Archive for octobre, 2006

Deux livres et une télé de Thomas Sauvadet

direct8Thomas Sauvadet a soutenu sa thèse de sociologie à l’université Paris 8 en 2004, et a enseigné au département de sociologie jusqu’en 2006. Il sera, samedi 4 novembre 2006, 18h-19h, invité dans l’émission « Face à Alain Minc », sur Direct8. Thomas Sauvadet publie ces jours-ci deux ouvrages :

  • Jeunes dangereux, Jeunes en danger. Comprendre les violences urbaines, aux éditions Dilecta (sortie le 27 octobre 2006)
    Pour comprendre comment naissent les « sauvageons » d’aujourd’hui, il faut d’abord étudier leurs ancêtres, puis s’intéresser au désarroi qui affecte le milieu populaire depuis 1980 (précarisations socio-économiques, dépolitisation, divisions internes…). À partir de ce cadre d’analyse, il est possible de saisir et de décrypter un processus de ghettoïsation.
    Dès qu’une « cité » s’enflamme, médias et hommes politiques avancent dans l’urgence des remèdes de circonstance. Prenons le temps de réfléchir à cette question fondamentale : comment naissent les « sauvageons » d’aujourd’hui ? Pour le comprendre, il faut évoquer leurs ancêtres (« apaches » et autres « loubards ») et s’intéresser au désarroi économique, culturel et social qui affecte le milieu populaire depuis 1980. « Tolérance zéro », « rénovation urbaine », etc., les politiques élaborées ne résolvent pas plus le processus de ghettoïsation en cours qu’elles ne brisent ce cercle vicieux : concentration de la pauvreté dans les cités, délinquance, stigmatisation globale de la population des cités désertées par les moins pauvres des pauvres. Aucune mesure, « généreuse » comme la discrimination positive ou au contraire « répressive », n’empêchera les émeutes tant qu’on ne s’attaquera pas à ce paradoxe : notre société vante la consommation à tout crin mais en prive d’accès légal ses enfants des cités, contraints à la précarité du jour le jour.
    Le magazine L’Express en parle.
    Thomas Sauvadet présente ce livre sur France Culture (4 minutes, MP3)
  • Le Capital guerrier : Solidarité et concurrence entre jeunes de cité, aux éditions Armand Colin (dans la collection « Sociétales » dirigée par François de Singly) (sortie le 9 novembre 2006)
    Capital guerrier SauvadetGrande cause morale et sociale du moment, ou épouvantail national… Il est plus facile de plaquer sur les « jeunes de cités » tel ou tel schéma que d’aller à la rencontre de leur altérité pour croiser, soutenir et décrypter leur regard. On les voudrait « agis », par d’autres ou par leur « inculture » propre. Ils agissent en fait selon les contraintes d’un environnement créé par notre société. Avant de dire qui ils sont (« racaille », etc.), il faut comprendre comment ils fonctionnent et se gouvernent. C’est la démarche du présent livre, travail d’un jeune sociologue. Ce dernier a longtemps côtoyé l’univers de la rue et l’analyse sans mépris ni empathie forcée. Sur la base d’une passionnante enquête de terrain, il rend compte du processus qui, à partir de la déstructuration sociale et des abandons républicains des années 1980, a mené à la constitution de groupes marchant au « capital guerrier » : mélange de force physique, de dispositions psychologiques et de réseaux relationnels qui assure une aptitude au combat et passe facilement du système de défense à l’outil de persécution. Cette approche restitue à « la rue », l’espace du pauvre, son caractère hautement concurrentiel. À l’opposé de l’antienne des « violences gratuites », elle s’intéresse à la rentabilité symbolique et matérielle des comportements violents. Rien de plus ambivalent et atypique dans le fade contexte français contemporain que cette cristallisation d’énergie, rien de plus triste que la manière dont on s’entend à la dévaluer plutôt qu’à la canaliser et à l’intégrer positivement dans le social.

