Archive for 2006

Réunions de rentrée (Licence : L1, L2 et L3)

Le département de sociologie organise plusieurs réunions de rentrée les lundis 25 septembre et 2 octobre. Elles sont destinées aux étudiants suivant des cours dans le département.
Réunion d’accueil L1 sociologie :
lundi 25 septembre à 10 heures et lundi 2 octobre à 14 heures Amphi B1
Réunion d’accueil L2-L3 sociologie :
lundi 25 septembre à 14 heures et lundi 2 octobre à 10 heures Amphi B2

Un Journalier

Par Jean-François Laé, professeur à l’université Paris 8

Après sept mois passés à Montréal (enseignement à l’UdM — l’Université de Montréal –, séminaires, rencontres diverses…) et de retour à Paris 8 vers mes étudiants et cher(e)s collègues, je me propose de vous livrer quelques rencontres d’archives au hasard du temps passé de l’autre côté de la mare. Sous forme légère, voilà un journalier (expression des infirmières des hôpitaux des années 60), des éléments qui m’occupent en ce moment : l’infime, les détails, les documents sans intérêt et abandonnés.

Lundi : Infos-crime

Passionnant, une chaîne de télévision en continue (info-crime), avec chaque minute, la photographie d’un repris de justice, d’un vol au guichet, d’une banque ou d’un dépanneur ou encore, la photo de celui ou celle qui a disparu. Massivement, ce sont des caméras qui ont pris un visage devant le distributeur de billet, un visage toujours couvert par l’écharpe et le bonnet d’hiver. Comme dans les films, l’homme est masqué, seuls les yeux apparaissent vaguement. Mais l’on suppose que même couvert, on peut reconnaître quelqu’un. Comment identifier un personne masquée ? Un bout d’oreille pourrait-il trahir une identité ? Une monture de lunette, une mèche de cheveux, une montre, la couleur du bonnet ? Le programme Info-Crime -« CrimeStoppers » ailleurs en Amérique du nord- a été mis sur pied dans plus de 600 villes nord-américaines, dont plus de 25 au Canada ( Toronto, Winnipeg, Ottawa, Calgary et Hamilton-Wentworth). Il est financé par la Chambre de commerce de Montréal. Vous pouvez gagner mille dollars en une minute !

Si vous offrez une information concernant la personne recherchée : « Pour retracer cet individu, veuillez SVP nous aider à le trouver. Soyez assuré d’un traitement en toute confidentialité. » C’est le signalement qui est intéressant : taille et poids évidemment, mais aussi les tatouages sur le bras gauche, « Woody, Woodpecker », il possède des outils de cambriolage ». Depuis 1995, on peut signaler de façon « volontaire, anonyme et confidentielle des actes criminels afin de venir en aide aux services policiers. » Protéger ses citoyens et maintenir leur sécurité, que ce soit à la maison, à l’école, au travail ou dans la rue, Info-Crime marche fort bien, « c’est un moyen d’éveiller la conscience sociale des citoyens » dit-on. Dès le 1er janvier, j’ai donc regardé longuement par ma fenêtre de l’appartement qui donne sur la rue St Hubert, sait-on jamais. On pourrait faire cette histoire de l’identification, de la dénonciation, de l’hétérocontrôle qui s’exerce en certains lieux et qui « élève la conscience »

Mardi : Les centres commerciaux.

