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4- 01/12/81 - 2
transcription : Mohammed Salah Deleuze / Cours du 01 /12/ 1981. 502 / 4B . faut voir, par exemple, quand Kant en tant que philosophe, ou quand Leibnitz critique Descartes ou lorsque Kant critique Descartes, il faut pas croire que ce soit une question de goût, chacun pour placer sa théorie, non quand même pas. C’est que Kant estime, par exemple, avoir découvert une manière de poser le problème de la connaissance dont Descartes n’avait pas idée ; et par rapport à cette nouvelle position du problème de la connaissance, les solutions cartésiennes ne fonctionnent plus. A ce moment là, en effet il ya "discussion", parce que vous pouvez avoir un cartésien, un disciple de Descartes, qui dit "attention !" : moi je vais construire un tel problème de telle manière, que tenant compte des acquis récents, les solutions de Descartes doivent ètre réactualisées. Donc, comprenez, il peut très bien y avoir des "polémiques" en philosophie, elles ne dépendent absolument ni de l’humeur, ni du goùt, mais elles ont une rigueur scientifique égale à ce qui se passe dans les sciences les plus pures, en mathématiques, en physique, etc. ; Et vous ne pouvez jamais juger d’une théorie philosophique si vous la séparez du cadre des problèmes qu’elle pose, et elle ne résoud que les problèmes qu’elle pose. Changer la nature d’un problème, vous ne pouvez pas rester dans le cadre de telle théorie. Alors, qu’est-ce-que ça veut dire, etre bergsonien par exemple aujourd’hui, ou être platonicien aujourd’hui ? C’est considérer qu’il ya dans Platon, Bergson, ou dans n’importe qui, des conditions de problèmes qui se révèlent encore, aujourd’hui, bien posées. Dès lors, des solutions de type platoniciennes sont possibles. Mais donc, tout ceci c’était une remarque pour dire : ce qui se joue dans les discussions entre philosophies, est infiniment plus important que des disputes théoriques - c’est pas des disputes théoriques, Je dirais, à la lettre, si vous m’avez compris : ce sont des discussions "problématiques", à savoir concernant les problèmes, leurs conditions et leurs positions. Et c’est pour ça que je voudrais dire, si je prends deux formules - je reviens à ma question :
La formule phénoménologique : "toute conscience est conscience de quelque chose", et la formule bergsonienne "toute conscience est quelque chose", avant mème d’avoir - encore une fois, il n’est pas dans Bergson, mais vous verrez en lisant Bergson, je ne fais que résumer une thèse évidente de Bergson.
Alors, vous voyez, le soupçon que j’ai c’est ceci - et comme je vous cache pas ma préférence - c’est que Bergson est très très en avance, l’air de rien sur la phénoménologie. Et que le problème qu’il pose est finalement beaucoup plus englobant, beaucoup plus subtil que celui de la phénoménologie. Aussi je vais allez très vite sur la phénoménologie, pour dire ne serait-ce que par ingratitude, sournoiserie et je suppose que... Je dis, comme-mème, il s’agit de quel problème dans le fond ? "Toute conscience est conscience de quelque chose, toute image est image de mouvement". Au contraire, Bergson :" toute conscience est quelque chose, c’est-à-dire, toute image est mouvement". Vous voyez ? il ya pas besoin de dire toute image est mouvement, toute image est déjà mouvement.