Sur le net :
C’est la « vie de rue » qui est plus violente, T. Sauvadet, L’Humanité, 28 octobre 2006
Entretien avec T. Sauvadet;
Résumé d’une conférence de T. Sauvadet;
Pour en savoir plus sur Thomas Sauvadet (articles, thèse, interviews).
Quatrieme de couverture - Thomas Sauvadet - Dilecta

Les tuteurs de sociologie

Le département de sociologie a recruté trois tuteurs d’accompagnement pédagogique (trois étudiants inscrits en master)
– Jean-Marc ÉTIENNE
courriel : jeanmarc_etienne (a) yahoo.fr
– Monia SASSI
courriel : almendramia (a) hotmail.com
– Jeanne DRAGON
courriel : dragonballjeanne (a) yahoo.fr

Les tuteurs accueilleront les étudiants dans lasalle B 330 (salle technico-pédagogique) aux horaires suivants :
– Mardi de 10 h à 12 h (Monia)
– Mardi de 18 h à 20 h (Jeanne)
– Mercredi de 10 h à 12 h (Monia)
– Mercredi 12h30 à 14h30 (Jean-Marc)
– Vendredi 9h30 à 11h30 (Jean-Marc).
– Vendredi de 13 h 30 à 15 h 30 (Jeanne)

Réunion MICEFA

Vous étudiez à Paris VIII et vous souhaitez partir en échange aux Etats-Unis : réunion MICEFA (programme d’échange franco-américain) le mardi 31 octobre 2006 à 12h précises, en salle B106.
Réunion du programme d’échanges franco-québécois le mercredi 15 novembre à 12h en salle B106.
Plus d’informations sur le site des relations internationales de Paris 8 : http://www.univ-paris8.fr/ri/

Parcours

Parcours de licence « Education et culture »

Ce parcours a pour objectif de familiariser les étudiants avec les analyses de la sociologie qui concernent l’éducation, la socialisation et la culture (valeurs, normes…). Il étudie ces phénomènes et ces processus dans la famille, l’école, les associations, les cadres de la religion et les groupes divers de fréquentation. S’agissant de ces divers domaines, il souligne le rôle dans les sociétés modernes de la mobilité et des déplacements d’un groupe social, d’un pays, d’un continent à un autre, en présentant des travaux sur les conditions et les effets de tels processus. Il s’adresse aux étudiants de tous milieux pour qui les études en sociologie répondent à un intérêt pour les problèmes sociaux, culturels et politiques. Ce parcours est articulé à des cours et à des perspectives de recherche au niveau du Master(4è et 5è année du cursus). Pour les étudiants qui arrêtent leur scolarité en sociologie à la licence, ce parcours apportera une formation utile pour envisager les métiers de l’enseignement et du travail social.

Semestre 2
questions de sociologie et domaine de l’anthropologie
1er semestre 2006-2007
Véronique Petit. Systèmes migratoires et mobilités internationales, mercredi 9h-12h

2e semestre 2006-2007
Françoise de Barros introduction à la sociologie de l’immigration

Méthodes et outils
2e semestre 2006-2007
Remy Ponton. Questionnaire, mardi 18h-21h

Semestre 3
questions de sociologie et domaines de l’anthropologie
1er semestre 2006-2007
Véronique Petit. Systèmes migratoires et mobilités internationales, mercredi 9h-12h

2e semestre 2006-2007
Françoise de Barros introduction à la sociologie de l’immigration

Grands courants de la sociologie et de l’anthropologie
1er semestre 2006-2007
Régine Bercot : Perspectives théoriques sur les processus de socialisation, mardi 15h-18h
Claude Dargent. La sociologie de Max Weber et ses prolongements contemporains, jeudi 15h-18h

Méthodes et outils
2e semestre 2006-2007
Remy Ponton. Questionnaire, mardi 18h-21h

Semestre 5
questions de sociologie et domaines de l’anthropologie
1er semestre 2006-2007
Roser Cusso. Sociologie de l’éducation: comparaisons internationales, mercredi 15h-18h

2e semestre 2006-2007
Baptiste Coulmont. Sociologie des religions, vendredi18h-21h

Méthodes et outils
1er et 2ème semestre. Charles Soulié. Enquête en milieu étudiant, mardi 9h-12h