Evidemment toutes les villes d’amérique du nord sont peuplées de centres de distributions, un commerce gigantesque et pour le moins dynamique, que j’ai fréquenté assidûment. Ce n’est pas les contrôles des caméras qui ont retenu mon attention, mais le monde du vocabulaire pour dire et distinguer tel ou tel centre en tel ou tel espace. Contrairement aux apparences, les innovations n’ont de cesse et les spécialisations sont d’une précision redoutable. Le sociologue sourira, pourtant rien n’est laissé au hasard, Factory n’est pas Outlet Center, Entertainment Center n’est pas Power Center… Commençons par les quartiers chics et les quartiers d’affaires, le nom choisi sera de Central Business District. Dans les quartiers résidentiels classes moyennes, Neighborhood Business District ou Secondary Business District seront préférés dans lesquels le supermarché de taille modeste fait traction. Si l’on s’éloigne de ces zones socialement centrales, on glisse assez vite sur le Shopping Center ou c’est la pharmacie (drugstore) qui fait le centre. Plus loin encore, on entre dans le « commercial divers » où tout se mêle, General Merchandise Store. Vient ensuite les magasins populaires, Variety Story et les Dollarama en pagaille. Le commerce attractif en bas de l’échelle, c’est la surface spécialisée en jeu pour tous âges, une caverne d’Ali Baba où tous les jeux sont permis. Evidemment, le jeu populaire est toujours aux aguets, le hasard, la chance ou le crime pour rire. Un projet de recherche pourrait là trouver son miel, déterrer et décrire les nouveaux jeux populaires, les dérivés des films qui remplacent la fête foraine et le jeu du loto. Autre pôle gigantesque d’activité, les grandes surfaces spécialisées pour faire sa maison et qui développe parallèlement des centres de loisirs. Etudier le récréatif dans les galeries marchandes nous apprendrait sur leur attraction du samedi-dimanche. On ne fait pas que de consommer, loin de là, on sort en couple et en famille, on va s’amuser. Pourquoi délaisser cet amusement ? Le centre de loisirs est là et non plus sur les berges du fleuve. Festival Mall, Festival Center, un nouveau lieu d’enquête sur le temps privé populaire.

Mercredi : travailler

Je fais une incursion dans une entreprise du bâtiment, à une heure de voiture de Montréal, là où un étudiante, Julie R. dirige le personnel administratif et ouvrier, soit soixante personnes, On y fabrique des montes-charges et des échafaudages métalliques automatisés. L’ambiance est détendue. Je visite tous les ateliers et les bureaux, la fabrication et les recoins. On me propose de venir à la réunion d’atelier de tous les salariés à 11h. 45, qui discuteront de tout. La plupart ont moins de 35 ans. Assis-debout, adossés, sandwich en main, la détente est au rendez-vous. Boîtes plastiques et carottes circulent, les infos défilent. Apparemment sans ordre, la parole se prend. Savez-vous qu’il y a une fête-vente à tout dimanche prochain ? Savez –vous que Jacques à 10 actions de l’entreprise à vendre ( 800 dollars l’unité) ? Que la crèche d’entreprise ouvrira en septembre, c’est sûr. Un vieux bâtiment a été acheté à 400 mètres de là et les pères de l’entreprise concernés œuvre à la restauration. Savez-vous que l’accident de Boston n’est pas lié au matériel de l’entreprise mais à une erreur humaine ? Je me crois dans une assemblée informelle de voisinage en HLM, loin de l’esprit syndical attendu. Point de revendication, on collabore à toute initiative de l’entreprise. Les rires l’emportent de loin. On cherche 4 nouveaux employés pour le montage d’échafaudage, si vous avez des amis ? Je demande à voir les vestiaires, curiosité pour regarder les armoires : photos de photos à l’occasion. On mime la punition corporelle sur l’une d’elle.

C’est çà le boulot, un coup de bate et çà avance plus vite. La journée se passe de rire en rire. Il y a toute une histoire à faire des photographies scotchées dans les vestiaires des ateliers au travail, dans les camions des routiers, dans les bureaux parfois, dans les cabines de travail. Soit une autre manière d’interroger le privé dans le travail, la place de l’intime et de la sexualité dans l’entreprise.
Je reviens à la réunion, pourquoi suis-je tétanisé ? Parce que je m’attendais à du conflictuel ouvert ou des prises de bec, protestations et revendications. Or, c’est un repas réunion qui se déroule où toutes les nouvelles sont à prendre, des offres et des demandes de services, si loin de l’entreprise, si loin de la plainte et du grognement. On parle layette, landau et voiture ; médecine, vélo et barbecue. Je rêve, je serai donc le seul grincheux du groupe ? Pourtant, en sortant, je vois une petite file d’attente d’ouvriers dehors derrière une camionnette ; Il crachine et fait froid, le côté gauche du véhicule s’ouvre automatiquement, cent sandwichs apparaissent. Ils ont vingt minutes pour manger. Tous les jours à 13h. la camionnette va de chantier en chantier servir les sandwichs, un service organisé par la corporation du bâtiment. Tout est bon dans l’entreprise. Cette camionnette est un vrai bonheur. Manifester son entrain est une règle. Alors soyons joyeux.

