelques courts textes rédigés par les étudiants-stagiaires.

Un informateur inattendu !
Lors d’un entretien, les informateurs proposent souvent d’autres contacts. Ainsi câ?? est un moment de surprise quand, à propos de la gestion des marais salants, le président d’un syndicat de propriétaires fonciers nous parle de moustiques.
– L’informateur : « Sinon, vous pouvez voir ceux qui s’occupent des moustiques.â??
– L’étudiant (très lentement) : â??Ceux qui s’occupent des moustiques ? »
Après quelques précisions, nous prenons contact et rencontrons le responsable de l’ â??Entente Interdépartementale de Démoustication – Région Atlantique – Division Ã?le de Réâ??. M. Samuel, passionné par tout ce qui pique, nous accompagne. Le personnage est quelque peu atypique avec son Kangoo floqué du logo du service de démoustication, dont le coffre est rempli de sel, avec ses cigarettes dont l’odeur n’évoque aucune marque fumable et un insatiable besoin de bouger qui ne prend fin qu’une fois bien installé au bord dâ??un marais. L’éminent spécialiste de la géographie et de la sociologie des marais de l’Ã?le de Ré se dévoile alors et avec lui 30 ans d’histoire de lutte contre les moustiques. Un seul bémol à cet épisode sympathique, la seule piqûre de moustique dans notre groupe a lieu à ce moment.â?? (Adelin)

Un de nos informateurs, retraité, ancien employé de la Direction Départementale de l’Ã?quipement, toujours passionné par la surveillance et l’entretien des digues qui protègent la côte (photo Mohamed).

Collection dâ??individus et monde dâ??interconnaissance
â??Avant l’arrivée sur le terrain, notre échantillon pour appréhender la question de la transmission des activités viticoles se résume à une liste de noms sous forme de tableau Excel. Surmontant le caractère totalement austère de celle-ci, nous partons avec quatre entretiens en poche, fruit d’un choix des plus hasardeux.
Ce n’est qu’une fois sur place que nous nous rendons compte, avec grand plaisir, que le hasard fait bien les choses. En effet, nos deux premiers informateurs, que nous imaginions étrangers l’un à l’autre, sont en réalité liés par la question de la transmission. Le second est l’un des deux repreneurs du premier.
Nous sommes tombées au cÅ?ur d’un monde d’interconnaissance. Il ne nous reste plus qu’à rencontrer le second repreneur qui n’est autre que le fils de notre deuxième informateur ( ou si vous préférez, le fils du premier repreneur ).
Poursuivant sur cette voie, nous avons rencontré des personnes liées à nos premiers â??enquêtésâ??, mais également certaines connaissances d’individus interviewés par d’autres étudiants. Comme Christophe et Rémy, viticulteurs, maraîchers et neveux de Fernand, un saunier contacté par Clotilde et Sébastienâ?? (Anna et Pauline).

Dans le hall d’entrée du « Phare de Ré », Kevin, un peu anxieux, se prépare à assister à la réunion du comité de rédaction de l’hebdomadaire rétais (photo Aline).

Une trop grande « sensibilité » est-elle un obstacle ou un atout ?
Monsieur Terrolle nous lâ??a souvent répété en cours : â??Si on rate son terrain, lâ??important est de bien comprendre dans quelle mesure on lâ??a raté et de pouvoir lâ??expliquerâ??. Dans ce cas, mon erreur principale a été ma fascination pour un groupe dâ??amis, les jeunes sauniers, adorables et bavards, dont le monde mâ??était totalement inconnu et que je ne suis pas prête dâ??oublier. On a beau lire sur le sujet, connaître quelques termes techniques, rien ne peut préparer au choc dâ??une rencontre… Des affinités apparaissent… Suis-je trop sensible ?… Après ce stage, jâ??ai tendance à croire que je nâ??ai aucunement lâ??âme dâ??une sociologue. Mais pourtant je pense que la manifestation de sa sensibilité peut aussi amener les gens à sâ??étendre sur certains sujets, alors quâ?? â??ils nâ??ont a priori aucune envie de vous raconter leurs viesâ??, comme le dit encore Monsieur Terrolle…â?? (Clotilde).