Semestre 6
1er semestre 2006-2007
Roser Cusso. Sociologie de l’éducation: comparaisons internationales, mercredi 15h-18h

2e semestre 2006-2007
Baptiste Coulmont. Sociologie des religions, vendredi18h-21h

LICENCE Parcours de formation « Travail et organisation »
2006-2007
Le parcours travail et organisation permet aux étudiants d’acquérir des savoirs centrés sur ces questions. Cela les aidera à construire un mémoire de licence dans ce champ et leur donnera de l’aisance pour aborder le parcours travail du master (filière recherche et professionnelle)
Responsable : Régine BERCOT

Les étudiants intéressés par ce parcours de formation choisissent de préférence parmi les EC suivants :
• Questions de sociologie et domaines de l’anthropologie

Semestre2 :
Mercredi 9h-12h (premier semestre) Systèmes migratoires et mobilités internationales: Véronique PETIT (S2)
Mardi 15h-18h (second semestre) : Régine BERCOT (S2)
La construction du lien social au travail
Semestre 3 :
Mardi 9h-12h (second semestre) : Régine BERCOT (S3)
L’organisation : entre rationalité et subjectivité
Semestre 5 :
Jeudi 18h-21h , (second semestre)
L’analyse du travail dans la sociologie française Christelle AVRIL (S5)
Grands courants de la sociologie et de l’anthropologie Semestre 5 :

Vendredi 9h-12h : Baptiste COULMONT Contemporary American Sociology (S5)
Mardi 12h-15h : Jean François LAE Les notions médico-juridiques chez Michel Foucault (S5)
Vendredi 18h-21h : Marie MENORET Sociologie de la santé (S5)

• Présentation et analyse d’une grande enquête Semestre4

Lundi 9h-12h , (second semestre) : Delphine GARDEY ( S4)

Textes classiques Semestre 4

Samedi 12h-15h : Adrienne LINOSSIER
Textes de Bourdieu, Durkheim, Marx, Mauss, Simmel, Touraine…

Lundi 12h-15h : Michel JOUBERT
Textes de Durkheim, Goffman et Bourdieu

Mardi 9h-12h : Corinne DAVAULT
Textes de Simmel, Weber, Elias, Bourdieu

Pratiques de terrain Semestre 5

Vendredi 15h-18h (premier semestre) : Jean Pierre BRIAND (S5)
Entretiens et observations : recueil (Attention : cet EC se poursuit au second semestre)
Vendredi 15h-18h (second semestre) : Jean Pierre BRIAND (5S)
Entretiens et observations : analyse (Attention : cet EC poursuit le travail engagé au premier semestre)

LICENCE Parcours de formation « Développement social »
2006-2007

Le parcours « développement social » permet à l’étudiant d’effectuer sa licence avec des enseignements spécifiés sur plusieurs questions stratégiques pour le développement social (cette année : genre, ville, santé, action collective), des cours plus théoriques permettant d’appréhender la manière dont certains auteurs ont forger des concepts essentiels dans l’appréhension de ces questions (Durkheim, Simmel, Elias, Weber, Goffman et la sociologie américaine, Foucault, Bourdieu, école de Frankfort), et des enseignements méthodologiques tournés vers l’espace urbain.
En introduisant ces préférences, les étudiants seront préparés à une approche plus cohérente du champ social, nécessaire à l’entrée dans le parcours « Politiques Sociales, Droits et Citoyenneté du Master de sociologie ou pourront envisager une poursuite d’étude professionnalisante dans les nombreux masters professionnels développant cette thématique.