Jeudi : La société du contrat

On le sait, la société nord américaine s’alimente sur la confiance coproduite par les individus qui doivent se montrer à la hauteur de l’exigence. Les quelques institutions d’accueil des hommes et des femmes à la rue, des toxicomanes demandeur d’aide sont tenues par cette même toile de fond : le contrat avec autrui. Dans mon cours sur la prise d’écriture populaire ( à l’UdM) les étudiant(e)s étaient invités à trouver des archives contractuelles. Ainsi ce document est arrivé.La Maison de rééducation l’Eude de Montréal propose à chaque nouveau pensionnaire un contrat dit « contrat de non-suicide ». il se présente ainsi.

« Par la présente, je m’engage formellement, durant mon séjour à la Maison de L’Eude, à ne pas attenter à ma propre vie et cela de quelque façon que ce soit.
Nous, le personnel de la Maison de l’Eude , nous nous engageons en retour à t’être disponible en tout temps, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pour l’écoute et la présence dont tu pourrais avoir besoin.
Date.
Le résidant.
Membre du personnel. »

La technique contractuelle n’a pas de limite. C’est une source privilégiée pour comprendre les disciplines et les contrôles. C’est un moyen d’investissement des corps et des lieux. Le corps là est assigné à un lieu à cette condition : ne pas attenter à sa propre vie ». Combien d’établissement use de ce procédé pour tenir les corps en place ? Le contrat est une réponse à une peur institutionnelle, on t’aidera, mais ne sort pas par la fenêtre. On peut se demander si les auteurs croit une seule seconde à l’efficace de ce pacte ; ou n’est-ce pas simplement l’expression du désespoir institutionnel ? Ce document fait scintiller les spasmes des professionnels. Peut-on prendre ces documents comme le reflet de ce qui les préoccupe massivement ? Mourir ici est insupportable. Il faut repousser cela ailleurs. Pas ici s’il vous plaît. Le contrat est une machine de croyance incroyable, qui porte souvent une efficace incontestable mais qui connaît aussi ses ratés. On peut ainsi interroger les croyances qui font ou non corps avec le contractuel. Toutes les croyances ne sont pas égales dans les écrits.

vendredi : redresser le langage.

Chez un brocanteur du quartier Saint Michel au hasard de mes curiosités, je trouve un étrange jeu de carte. Des phrases se succèdent les unes les autres, les unes en caractère gras, les autres en italique. L’auteur est l’abbé Etienne Blanchard. et porte le titre « le bon langage ». Est-ce un jeu ou de la littérature ? la date de fabrication indique 1952. Serions-nous dans une colonie avec son sauveur père Abbé ? Il ne faut pas oublier que l’Eglise fut présente dans toutes les institutions, créée souvent à son initiative, jusque dans les années 70. Les communes, l’état civil, toutes les formes de certification furent sous sont emprise directe et incontestée.
Prenons une carte :

-En arrivant, j’ouvre ma malle.
-En arrivant je dépouille mon courrier.

-Jules et Lucie, ça fait un beau match.
-Jules et Lucie forment un couple assorti.

-Je pensionne sur la rue St Denis
J’ai ma pension rue saint Denis.

-Il m’obstine qu’il fait beau
Il soutient qu’il fait beau.

Une autre carte :

Il poffe comme toute.
Il se pavane.

Il est parent avec moi
Il est mon parent.

Sa fortune est plate
Il est sans sou

Va maller ces lettres
Va poster ces lettres

Chaque joueur prend une carte et lit la première phrase ; celui des autres joueur qui parvient à la rectifier correctement gagne un point. Curieuse littérature que ce genre de jeu populaire ou plutôt, à l’adresse du peuple Québéquois qui parle par image. C’est l’espace scolaire qui s’empare de la famille et du petit peuple. Redresser la langue est une vieille affaire qui perdure jusqu’à l’Université de Montréal. On pourrait s’interroger sur les nouvelles formes d’apprentissage de la langue, sur les techniques de redressement du « parler » et de « l’écrire ». Quelles sont les techniques utilisées dans les centres d’alphabétisation ? Quels sont les jeux inventés pour tenir le bon langage ? La discipline de la bonne langue prend quel chemin pour parvenir à ses fins ? Lire des vers, apprendre à sentir des parfums ?

Ces divers documents jalonnent bien des enquêtes, des documents passés inaperçus, une photographie dans lieu sans nom, une petite carte qui traîne, une galerie de papier parfois austère. Alors terminons par un samedi, ce jour d’enterrement et ces photographies qui présentent une famille réunie autour de la défunte, bien habillée avec son fichu sur la tête, le cercueil ouvert.

