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Perspectives pour l’histoire du communisme français

Journées d’études doctorales

jeudi 22 septembre 2016

BOBIGNY & PARIS
14 & 15 octobre 2016

Archives départementales de Seine-Saint-Denis • salle de conférences
54, avenue du Président Salvador Allende • 93000 Bobigny

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Centre Malher • amphithéâtre Dupuis
9, rue Malher • 75004 Paris

Ces journées d’études doctorales portent une ambition : organiser un espace de rencontre et de débat entre jeunes chercheurs, échanger sur les possibles lignes de force d’une « nouvelle histoire » du communisme français. Vingt ans après les polémiques autour du Livre noir du communisme et la réplique du Siècle des communismes, l’histoire du communisme reste un enjeu vif d’investigation.
Le point de départ est ici formé par les empreintes laissées par la mouvance communiste sur la société française, forgeant une culture populaire, capable à la fois d’intégrer – pour une part – exclus et marginaux, de faire pleine place politique à la classe ouvrière – et, au-delà, à tout un petit peuple des villes et des campagnes –, d’associer nombre d’artistes et d’intellectuels et de rassembler ces acteurs politiques singuliers dans des structures, des mouvements, des projets.
Mais si le communisme a laissé des empreintes sur la société, c’est aussi parce qu’il a été investi par des acteurs sociaux qui l’ont identifié comme vecteur et support possible d’une politique populaire. L’empreinte communiste se fait ainsi, nécessairement, double : la spécificité du « parti de type nouveau » dialogue avec des héritages et des aspirations populaires tantôt intégrés, accolés, métamorphosés ou dépassés dans ces rencontres.
Elle est aussi polymorphe, en ce qu’elle mêle tout autant des thèses identifiées comme politiques que des répertoires d’action, des symboles que des méthodes : des idées, des pratiques et des affects. Elle constitue enfin un objet qui fait problème, en ce que son spectre court de l’immédiatement identifié – voire revendiqué – jusqu’au labile, l’oublié, le nié.
Une « nouvelle histoire » du communisme donc, mais ancrée dans une riche et plurielle historiographie française, en dialogue avec ce qui se produit hors de nos frontières, et qui envisage de poursuivre cet effort dans la perspective d’une histoire sociale et culturelle du communisme en France.

Comité scientifique
Maurice Carrez
Jean-Yves Mollier
Michel Pigenet
Bernard Pudal
Danielle Tartakowsky
Jean Vigreux

Comité d’organisation
Thibaud Blaschka
Anthony Crézégut
Pierre Krieger
Dimitri Manessis
Guillaume Roubaud-Quashie

Projet soutenu par :
Centre d’histoire sociale du XXe siècle, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, CNRS, UMR 8058
Collège des écoles doctorales de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Histoire des pouvoirs, savoirs et sociétés, université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
Dynamiques européennes, Sciences-Po Strasbourg
Centre Georges Chevrier, université de Bourgogne
Campus Condorcet
Fondation Gabriel-Péri
Archives départementales de Seine-Saint-Denis

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