Responsable : Michel JOUBERT

Les étudiants intéressés par ce parcours de formation choisissent de préférence parmi les EC suivants :
• Questions de sociologie et domaines de l’anthropologie

Semestre2 :
Mardi 12h-15h : Claire LEVY-VROELANT, Sociologie de la ville
Jeudi 9h-12h : Josette TRAT, Les rapports sociaux de sexe
Jeudi 12h-15h : Michel JOUBERT Introduction à la sociologie de la santé

Semestre 3 :
Jeudi 12h-15h : Françoise DUROUX, Les avatars du genre
Semestre 5 :
Jeudi 9h-12h : Claudette LAFAYE , Action collective, action publique (S5)
Vendredi 18h-21h : Marie MENORET Sociologie de la santé (S5)

Grands courants de la sociologie et de l’anthropologie Semestre 5 :

Vendredi 9h-12h : Baptiste COULMONT Contemporary American Sociology (S5)
Mardi 12h-15h : Jean François LAE Les notions médico-juridiques chez Michel Foucault (S5)
Jeudi 15h-18h Ingolf DIENER, L’école de Francfort

• Présentation et analyse d’une grande enquête Semestre4

Mardi 9h-12h : Corinne DAVAULT, Jeanne Favret-Saada : « Les mots, la mort, les sorts »

Textes classiques Semestre 4

Lundi 12h-15h : Michel JOUBERT, Textes de Durkheim, Goffman et Bourdieu
Mardi 9h-12h : Corinne DAVAULT, Textes de Simmel, Weber, Elias, Bourdieu
Vendredi 18h-21h : Baptiste COULMONT, De Durkheim aux auteurs contemporains

Pratiques de terrain Semestre 5

Lundi 12h-15h : Jean François LAE, Observation d’espaces publics
Mardi 15h-18h : Josette TRAT, Entretien

Mercredi 15h-18h : Daniel TERROLLE, Terrain urbain

Erasmus : Alessandro à Barcelone

Buenas días, bon dia, buongiorno, bonjour, comment ça va?
Je m’appelle Alessandro, je suis italien et j’étudie à Paris8.
Je suis arrivé à Paris il y a deux ans et j’ai commencé mes études universitaires l’année passée.
J’ai toujours eu envie de voyager pour connaître le monde, autres cultures, autres langues, vivre une réalité différente de la mienne.
Erasmus BarceloneL’année dernière j’ai connu nombreux amis en particulier une fille qui avait vécu 6 mois à Barcelone et, seulement à entendre son histoire, j’ai tout de suite eu envie de répéter sa fantastique expérience.
J’ai alors préparé mon dossier pour participer au programme Socrates-Erasmus, le programme européen de mobilité étudiant : c’est assez simple à faire et pour tout problème il y a la toujours disponible madame Lemonnier…
En mai j’ai enfin reçu la réponse, j’avais gagné une bourse d’étude pour aller étudier à Barcelone… y ahora estoy aca (et maintenant je suis là) !!!
Barcelone, mais il y a un vaste choix de destinations, est une ville fantastique, pleine d’attractive, cinémas, musées, centres culturales y discothèques y bars partout.
Erasmus BarceloneLa ville est assez économique, les loyers sont moins chers qu’à Paris (difficile de croire le contraire) et il y a un nombre incroyable de jeunes : ça veut dire « téf, téf, téf !!! »
Le climat est génial, il y a presque toujours le soleil et il fait assez chaud pour terminer une soirée en compagnie ;-) à la plage!
Et c’est seulement le début d’un « voyage » qui changera, ou bien, qui est déjà en train de changer ma vie.
Cette expérience est la meilleure manière de « vivre une autre vie », connaître un monde nouveau et, pourquoi pas, une fois retournés chez vous, voir avec des yeux différents votre réalité et en profiter à fond.
A part tout ça… il y a aussi un niveau d’enseignement très élevé et ça vaut vraiment le coup ;-) !

Tout le reste sont seulement des mots… donc réveillez-vous et allez profiter d’une occasion unique qui va enrichir votre vie !

Voici juste quelques photos…

Ciao et bon courage,
Alessandro

Rappel : Réunion Erasmus le jeudi 26 octobre 2006 à 16h30 en salle B336

Journal d’une Erasmusienne à Manchester

Voici la lettre que nous fait parvenir une étudiante en master qui est cette année à l’université de Manchester (Royaume Uni). Rappel : Réunion Erasmus le jeudi 26 octobre à 16h30 en salle B336