A l’écriture qui borde le cercueil, il semble que ce soit une famille polonaise habitant à Montréal. Mais quel est l’intérêt de ce document photographique ? C’est qu’on ne trouve guère de photographies de ce genre dans les albums familiaux, elle y ont été souvent retirées, là aussi parce qu’elles dérangeaient, elles gènent le cours des choses, trouble l’ordre du cadre social. Ces photos ont été retrouvées par hasard chez un brocanteur lors d’un déménagement. Comment appréhender cette situation qui disparaît ? Alors que cette photographie est rendue possible jusqu’en 1970 (date probable de celle-ci si l’on regarde vêtements et coupe de cheveux), comment ce geste deviendra impossible, voir indécent ?

Alors peut-on relever ce glissement insensible, la mort ne peut plus apparaître en photographie dans l’album de famille (alors qu’il donné massivement à la télévision).

FERMETURE DU SECRETARIAT

Le secrétariat du Master de Sociologie (salle B 348) sera fermé du 21 juillet au 13 septembre 2006.

Dans Libération

Baptiste Coulmont, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris 8, a publié une tribune libre dans le quotidien Libération

Interdire les sex-shops ?
Par Baptiste COULMONT
Libération, Mardi 11 juillet 2006

Dans le cadre d’un texte de loi sur la protection de l’enfance (Libération du 7 juillet), des députés UMP se sont mis en tête d’interdire les sex-shops à proximité des lieux fréquentés par des mineurs, par amendement : «Est interdite l’installation, à moins de deux cents mètres d’un établissement recevant habituellement des mineurs, d’un établissement dont l’activité est la vente ou la mise à disposition du public de publications ou de produits dont la vente aux mineurs est prohibée.» Depuis une ordonnance du Conseil d’Etat de 2005, les maires peuvent interdire leur installation en cas d’opposition locale. Depuis une loi de 1987, ils sont déjà interdits d’installation à moins de cent mètres des établissements scolaires. Depuis la loi de finance du 30 décembre 1986, leurs bénéfices sont surtaxés. Depuis 1973, leurs vitrines doivent être opaques. Depuis 1970, ils sont interdits d’entrée aux mineurs. Les tribunaux déclarent régulièrement que ce ne sont pas des commerces de «bons pères de famille» et que les règlements de copropriété peuvent les interdire. Des associations de quartier protestent contre leur implantation. La mairie de Paris rachète certains locaux pour les transformer en commerces agréables. Des députés, comme Bernard Perrut, (promoteur de l’amendement), pensent que des enfants pourraient être «témoins de comportements tendancieux liés aux sex-shops».
Les «bonnes moeurs» ont perdu toute force juridique, et la pornographie se diffuse un peu partout. Mais les seuls lieux spécifiquement consacrés à la consommation pornographique (et à la masturbation solitaire payante) se voient encadrés par un droit de plus en plus strict. Ce n’est plus la morale de la société dans son ensemble qui constitue l’étalon du droit des comportements, mais la bonne vie psychique et mentale des mineurs. Très efficaces, socialement et juridiquement, les enfants forment la base des arguments. C’est enfin un traitement urbanistique qui est proposé, la création de zones plus ou moins sexualisées. Il ne s’agit jamais d’interdire totalement ce type de magasins, mais de les éloigner de là où l’on habite. Car, finalement, c’est aussi la tranquillité locale que l’on recherche. Le nouvel ordre moral est donc fort complexe : il ne s’appuie plus sur les bonnes moeurs, mais sur un nouveau triptyque : la dignité, les enfants, le zonage. Une morale absolue, des personnes en danger, des espaces protégés.
Par Baptiste Coulmont maître de conférences à l’université Paris-VIII (Vincennes Saint-Denis).
source du texte : http://www.liberation.fr/opinions/rebonds/192568.FR.php

Informations pour les nouveaux bacheliers

Réunion d’information pour les bacheliers de l’année
Une réunion d’information destinée aux nouveaux bacheliers sera organisée :
le lundi 10 juillet à 10h en salle B 135
Brochure de présentation de la licence de sociologie (2006-2007), disponible sur la page consacrée à la licence de sociologie de l’université Paris VIII