En douce, implicitement, nous la tenons puis-je dire, car ... il se réfère à quoi ? Prenons les textes. Je prends le cas de Merleau-Ponty, il a fait un livre célèbre, un des plus beaux livres de la phénoménologie, intitulé : "Phénoménologie de la perception". Quand il s’agit de la perception du mouvement, il se réfère à deux choses fondamentales, deux grands concepts pour expliquer la perception naturelle du mouvement. C’est selon Merleau Ponty, le concept d’ancrage :" nous sommes ancrés quelque part". C’est une version de ce que les phénoménologues appellent "être dans le monde", ou "être au monde", nous sommes ancrés - l’ancrage . Et d’autre part - mais les deux vont ensemble - la meilleure forme, "la meilleure forme" qui est une notion qui va parcourir toute la phénoménologie et qui est empruntée à la Geschtalt Theorie, mais entre phénoménologie et Geschtalt les communications étaient nombreuses. Qu’est-ce que ça veut dire ? Je prends un texte, - là j’ai pas le temps de commenter parce on y sera encore .... Dans l’édition ..., voyez 322, 323 : "la pierre vole dans l’air" - voilà un exemple - que veulent dire ces mots sinon que notre regard installé et ancré dans le jardin - Vous voyez, vous êtes dans votre jardin, et il y a a une pierre qui passe, vous dites : ouh là là... Que veulent dire ces mots sinon que notre regard installé et ancré dans le jardin est sollicité par la pierre ; et pour ainsi dire, tire sur ses ancres. C’est bien dit, c’est une belle phrase. Or, la relation du mobile à son fond passe par notre corps - à quel point vous étiez phénoménologue, hein ? - mon regard est ancré, pas seulement mon regard, mon corps est ancré dans le jardin, la pierre traverse le champ. Et je dis que c’est la pierre qui se meut. Qu’est-ce que ça veut dire ? Compte tenu de cette organisation du champ perceptif par l’ancrage, appréhender la pierre comme en mouvement c’est la meilleure forme. Comme disaient les geschtaltistes, c’est la seule forme "prégnante" en fonction de l’organisation du champ total. Et Merleau-Ponty continue : Qu’est-ce au juste que l’ancrage ? et comment constitue-t-il un fond en repos ? Le fait : tout ancrage accompagne..., suppose un fond en repos. Qu’est-ce au juste que l’ancrage ? et comment constitue-t-il un fond en repos ?" Ce n’est pas une perception explicite. En effet, ça va être une condition la perception, ce n’est pas une perception explicite. Les points d’ancrage lorsque nous nous fixons sur eux, ne sont pas des objets. Le clocher ne se met en mouvement que lorsque je laisse le ciel en vision marginale. Il est essentiel au prétendu repère du mouvement de n’être pas posé dans une connaissance actuelle et d’être toujours "déjà là", etc., etc. "Les cas de perception ambigues où nous pouvons à notre gré choisir notre ancrage, sont ceux où notre perception est artificiellement coupée de son contexte", etc.,etc. il faudrait lire toute la page, je vous y renvoie pages 322-324. Ce que je veux en tirer c’est une chose très très simple, et même si je me trompe ça n’a aucune importance - c’est comme pour mon amusement pas pour le vôtre. Je me disais bon, mais les phénoménologues - justice à Bergson, vengeance de Bergson, l’heure arrive.. Bon, je remarque leur obstination à revenir quand il s’agit de la perception du mouvement à un type de mouvement particulier : le mouvement stroboscopique. J’ai pas le temps de développer là, c’est pour ceux qui savent déjà. J’ai vu dans beaucoup d’histoires, et beaucoup dans l’histoire du cinéma que, le mouvement stroboscopique était considéré comme une base de la perception cinémtographique du mouvement. J’ai des soupçons absolus là-dessus, ça me parait pas du tout aller de soi..., mais ça me parait absolument faux. Peu importe. Je remarque le modèle du mouvement émis par les phénoménologues est emprunté au mouvement dit stroboscopique et pas au mouvement cinématographique. Je remarque que Sartre dans l’imaginaire, commence par une série d’exemples, d’images, qui couvrent beaucoup de choses. Puisqu’il y a des images-photos, il y a des images-théatre, il y a des images-marc de café, il y a des images-rêverie, il n’ y a rien sur l’image-cinéma. Curieux ! Qu’est-ce que je veux dire, où je veux en venir ? Que dans le problème de la reproduction du mouvement - que quelque soit, je ne vais pas dire des choses trop simples, que c’est pas bien tout ça je veux dire quelque soit la nouveauté de la phénoménologie, la manière dont ils posent la question de la reproduction du mouvement, donc de la perception, nous renvoie à la première manière, c’est-à-dire, la manière pré-cinématographique. Ils sont d’avant le cinéma. Voilà la vérité abominable que je vais vous révèler aujourd’hui : la phénoménologie est d’un âge avant le cinéma. C’est terrible, parce qu’ils ont cru etre absolument dans..., c’est terrible... C’est pas possible une chose comme ça. Eh ben, si ! parce que je dis, c’est la reproduction du mouvement "première manière". Vous vous rappellez si vous avez suivi, ce que c’est que la première manière, reproduction du mouvement : c’est reconstituer le mouvement à partir de quoi ? à partir d’instants privilégiés, c’est-à-dire, de formes en train de s’incarner. Reconstituer le mouvement non pas à partir d’intantanés, mais à partir d’instants priviligiés de formes en train de s’incarner, ça renvoie à quoi ? Dans l’antiquité, ça renvoyait à des formes en elles-mèmes intelligibles. Là, je pèse bien mes mots. Ca renvoyait à des formes essentielles ou intelligibles, éternelles, tout ce que vous voulez. Ca renvoyait donc à des coordonnées intellectuelles.