JOURNAL D’UNE ERASMUSIENNE A MANCHESTER (UK)
par Nabila.
Ah l’Angleterre…. J’en ai entendu tant de bien qu’il fallait que je le vive pour le croire.
La qualité des études, le niveau de vie, la ville en effervescence, le cosmopolitisme, la langue.
La destination choisie, il ne me restait plus qu’à me renseigner sur les modalités d’inscriptions et d’acceptations ainsi que sur les frais d’inscriptions.
Ne perdant pas de tête que Londres est la ville ou l’immobilier est le plus cher au monde, mon choix de ne pas y aller a été rapide, bien que les frais de scolarité y sont aussi importants que dans une autre ville anglaise.
A ce propos, il faut savoir qu’une année d’étude en Angleterre coûte 3000 pounds soit, 4500 euros.
Autant dire que de passer par les échanges ERASMUS pour aller en Angleterre vaut le coût. Je suis donc allée voir ce que mon département (science politique) proposait pour l’Angleterre, je n’envisageais pas de partir ailleurs.
Le seul choix possible fut The University of Manchester.
Je suis allée sur le site web de la fac en question est là surprise : elle reçoit depuis voilà 3 ans le prix de la meilleure université d’Angleterre.
L’Université de Manchester est une mini ville à elle seule, concentrée sur Oxford Road. L’ambiance estudiantine vaut le détour, plus de 30 000 étudiants y étant scolarisés.
Voilà des éléments qui m’ont vite décidé : mon unique vœux ERASMUS sera cette Université.

Une fois que j’ai su que j’étais acceptée (en Mai), il m’a fallu choisir les cours en ligne. La diversité des offres de cours est hallucinante ! Mais cela ne sert à rien de prendre trop de cours en tout cas, plus de cours que demandé (3 par semestre) car la charge de travail attendue à chaque cours est conséquente.
Il y a mon tuteur du département auquel j’ai été affectée qui me récapitule mon choix de cours, me le valide et/ou m’en propose d’autres (très rarement, dans le cas par exemple ou j’aurai pris un cours du 2eme semestre, donc qui finit par 2, alors que je ne reste qu’un semestre).

Ensuite, viennent les bourses. On a tous la bourse de mobilité ERASMUS (500eur pour le semestre) qu’on perçoit qu’à notre retour : prévoyez donc de l’argent, beaucoup d’argent !
Autrement, il y a la bourse de Conseil Régional, je ne sais sur quels critères, je suis en M2 recherche et je ne l’ai pas eu : chacun sa chance !?

Enfin, en Août (que vous partez au 1er ou au 2eme semestre) vous devrez remplir votre demande de logement étudiant. Les étudiants restant 1 an d’études l’ont généralement à coup sur, pour les autres, reste la collocation !

Nabila.

Professeur invité : Christoph Reinprecht

Notre collègue autrichien Christoph Reinprecht vient de l’Institut de sociologie de l’université de Vienne. Il sera à Paris 8 la semaine du 6 au 10 novembre 2006 et donnera des heures d’enseignement en premier cycle et en master. Pour ceux (étudiants ou enseignants) qui voudraient le joindre ou le rencontrer, le mieux est d’écrire à Claire Lévy-Vroelant.
Parmi les travaux de C. Reinprecht, deux articles sur internet : Jewish Identity in Postwar Austria: Experiences and Dilemmas [PDF], ou encore Social Memory in the transformational process of east-central Europe

Séminaire de C. Davault et J. Trat

Le séminaire de C. et J. Trat « Discriminations, identité, citoyenneté » a lieu le Jeudi (1er semestre) de 9h à 12h, salle B 135, et non à 12h comme indiqué dans la brochure Master.

Réunion Erasmus

Une réunion d’information sur les études dans le cadre d’ERASMUS aura lieu avec C. Lévy-Vroelant, I. Diener et A. Lemonnier (relations internationales) le jeudi 26 octobre en B 336 (salle des enseignants de sociologie) à 16h30.
Cette réunion concerne aussi les étudiants de Licence.