CAPES, réunions d’information obligatoires

La réunion de rentrée de la préparation au Capes de SES de l’IUFM de Créteil aura lieu le jeudi 7 septembre 2006 à 9h à l’Université Paris 12 Créteil (très probablement en salle 303, bâtiment de sciences économiques). Les cours débuteront dès ce jeudi :
– jeudi 7/09/2006: cours sur l’épreuve pédagogique (à l’Université Paris 12)
– vendredi 8/09/2006 : cours d’économie (à l’Université Paris 12)
– mardi 12/09/2006 : cours de sciences sociales à l’IRESCO, 59-61 rue Pouchet, 75017 Paris, Métro Guy Mocquet ou Brochant, salle 255.
Les étudiants admis à la préparation doivent impérativement rendre à la rentrée le travail à faire pendant l’été. Ils doivent prendre connaissance du travail à faire et des documents sur l’organisation de la préparation. Ces document sont sur le site internet de l’IUFM à l’adresse http://prepacapes.creteil.iufm.fr/SES.htm et seront actualisés sous peu pour 2006. A noter que les bibliographies, consignes de lecture, programmes, ayant peu ou pas changé depuis l’an dernier, vous pouvez d’ores et déjà les consulter dans la version 2005 à cette adresse.
Contact pour l’Université Paris 8, Christelle AVRIL : christelle.avril@ens.fr (responsable de la préparation des épreuves de sciences sociales)
Contact pour l’Université Paris 12 et coordinatrice de la préparation, Stéphanie TREILLET : treillet@univ-mlv.fr ( responsable également de la préparation des épreuves de sciences économiques)

Liste des étudiants diplomés de licence de sociologie juin 06

ABBELOOS ERWIN Mention Assez Bien
ALLIAS CASSANDRE Mention Assez Bien
AUBERTINAZ AURELIA
BELGACEM ZOHRA
BERTRAC DANIELLA Mention Assez Bien
BOITEUX CECILE
BRACO GUILLAUME Mention Assez Bien
COURTEL GUY Mention Bien
DEXTREIT CLEMENCE Mention Assez Bien
FETTOUM HAKIMA Mention Assez Bien
FOFANA ISSA
GAILLARD ALEXANDRE
KHALDI GAELLE Mention Bien
KISSI EL MADANI Mention Assez Bien
LEVACHER LEA Mention Assez Bien
LINORD VALENTINE Mention Assez Bien
MOURADIAN TIGRANE Mention Assez Bien
PARCIUELA OANA
SAUMTALLY SHABANA Mention Assez Bien
SCIJMAN EMILIA Mention Trés Bien
SLIMANI NABIL Mention Assez Bien
SOHR OLIVIA Mention Bien
TOANEN MAGALIE Mention Assez Bien
VARIN ARNAUD Mention Assez Bien
WAKAI AYAKO
ZEGOUT LEILA Mention Assez Bien
(Juillet 2006)

Félicitations

Félicitations aux nouveaux bacheliers ! Vous trouverez sur le site du département de sociologie de l’université Paris VIII (Vincennes — Saint-Denis) toutes les informations relatives aux cours que vous pourrez suivre (en licence de sociologie ou dans le cadre d’une mineure d’anthropologie) si vous êtes à Paris 8 à partir de la rentrée. [Pour les questions d’inscription, voir ici]
Réunion d’information le 10 juillet, à 10h, en salle B135, destinée aux bacheliers entrant en licence de sociologie.

Classement des candidatures ATER (2006)

La commission de spécialistes du département de sociologie s’est réunie le lundi 12 juin 2006 et a classé les candidats suivants.
– Sur un support ATER à temps plein:
1 Hénaut Léonie
2 Bertrand Louis
3 Létroublon Claire
4 Alber Alex
5 Bonici Marie
6 Bordiec Sylvain

-Sur le support lié à une demande de mi-temps par un MC titulaire :
1 Feldman Néhara
2 Gaertner Laure
3 Duquesnoy Grégory
4 Aranha Saboia Vivian

Deux candidats reçus au CAPES

Félicitations à Igor Martinache et Caroline Palomba qui ont été reçus au CAPES de sciences économiques et sociales. La préparation au CAPES de SES est coordonnée par Christelle Avril.
Pour plus de renseignements sur la préparation commune à Paris 8 et Paris 12…

Division du travail et institutions culturelles

Journée d’étude « La division du travail comme mode d’appréhension des institutions culturelles »
Université de Paris 8 Vincennes Saint-Denis,
(2 rue de la Liberté, 93526 Saint-Denis. Accès métro : ligne 13, station Saint-Denis Université (terminus). Entrée libre)
27 juin 2006 – Amphi D001

Résumé des communications (PDF)

Depuis plusieurs années, la sociologie des arts et de la culture a bénéficié des acquis de la sociologie du travail. Mais à quelques exceptions près, les travaux ont privilégié l’analyse de groupes professionnels spécifiques, artistes ou experts, à celle du fonctionnement des institutions qui les emploient ou les accueillent.