Je dirais, oui, la phénoménologie c’est vraiment avant le cinéma. Et en effet, qu’est-ce qu’ils veulent ? ça s’explique tout simplement, je veux dire ce n’est pas parce qu’ils ignorent le cinéma. Ca s’explique tout seul, comprenez-moi, parce que en vertu de ce qu’ils veulent. Ce qu’ils veulent, et c’est ça leur problème, ce qu’ils veulent : c’est une description pure de la perception naturelle. Quand j’ajoute" pure" à "description", je veux dire : il ne s’agit pas de prendre sa plume, etc., description pure implique une certaine méthode que Husserl a formalisé quand il a parlé de la méthode phénoménologique, que j’ai pas le temps d’expliquer tout ça, et puis ce n’est vraiment pas mon sujet. Mais c’est ça qu’ils veulent :" une description pure de la perception naturelle". Bon voilà, fini pour la Phénoménologie. Je suggère - ne me le faites pas dire, parce que ça serait trop léger, entendez tout ce que je viens de dire comme une question. Mais après tout : est-ce que la phénoménologie n’en resterait pas à un monde très antérieur au cinéma ? Il tient pas compte - alors aprés il a beau nous parler nous parler du cinéma, alors il ne nous parle pas jamais du cinéma, mais il nous parle du mouvement troboscopique - Husserl alors, il n’avait jamais été au cinéma ; Bergson n’on plus, pas beaucoup, mais... le Dimanche, de temps en temps, mais ...il avait beaucoup mieux compris le cinéma. C’est très bizare, à mon avis Bergson est coincé, il est coincé entre sa condamnation de principe du cinéma : à savoir c’est pas du "vrai" mouvement, et son appel à une nouvelle métaphysique où il prétend très fort que le cinéma est la plus belle contribution à cette nouvelle métaphysique. Il a saisi quelque chose, il me semble, que les autres avaient pas saisi. Et qu’est-ce qu’il a saisi ? Lui en effet, il nous lance et c’est tout le premier chapitre de "Matière et Mémoire" - il le dit pas, il le dit pas je doit le reconnaitre, mais ça fait rien. Ce qu’il dit formellement, ce qu’il va se lancer dans le premier chapitre de "Matière et Mémoire" dans un tout autre mode de production de mouvement. Pour lui, il en reste là : la science moderne a dégagé le temps comme variable indépendance, c’est-à-dire : l’analyse du mouvement se fait non plus en fonction d’instants privilégiés, c’est-à-dire avec des formes et des coordonnées mais en fonction de l’instant quelconque, c’est-à-dire, avec des instants equidistants. Il faut trouver la métaphysique de cette science là. Bon, s’il en est là, lui il est pleinement - lui ça ne l’interesse plus du tout une reconstitution du mouvement mème avec des formes proprement sensibles et des coordonnées existentielles. Ca ne l’interesse pas de tout, c’est pas son problème car son problème ne peut pas être comme celui de la phénoménologie, décrire purement une description naturelle du mouvement. Son problème va être quoi ? quelque chose de beaucoup plus insolite - je l’exprime comme ça, ça va s’éclairer petit à petit, j’espère - déduire une perception du mouvement pur, et encore une fois la perception naturelle n’est absolument pas une perception du mouvement pur, la perception du mouvement pur, on est encore à sa recherche. Et l’idée de Bergson c’est exactement : est-ce que : à partir - vous voyez bien que là le problème se ramifie - à partir de l’image-mouvement telle nous l’avons définie, gràce à Bergson, est-ce que je peux en déduire une perception pure du mouvement ?