Un article de Charles Soulié dans L’Humanité

Charles Soulié, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris VIII a publié le 7 octobre 2006 un article dans le quotidien L’Humanité.
Y a-t-il trop d’étudiants à l’université ? « Un problème d’ordre idéologique »
par Charles Soulié, sociologue.
(L’humanité, 7 octobre 2006.
À question simple, réponse complexe et nuancée… Et de fait l’enseigne-ment supérieur et l’université répondent à des missions très différentes. Car en plus de préparer les étudiants à un emploi, l’université leur offre une formation générale, les initie à la recherche, contribue à l’élévation générale du niveau des connaissances et par là à la formation de citoyens plus éclairés. Ou comme il est écrit sur le fronton de l’université de Freiburg in Breisgau : « La vérité vous rendra libre. »

À la pluralité des fonctions remplies par l’université s’ajoute le fait que, loin de former un univers homogène, l’université est un microcosme hautement différencié et hiérarchisé, chaque faculté, discipline connaissant des évolutions démographiques différentes. Ainsi aujourd’hui les sciences connaissent une baisse de leurs effectifs (visible aussi dans toute l’Europe) aboutissant in fine à la désertification de certains laboratoires scientifiques. D’où l’idée de réinventer les IPES, c’est-à-dire un système permettant de salarier les étudiants se destinant à une carrière scientifique. Cette désaffection vis-à-vis des sciences pose notamment le problème de l’articulation entre enseignement secondaire et supérieur et donc de l’orientation des étudiants. En effet, ne recueille-t-on pas alors un des effets de la sélection par les mathématiques dans l’enseignement secondaire ?

L’idée qu’il y ait trop d’étudiants en médecine, ou dans les grandes écoles est peu répandue, voire même franchement cocasse ! Il en est de même pour le droit ou les sciences économiques et de gestion, qui sont rarement critiqués sur ce point. Pourtant, ces quinze dernières années, les effectifs étudiants ont beaucoup plus augmenté en économie gestion, qu’en sciences, droit ou lettres, ce qui a favorisé sans doute la montée de « l’esprit gestionnaire » dans le monde social. En fait, ce qui pose problème à certains commentateurs, ce sont les disciplines de lettres et sciences humaines. Il s’agit donc d’un malthusianisme très sélectif. Or, et si l’on examine déjà les choses au niveau de la professionnalisation, leur bilan n’est pas si mauvais. En effet, posséder un diplôme, fût-il de lettres et sciences humaines favorise toujours celui qui veut accéder à un emploi. Par ailleurs, on sait que le débouché principal de ces disciplines est le secteur public, lequel devrait notablement augmenter ses recrutements à la faveur des départs massifs à la retraite.

En fait, on peut se demander si ici le problème n’est pas davantage d’ordre idéologique ou politique. En effet, on sait qu’à la faveur de la seconde massification, l’université française s’est un peu plus ouverte aux enfants d’origine populaire. Lesquels sont plus nombreux en lettres qu’en médecine, par exemple. Ainsi en 2002-2003, le taux d’étudiants dont les parents sont cadres supérieurs ou professions libérales passait de 49,6 % en classes préparatoires aux grandes écoles, à 45,1 % en médecine, 37,4 % en droit, 35,4 % en sciences, 29,9 % en économie et 27,4 % en lettres. Ce sont donc les disciplines de lettres et sciences humaines qui, avec les IUT, STS, ont le recrutement le plus populaire. De même, on note qu’elles ont été particulièrement en pointe lors de la mobilisation contre le CPE. Ce qui conduit alors à s’interroger sur les fondements politiques des critiques qui leur sont rituellement adressées. Et si l’on rappelle que pour leurs débouchés, ces disciplines sont principalement orientées vers le secteur public, on comprend mieux pourquoi elles sont régulièrement la cible des commentateurs d’inspiration libérale, qui généralement ne les ont pas fréquentées et ne les connaissent que par ouï-dire.

Article paru dans l’édition du 7 octobre 2006.

La France invisible

La France invisibleClaire Cossée, qui a effectué sa thèse à l’université Paris 8, Jean-François Laé, professeur de sociologie, et Claire-Lévy-Vroelant, professeure de sociologie, ont participé à l’ouvrage collectif, La France invisible. Jean-François Laé signe un article, « Borderline, à la frontière du médical et du social ». Claire Lévy-Vroelant y est interrogée sur le logement insalubre : « À travers une cause noble, la lutte contre le taudis, on organise un lissage de la ville. », et Claire Cossée sur « l’ethnicisation du politique ».