Michèle, secrétaire de la coopérative des sauniers, explique à Clotilde son travail dans son marais salant (photo Aline).

De la théorie à la pratique
« Câ??est sur le trajet du retour que lâ??on réalise lâ??importance et la nécessité de ce stage, tant il est intense. Il est difficile de saisir, sur l’instant, la richesse de ce que nous avons eu la chance de vivre. Parmi les enseignements retirés de cette expérience, le plus inattendu et le plus riche provient certainement de notre informatrice principale, et ce, bien que Mme LAFAYE et M. SAMUEL nous aient proposé, avec toute la force de leur conviction, dâ??apprendre à déguster les huîtres et à savourer le Pineau.
En nous facilitant l’accès au terrain par la constitution d’une liste de personnes intéressantes à contacter, Michèle – saunière et membre du conseil d’administration de la coopérative des sauniers – nous a permis d’expérimenter un des phénomènes liés à la pratique de terrain : l’ â??enclicageâ??. Ce passage de la théorie à la pratique permet de se confronter – souvent avec étonnement – aux réalités du terrain, et l’encadrement pédagogique de qualité permet d’appréhender le gouffre encore présent entre les sociologues en herbe que nous sommes et l’expérience de nos enseignants. Ces stages devraient être obligatoires. » (Sébastien)

Ã? l’accueil de l’écomusée du marais salant, Marine, Clotilde et Maude cherchent à obtenir le nom de nouveaux informateurs (photo Sébastien).

Les rencontres ne prennent pas toujours les formes que l’on imagine !
â??Lors de notre entretien avec le responsable commercial de la coopérative des vignerons, il y a méprise sur notre statut. Celui-ci nous prend pour deux étudiantes d’IUT â??Tech de Coâ?? et se lance dans une session de formation commerciale accélérée des deux stagiaires qu’il croit avoir devant lui. Pour nous qui nous intéressons aux différentes formes de commercialisation du vin et du sel sur l’île de Ré, c’est du pain béni. À la fin de son exposé, il nous propose de revenir faire un stage quand nous voulons ! “ (Marine et Maude).

Au bar « Les frères de la côte », Mohamed, Sébastien et Maude, passionnés par ce que leur raconte un saunier.


IMG 8385 jpg : Adelin et Aline : utilisation des moyens de transport locaux et appropriation du terrain d’enquête (photo Sébastien).

Pour en savoir plus :
Les stages de terrain du département de sociologie sont organisés depuis quelques années. Ils ont fait l’objet de compte-rendus sur le site : stage 4, stage 1, stage 2, stage 3

Jean-François Laé sur France Culture

« Aller ou non aux Prud’hommes ? Un accès difficile à la justice du travail« , avec Isabelle Astier et Jean-Francois Laé, professeur de sociologie à l’université Paris VIII. Vendredi 5 décembre 2008 à 16h sur France Culture dans l’émission «Sur les Docks».

Le traitement du  » social  » dans les médias, en particulier dans les espaces journalistiques, se limite souvent à la couverture des conflits sociaux les plus emblématiques, qu’ils portent sur des revendications collectives de masse (réforme des régimes de retraite, réforme de la fonction publique) ou sur des affrontements internes à une entreprise (Metaleurop, Moulinex). En revanche, on s’intéresse plus rarement à la justice sociale du quotidien, celle des prud’hommes, que révèlent jour après jour les conflits individuels entre les salariés et leurs employeurs. Rien de bien spectaculaire dans ces micro-duels où, dans la majorité des cas (83%), les individus contestent leur licenciement qu’ils jugent abusifs. Rien de bien spectaculaire, et pourtant, c’est aussi dans les tribunaux des prud’hommes que s’écrit l’histoire sociale de notre pays.
Nous proposons donc de mener un travail documentaire sur ce terrain, à l’aide de deux sociologues qui l’ont investi depuis 2007 : Isabelle Astier et Jean-François Laé, qui travaillent à Creil.
Le premier constat est le suivant : ce sont les salariés les moins armés socialement qui ont recours aux prud’hommes. Quand ils vont jusque là, car de nombreux salariés abandonnent l’idée d’obtenir réparation.
Les questions sont les suivantes : quelles raisons poussent les salariés à aller aux prud’hommes ? Comment préparent-ils leur dossier ? Combien sont-ils à renoncer à aller jusqu’au procès ? Pourquoi ? Quelle perception ont-ils de cette justice ?