C’est un problème complètement différent.
D’où, oublions tout ça, c’était des présupposés, des espèces d’introductions et reprenons. Alors, comment il va faire ? Admettons : de l’image-mouvement il veut déduire la perception pure du mouvement - la perception pure du mouvement n’étant pas la perception naturelle. A ce moment là, oui ! le cinéma a quelque chose à faire avec Bergson ; les autres, ils peuvent se contenter du mouvement stroboscopique. Ouf vous êtes fatigués ? je continue - si vous l’êtes, je vois vos traits qui se tirent . aussi n’en ai je plus pour longtemps..
Les phénoménologues sont tellement - c’est pour rire que je dis ça - en retard, qu’ils ont gardé complètement une métaphore qui est la métaphore de l’oeil. Je dis la métaphore de l’oeil, c’est quoi ? C’est l’idée qui il y a un sujet, qui a une lumière, ou qui balade une lumière, et que la lumière va de la conscience aux choses. La conscience, serait de la lumière qui, d’une manière ou d’une autre, se poserait sur quelque chose, telle chose, ah tiens je regarderai ça,... Vous voyez, l’idée de la conscience-lumière, les choses dans l’obscurité et le faisceau de la conscience, vous avez donc tous ses termes dans la métaphore, je dis pas que ce soit une théorie, j’essaye de dégager un appareil métaphorique. La conscience-lumière ; l’objet dans l’ombre ou dans l’obscurité ; l’acte de conscience comme pinceau-lumière qui passe d’une chose à l’autre.
Peut être est-ce que vous sentez déjà ? on approche un petit peu de... on tient pas du tout, mais on approche un petit peu de : "toute conscience est pas de tout conscience de quelque chose", ça c’est la conception de la conscience lumière : "mais toute conscience est quelque chose".
La lumière c’est pas vous, il n’ y a jamais eu une négation du sujet à ce niveau tel que Bergson ...tel qu’on la voit dans le Bergsonisme.
Quel auteur, quel penseur ! Bon, mais qu’est-ce que ça voulait dire ? Reprenons plus calme, il ne faut pas s’emporter dans tout ça, reprenons plus calme vraiment. "L’image est mouvement" ; voyez, j’essaye de cerner à partir de cette espèce de lumière de la formule : "toute conscience est quelque chose", faire le tour, puis bon... on descend d’un cran . L’image est mouvement, qu’est-ce qu’il veut dire ? C’est quand mème déjà très nouveau, et pour qui ? encore une fois, je reprends ma question - pour qui l’image l’image est elle mouvement ? qui est-ce qui sait qu’il a raison Bergson, et dans quel cas nous le savons ? En effet, une image, c’est quand même drôle ... je reviens, je fais mes allées et venues. Dans la psychologie classique, on nous parle de l’imagination c’est des images quoi ? ou encore Sartre dans l’Imaginaire. "Mon ami Pierre, je regarde la photo de mon ami Pièrre, alors à travers la photo je vise mon ami Pièrre et je le vise en tant qu’absent, je ne dis pas que ça soit mauvais tout ça, j’ai pas de tout ...,la nouveauté était radicale mais sur d’autres points. Alors là, j’ai été malhonnète car j’ai pas dis - je n’ai pas chercher la nouveauté du problème de la phénoménologie. Et alors, vous comprenez, la photo de mon ami Pièrre, d’accord, ça bouge pas, mais qui de nous ne sait qu’une image, c’est pas une image si ça..., c’est peut-être une apparence de souvenir, c’est peut être "je sais pas quoi" mais si ça bouge pas c’est pas de l’image. Bachelard est absolument Bergsonien lorsque, dans sa tentative de refaire une théorie de l’imagination poétique, il va commencer par dire : "mais une l’imagination ne peut pas se définir comme une faculté de former des images, parce que l’image ne commence qu’à partir du moment où ça se déforme".