La France invisible, Stéphane Beaud, Joseph Confavreux, Jade Lindgaard (dir.), Éditions La Découverte
En librairie le 12 octobre 2006
Livre d’enquêtes et de récits de vie recueillis par des journalistes et des chercheurs qui ont fait le pari d’une collaboration inédite, La France invisible est un ouvrage d’interpellation à l’adresse des responsables politiques, des médias, des commentateurs de la société française. En interrogeant leurs pratiques et leurs discours – où le point de vue des « leaders d’opinion » compte plus que la connaissance des réalités concrètes –, il dévoile les mécanismes d’invisibilisation qui masquent la réalité et la violence d’un pays en état d’urgence sociale.
Ce livre propose une autre voie que la déploration « décliniste », l’inquiétude sécuritaire, la rage verbale incantatoire ou le refoulement souriant. Il constitue un dispositif d’urgence, pour une situation d’urgence sociale, dans le but de proposer d’autres grilles de lecture à un pays qui donne l’impression de ne plus savoir ce qu’il est, tout en se croyant transparent à lui-même. Face au sentiment que le corps social se défait, il tente d’en comprendre les raisons.

Pour aller plus loin :

Licence de sociologie : Changements d’horaires

L’EC « Méthodes du travail universitaire » n°220840 du mercredi (12h-15h) est reportée le mardi (15h-18h), en salle B 236. Cet EC commencera le mardi 17 octobre.

Jury d’admission en Master 1

Les personnes dont les noms suivent sont admis à l’entrée en Master 1 de sociologie à l’université Paris 8. Les personnes ayant déposé un dossier et dont les noms ne figurent pas dans cette liste sont invitées à contacter le secrétariat du master de sociologie.

NOM / Prenom            Directeur

session de juillet

BAZIE JM                MENORET
FOFANA Issa            PONTON
BAH M                SOULIE
SHIOTANI  I             TERROLLE/COULMONT
SOHR  O                SOULIE
TRAORE N             PETIT ?
TAMEKLO  K            PETIT ?
SHAO Jingyu           BERCOT
KODAMA F              CUSSO ?
NATHANAIL Maria          DUROUX

session d'octobre

ACHERCHOUR Sabrina      BERCOT
BACCOUCHE Youssef     CUSSO
BERENGUIER Virginie      MÉNORET
BEURNARDEAU Pauline     LÉVY-VROELANT
BOTERO Nataly         DE BARROS
 
BROCAS Céline          LÉVY-VROELANT
CENIK Céline           JOUBERT
CIZEAU Thibault          SOULIÉ
COFFEY Hannah          HÉMOND
DESHAYES Fabien          LAÉ
FETTOUM Hakima          TRAT
GAILLARD Alexandre      PONTON
GOMBERT Robin         MÉNORET
JEANNE Pascal         COULMONT 
KAMARA ASSOU         BERCOT 
KHALDI Gaëlle         SOULIÉ
KHEMAR Abla          SOULIÉ
KISSI El Madani          GARDEY
KOUROUMA Adama          JOUBERT
LAURENT David          LAÉ
MARTIRE Roberta         CUSSO
MOURADIAN Tigrane      MÉNORET
NICOLLEAU Grégory      DAVAULT 
NITTA Lais              MÉNORET
OUOBA Maxime          GARDEY
PAPAKONSTANTINOU      SOULIÉ
SALL Sine              LÉVY-VROELANT
SHIMIZU Yoshie          LÉVY-VROELANT
SOFI Shirgo             DUROUX
TAKEDA Yasuka           SAMUEL
TAVARES Francisca     DE BARROS
TOSSOU Kossivi         SAMUEL
TOURÉ Diah             TRAT
VARIN Arnaud          BERCOT
ZEGOUT Leila          SOULIÉ

Inscriptions aux EC sur internet

Quelques problèmes d’accès au site internet permettant l’inscription aux EC ont été réglés. En cas de difficultés, veuillez réessayer un peu plus tard.