Organisée par Célia Bense Ferreira Alves et Frédéric Poulard, chercheurs associés au GETI à l’université de Paris 8, cette journée d’étude sera l’occasion d’approfondir notre connaissance de ces institutions culturelles. Unités de production de biens et de services de nature artistique et intellectuelle, celles-ci comprennent les « industries culturelles » que Paul Hirsch définit comme des entreprises commerciales fabriquant des produits culturels à diffusion nationale. Elles regroupent également les nombreux organismes qui n’ont pas vocation à être rentables.

Tandis que certaines communications s’attarderont sur les différentes formes d’organisation du travail au sein de ces institutions, d’autres exploreront la division du travail qui s’instaure avec les non-professionnels, extérieurs à l’institution. D’autres, enfin, analyseront l’évolution de la répartition du travail sur le long terme.

Résumé des communications (PDF)

Programme
8h45-9h30 : Accueil des participants

9h30-12h : Atelier 1
« De la division du travail au sein des institutions »
(Animation : Régine Bercot, Serge Proust)
Clémence Aubert (Doctorante, Matisse – Université de Paris 1)
La division du travail au sein d’un organisme de presse : modes et usages des formes d’emploi

Célia Bense Fereira Alves (Docteure, GETI – Université de Paris 8)
La disjonction entre régime d’emploi et activité comme aspect de la division du travail au sein des institutions théâtrales

Laure Gaertner (doctorante, IDHE – Université de Paris 10)
La coordination des professionnels de la publicité lors de la conception d’une campagne : co-production et évaluation du travail

Aurélie Peyrin (Docteure, Centre Maurice Halbwachs EHESS-CNRS)
Les déterminants de la division du travail d’accompagnement des visiteurs dans les musées

14h-16h : Atelier 2
« Les frontières de l’institution, entre professionnels et profanes »
(Animation : Philippe Coulangeon, Hervé Glevarec)

Catherine L. Blais (Docteure, Boston University – PIP Program, Paris)
L’Artiste travaillant comme commissaire d’expositions : un envahissement du champ d’actions du professionnel de musée ?
Caroline Cueille (Doctorante, OMF – Université de Paris 4)
L’histoire musicale locale comme stratégie d’intégration territoriale de l’institution ‘‘école de musique’’

Nathalie Montoya (Doctorante, CERLIS – Université de Paris 3)
Que font les médiateurs culturels ?

16h30-18h : Atelier 3
« Les institutions culturelles au prisme de l’évolution du travail »
(Animation : Jean-Pierre Briand, Marie Buscatto)

Marine Cordier (Doctorante, GTM – Université de Paris 10)
Du cirque familial à la compagnie subventionnée : transformations de la division du travail au sein des entreprises circassiennes en voie de professionnalisation

Léonie Hénaut (Doctorante, GRASS – Université de Paris 8)
L’incidence de l’entrée des restaurateurs spécialisés sur la coopération au sein des musées : le cas d’un musée de costumes

18h-18h30 : Conclusion

Contacts : c.bense.alves@wanadoo.fr et fred.poulard@wanadoo.fr.

Le Comité d’organisation :
Célia Bense Ferreira Alves (Docteure en sociologie/GETI), Frédéric Poulard (Docteur en sociologie/GETI)
Le Comité scientifique : Outre les organisateurs, Régine Bercot (Université de Paris 8/GTM), Jean-Pierre Briand (Université de Paris 8/GETI), Marie Buscatto (Université de Paris 1/George Friedmann), Philippe Coulangeon (Sciences Po Paris – CNRS/OSC), Hervé Glevarec (CNRS/CLERSE), Serge Proust (Université de Saint-Etienne/CRESAL).