Q’est-ce que ça veut dire ? ça veut dire qu’une image a - si vous voulez - pour partie élémentaire..., qu’est-ce que ça serait une partie d’une image ? une image a pour partie élémentaire les actions qu’elles subit de la part d’autres images et les réactions qu’elle opère sur d’autres images.
Mais l’oeil, je reprends ma remarque de tout à l’heure, l’oeil c’est quoi ? d’accord l’oeil, bon, c’est une image, c’est une image-mouvement. Il se définit comment cette image-mouvement ? Les excitations, comme toutes les images-mouvement, il reçoit des excitations d’aussi loin qu’elles viennent, d’aussi loin. Et il y a des réactions - d’après ce que je vois,par exemple, je lève le bras Je vois une pierre qui m’arrive sur la tète, je fais...,c’est une réaction. Ben, l’oeil c’est un système action-réaction, c’est-à-dire, c’est une image, une image-mouvement, d’accord dit Bergson. Le cerveau c’est une image-mouvement, vous, votre personnalité, c’est une image-mouvement, qu’est-ce que vous avez ? vous êtes des images-mouvement, tout.
Voilà, alors les images-mouvements n’ont absolument pas besoin ni de mon corps ni de mon oeil, puisque mon corps, mon oeil, mon cerveau, ma conscience, tout ce que j’appelle tout ça, c’est une image-mouvement un point c’est tout. Là-dessus, dans ce monde universel d’images-mouvements, c’est-à-dire, d’actions et de réactions, comment Bergson peut il nous annoncer que quelque chose va se distinguer ? Bien plus, si j’allais jusqu’au bout du Bergsonnisme, pour en finir, je dirais les vraies perceptions c’est pas moi qui les aies. Qui est-ce qui perçoit à ce niveau si j’en reste à ce stade ? ce qui perçoit c’est les images-mouvements. Percevoir ça veut dire quoi ? percevoir ça veut dire qu’une chose : ça veut dire subir une action et renvoyer une réaction, c’est ça percevoir. Les choses perçoivent en elles-mèmes, elles-mèmes et les autres choses, les choses sont des "perceptions". Dire que c’est des images-mouvements, dire que c’est des perceptions c’est la mème chose, comprenez, car ça serait un contresens catastrophique : Il ya un philosophe dans le temps qui a dit ètre c’est d’etre perçu, il s’appelait Berckeley. Ca n’a aucun rapport Bergson avec Berckeley, car Berckeley voulait dire les choses sont nos états de conscience. Bergson veut dire juste le contraire, c’est les choses en elles-mèmes qui sont des perceptions. Le grand philosophe Whitehead lui disait quelque chose de...,il avait un mot qui me semble encore meilleur que perception. Il disait : "les choses sont des préhensions". Qu’est-ce qu’une chose préhende ? une chose préhende, l’ensemble des actions qui s’exercent sur elles-mèmes. Bon, il n’y a mème plus de problème de perception pure, la perception pure c’est pas la perception de quelque chose, c’est la chose elle-mème. C’est dans les choses qu’il y a la perception. Le problème de la déduction c’est : comment moi, image spéciale, comment moi qui fut qu’une image parmi les autres, je perçois et je m’attribue de la perception ? Nous vivons dans un monde de préhensions, ce n’est pas nous qui préhendons les choses, c’est nous qui sommes la préhension parmi l’infinité des autres préhensions. et ben ecoutez, vous êtes fatigués.. ah complètement là tu as complètemenet raison une seconde s’il vous plait de la sémiotique j’en parlerai de |
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