Un documentaire de Christophe Deleu et Jean-Philippe Navarre
Réalisation : Jean-Philippe Navarre

Plus d’information sur le site de France-Culture.

Réunion Erasmus : 11 décembre 2008

Jeudi 11 décembre 2008 de 9h à 10h (3e étage, Bat. B, « salle des enseignants » du département de sociologie, B336) : réunion de présentation des programmes d’échange (Erasmus, Crepuq — avec le Québec, et Micefa — avec les Etats-Unis), en présence d’Annick Lemonnier, d’Ingolf Diener et de Claire Lévy-Vroelant. Les étudiants et les étudiantes intéressées sont priées d’y assister.

Pour un récit (avec photos) d’une étudiante actuellement en séjour Erasmus (en Espagne) lisez : Camille à Séville – ?p=811.

Flavia Carraro, »Diffusionnisme, diffusion et mondialisation » :

Changement de lieu et horaire pour le cours du 2 décembre 2008
Le cours de mardi 2 décembre 2008 aura lieu à Paris 8, en salle A 010 de 12h à 15h.

P. Paperman Cours du lundi 12h-15h. Grands Courants 2. Goffman

Lundi 1er décembre 2008 et lundi 8 décembre 2008, les étudiants seront répartis en deux groupes afin de pouvoir travailler sur les données d’observation et élaborer une analyse collectivement.
Les étudiants qui étaient absents lors du cours du 24 novembre et par conséquent qui ne se sont pas inscrits dans l’un des deux sous-groupes (soit pour le lundi 1er décembre, soit pour le lundi 8 décembre), doivent _impérativement_ me contacter par mail pour déterminer à l’avance la date de leur présence à l’une de ces deux séances.
Les indications pour mener les observations sur les interactions sont rappelées dans le document ci-dessous :

E. Goffman: l’interaction dans tous ses états
Lundi 12h-15h
Observations

Relevez et décrivez au moins trois scènes d’interaction mettant en œuvre un processus de réparation, en vous appuyant sur l’analyse qu’en propose Goffman dans les extraits étudiés en cours (Rites d’interaction et la Mise en scène de la vie quotidienne. Les relations en public. Vos observations peuvent être faites sur des interactions entre personnes qui se connaissent et entre inconnus dans des lieux publics.

1.Précisez le lieu, le moment, la durée de la scène, le nombre des participants.

2.Donnez quelques indications scéniques : cadre, décor, disposition des lieux et des protagonistes.

3. Racontez comment vous vous êtes aperçu de l’incident, et comment vous en avez compris la nature

4. Décrivez le déroulement de l’échange jusqu’à la restauration de l’ordre expressif (le retour à la normale) ou la rupture de l’interaction :

– notez les échanges verbaux, les intonations, les gestes, les regards, les postures du corps ;
– pouvez-vous, dans chaque cas, distinguer les quatre mouvements de l’échange (sommation, offre de réparation, acceptations, remerciements) ? En quoi consistent-ils dans chacune des situations observées ?
– quelles déviations notables avez-vous pu constater par rapport au modèle général ?
– y a-t-il eu des moments dans l’échange qui étaient susceptibles de mettre en cause la réussite du processus de réparation. Si oui, situez-les précisément dans l’enchaînement des mouvements et faites-en le compte-rendu.

Les descriptions doivent être aussi complètes que possible pour rendre compréhensible le déroulement du processus de réparation