Professeur invité : Enrique Martin Criado

Le Pr. Enrique Martin Criado de l’Université de Séville est invité au département de sociologie de l’université Paris 8 dans le cadre d’un séjour « Teaching Staff Mobility » (Erasmus pour enseignants) d’une semaine, du 9 au 16 juin. Ses thèmes de recherche actuels :

– Transformation des pratiques éducatives et du rapport à l’école dans les classes populaires en Andalousie : comment la nouvelle importance de l’école dans les stratégies de reproduction sociale des familles de classes populaires a transformé la conception de la « bonne éducation », les rapports entre enfants et parents, la conception de l’enfance… et les tensions qinternes aux familles entre les anciennes conceptions et la nouvelle, ainsi qu’entre les pratiques et l’idéal éducatif qu’on envisage
– Représentations du rapport entre alimentation et santé chez les femmes de classes populaires en Andalousie. Ici j’analyse plusieurs sujets : la transformation de la conception de la santé et de son rapport avec l’alimentation dans les classes populaires, dans le sens d’une importance grandissante du discours médical ; la transformation dans les rapports de genre en rapport avec l’idéologie de la maternité [ce qu’est la « bonne mère »; les utilisations stratégiques du discours médical de la part des mères de classes populaires pour se présenter comme des « bonnes mères »]

Les étudiants souhaitant le rencontrer peuvent contacter Claire Lévy-Vroelant, responsable des échanges internationaux.

REUNION D’INFORMATION MASTER

Une réunion d’information étudiants/enseignants sur le master de sociologie aura lieu le mardi 20 juin à 12h ;
RDV salle des enseignants, B 336.

Candidater en Master

Les dossiers de candidature pour l’admission en Master 1 et Master 2 de sociologie sont disponibles au secrétariat (salle B 348), ainsi que les dossiers d’équivalence.
Régine Bercot organise par ailleurs une réunion d’information sur le master de sociologie, le mardi 20 juin à 12h ; dans la salle des enseignants salle B336.

L’acculturation religieuse, morale et politique des étudiants

Dans le cadre du Groupe d’Etudes et de Recherche sur les Mouvements Etudiants, qui se penche sur le thème suivant, « Mouvements étudiants et religion », Charles Soulié, maître de conférences au département de sociologie de l’Université Paris 8, présentera les résultats de sa recherche sur « les étudiants de Paris VIII et la religion ».
Mercredi 14 juin 2006, 18H30-20H30
Lieu : Centre d’histoire de Sciences Po, 56, rue Jacob, salle de réunion, 1er étage, 75006 (M° : Saint-Germain-des-Prés). Entrée libre : n’hésitez pas à venir.
Intervenants : Charles Soulié, maître de conférences en sociologie à l’Université de Paris VIII Vincennes-Saint-Denis et des étudiant-e-s de Paris VIII.
La communication portera plus précisément sur « L’acculturation religieuse, morale et politique : le cas des étudiants de Paris 8 »

L’acculturation religieuse, morale et politique : le cas des étudiants de l’université de Paris 8
Au premier semestre 2004/2005, et dans le cadre d’un cours d’enquête de terrain, des étudiants de Licence du département de sociologie de Paris 8 ont diffusé auprès de leurs camarades de 1er cycle d’une dizaine de disciplines présents en cours un questionnaire portant sur le thème de la religion, leurs opinions en matière de mœurs et de politique, l’enquête ayant été approfondie au second semestre par voie d’entretiens. Les étudiants ont recueilli 1.280 questionnaires et réalisé une trentaine d’entretiens. L’objectif de cette intervention est de commencer à rendre compte de ce travail.

En raison des particularités de l’institution étudiée, les résultats présentés ici n’ont pas vocation à être généralisés à l’ensemble de la jeunesse, et notamment celle du 93 (26,9% des répondants vivent dans ce département). De même, ce que nous dirons des opinions religieuses, en matière de mœurs ou de politique, des enfants d’immigrés, qu’ils soient d’origine européenne, maghrébine, africaine, ou autre, ne vaut pas pour l’ensemble des enfants d’immigrés. Et de fait, une minorité d’entre eux entament des études supérieures et on sait que dans l’enseignement secondaire, les sorties sans qualification puis l’orientation vers les filières professionnelles et techniques (CAP, BEP, Baccalauréats professionnels et technologiques) les concernent plus particulièrement. De même, Paris 8 étant essentiellement une université de lettres et sciences humaines, celle-ci accueille une forte proportion de femmes (67,6% parmi les répondants). Enfin, et à l’instar des étudiants français, les étudiants étrangers de Paris 8 diffèrent fortement par leur recrutement social, nationalité, des étudiants étrangers accueillis dans les universités parisiennes intra muros. Toute généralisation serait donc abusive. En fait, l’idéal aurait été de pouvoir comparer systématiquement Paris 8 avec d’autres établissements parisiens bien contrastés socialement, ce qui n’a pas été possible. A défaut, nous mobiliserons la littérature disponible sur le sujet (1).

(1) Anne Muxel, Les étudiants de Sciences Po, leurs idées, leurs valeurs, leurs cultures politiques, Presses de Science Po, 2004. Antoine Delestre, Les religions des étudiants, l’Harmattan, 1997. Michèle Tribalat, Faire France, une enquête sur les immigrés et leurs enfants, 1995.

Plus d’informations :
http://www.germe.info/ : le site du GERME – Groupe d’Etudes et de Recherche sur les Mouvements Etudiants
Présentation des travaux de Charles Soulié

Revue européenne des migrations internationales

Véronique Petit, maître de conférences au département de sociologie de l’université Paris VIII, a coordonné, en collaboration avec Abdoulaye Guey et Marie-Antoinette Hily, un numéro de la Revue Européenne des Migrations Internationales, qui comporte notamment un dossier sur les « figures et expériences diasporiques »

Dossier
Abdoulaye Gueye : De la diaspora noire : enseignements du contexte français
Mickaella Perina : Diaspora eÌ?volutive : lâ??exemple de la CaraiÌ?be Française
Bettina Conrad : « Culture de guerre et culture dâ??exil ». Les jeunes ErythreÌ?ens dâ??Allemagne et leurs relations aÌ? lâ??EÌ?rythreÌ?e
Simon Scott : Les Chinois de Taiwan : la construction dâ??une identiteÌ? diasporique

Pour plus d’informations, se reporter au site http://remi.revues.org/ : Revue européenne des migrations internationales.

Recrutement, classement

La commission de spécialistes du département de sociologie regroupant rang A et rang B, réunie le mercredi 17 mai 2006 de 14h30 à 19h, et après avoir auditionné six candidats, a retenu le classement suivant :
1- Geneviève Pruvost
2- Delphine Gardey
3- Isabelle Clair

Fin des cours et Jury

Le Département réuni le 28 avril a décidé de :
– 1 poursuivre les cours du deuxième semestre jusqu’au 17 juin.
– 2 fixer la date limite de rendu des « mémoires de licence » au
lundi 19 juin inclus.
– 3 de fixer la date des jurys de licence aux 29 ou 30 juin 2006

Cinq admissibles au CAPES de Sciences économiques et sociales

Cinq étudiants, cette année, sont déclarés admissibles au CAPES de SES après avoir suivi la préparation commune « Paris 8 / Paris XII » et réussi les épreuves écrites :

– Claire Bourget
– Sergio De Oliveira
– Sylvain Grumelart
– Igor Martinache
– Caroline Palomba

Pour plus d’informations sur la préparation au CAPES de sciences économiques et sociales, dirigée par Christelle Avril, consultez la page CAPES.

Recrutement, date des auditions

Auditions des candidat-e-s au poste MCF0437S, sociologie, rapports sociaux de sexe : le mercredi 17 mai, à partir de 14h.
Les auditions ont lieu dans la salle « B336 ». Attention, le bâtiment B est composé de deux bâtiments distincts (la salle B336 se trouve au troisième étage du morceau de bâtiment le plus éloigné de l’entrée de l’université. Lien vers un plan du campus).
L’université Paris 8 se trouve face à la sortie du terminus de la Ligne 13 (station Saint-Denis, Université).

Horaire des auditions :
14h – Nathalie Lapeyre
14h30 – Francesca Scrinzi
15h – Xavier Dunezat
15h30 – Isabelle Clair-Coale
16h – Delphine Gardey
16h30 – Emmanuelle Lada
17h – Geneviève Pruvost

Durée : 30 minutes (10 à 15 minutes d’exposé oral, puis questions)

Composition de la commission

Note : la salle **n’est pas** équipée pour l’utilisation de transparents ou de présentations vidéo.

Rapports de la commission de spécialistes : les candidat-e-s (auditionnés ou non) ont le droit de demander copie des rapports écrits de la commission de spécialistes. Celles et ceux qui le souhaitent doivent contacter le président de la commission, M. Rémy Ponton, de préférence par écrit : Rémy Ponton, Département de Sociologie, Université Paris 8, 2 rue de la Liberté, 93526 Saint-Denis Cedex.

Carte :