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7- 27/01/81 - 2
Gilles Deleuze Cinéma / Cours du 27 / 01 / 1981 - 2 . transcription : Mohamed Salah Tiens, voilà que Dieu est le grand laboureur ou bien que Dieu est le grand guerrier.
Bon, qu’est-ce que ça veut dire "Dieu est le grand guerrier", "Dieu est le grand laboureur" ? J’entends bien qu’il ne l’est pas à la lettre, je ne suis pas bête à ce point là, moi paysan, moi guerrier. Qu’est-ce que je veux dire quand je dis "le glaive de Dieu " ? j’entends bien que Dieu n’a pas un glaive. Alors, qu’est-ce que je veux dire, qu’est-ce que je délire ? puisque je sais bien que ce n’est pas vrai ? D’une autre manière, je prétends que c’est vrai. Je veux dire : je prétends que Dieu a un glaive éminent. Éminent, qu’est-ce que ça veut dire ça ? Et si je suis un pasteur qui conduit ses brebis sur la montagne, je dis que Dieu lui-même est la plus haute montagne (voir les textes dans l’ancien testament), que Dieu est "la montagne des montagnes". Bon, mais j’entends qu’il est "éminemment montagne". Ca veut dire quoi ça "éminent" ? Comme dit Spinoza , spirituellement : "si le triangle pouvait parler, il dirait que Dieu est éminemment triangulaire". Eminemment triangulaire, ça veut dire quoi ? Là, il a en vue quelque chose Spinoza, il dit pas ça pour rire, il s’adresse à des gens qui - évidemment à cette époque - comprenaient très bien ce qu’il voulait dire. - Eh bien, c’est que la question s’est toujours posée et du point de vue du signe au Moyen Age ; cela était l’un des problèmes fondamentaux de la sémiologie du Moyen Age, à savoir : "comment pouvons-nous parler de Dieu ? Qu’est-ce qu’on peut dire de Dieu ?"
Il semblerait que, Dieu est tel que tout langage s’annule à son approche ; il n’y a pas de "dire de Dieu", il excède tout ce qu’on peut dire.
- Donc, d’une certaine manière, je ne peux dire de Dieu qu’une chose : ce qu’il n’est pas.
Je ne peux parler de Dieu que sur le mode de la négation. Est-ce que je peux dire Dieu existe ? même à la limite je dirai - et combien les mystiques sont allés loin dans cette voie - à la limite, je dirai :" Dieu n’existe pas". Pourquoi je dirai : "Dieu n’existe pas" ? Parce que Dieu déborde "l’existence", autant qu’il déborde la figure triangulaire ; et "l’existence" c’est encore un prédicat qu’il lui reste inférieur, inadéquat.
- Bon , mais ce n’est qu’un premier aspect de la théologie négative, parce que je dis par la théologie négative ce que Dieu n’est pas. D’accord, mais ce qu’il n’est pas c’est au même temps ce qu’il est : "il est cela qu’il n’est pas".
Comment ça il est cela qu’il n’est pas ?
Réponse : oui, il est éminemment, ce qu’il n’est pas, il est "éminament", c’est-à-dire, ce qu’il n’est pas en un sens il l’est, "éminemment", c’est-à-dire, en un sens supérieur au sens suivant lequel il ne l’est pas .
Dieu n’existe pas, ça veut dire Dieu existe, mais précisément il existe "éminemment", c’est-à-dire, en un autre sens que toutes les existences que me présente le monde, en un sens "supérieur".
Voilà que la théologie négative a inventé tout un langage où la négation est affirmation parce que l’affirmation est affirmation éminente.
Dès lors, le signe, les mots de ce langage, auront fondamentalement plusieurs sens.
Revenons à la théologie négative, qui, finalement, est comme le grossissement de cette situation. Vous voyez, j’ai trois situations quotidiennes avec trois grossissements. Je ne dis pas que chez Spinoza soit aussi systématique, mais je dis tout est y . En effet, revenons donc à ce troisième caractère . je dis de ce point de vue là, il n’y a pas de limite dans le langage de la théologie négative. Et ça peut inspirer les plus beaux poèmes : Dieu est une montagne, Dieu est un parfum, Dieu est un glaive. Sous-entendu il n’est pas un parfum, il n’est pas un glaive, il n’est pas une montagne . Sous-entendu ce qu’il n’est pas, il l’est, mais il l’est éminemment, c’est-à-dire, en un autre sens que le sens courant, que le sens commun. Dieu est une montagne, mais une montagne éminente, c’est-à-dire, que toutes les montagnes du monde, même l’ Himalaya, ne nous donne qu’une idée confuse et tronquée, une montagne infinie, "c’est une montagne infinie", "c’est un glaive infini", etc., etc. Donc, ce langage de la théologie négative, joue sur le fait commun, quotidien, que les mots ont plusieurs sens et simplement il pousse les choses à l’extrême, et cet extrême c’est quoi ? c’est l’existence d’un sens infini et d’un sens fini dans le cas de la théologie. Les choses qui sont relativement bonnes et Dieu qui est infiniment bon. Les choses qui ont un degré de perfection et Dieu qui, lui, est infiniment parfait ; et on emploiera le mème mot parce que il faut bien se comprendre, pour ces sens différents. Et alors, se tisse à ce moment là, un langage qui va être fondamentalement celui, suivant les accents que vous mettrez, de "l’équivocité", à savoir un signe a plusieurs sens irréductibles,
L’équivocité ou l’analogie. Si je résume uniquement là ce que l’on a gagné, je dirais ceci :
je dirais : d’une certaine manière en liaison avec Spinoza, nous renonçons à définir le signe par sa nature, par une nature conventionnelle supposée. C’est pas ça, c’est pas ça qui nous permet de définir le signe. En revanche trois caractères nous permettent de définir le signe, mais ces trois caractères ont comme chacun à deux dimensions : une dimension quotidienne, ( si vous voulez ) et une dimension extrême. C’est-à-dire, une dimension quotidienne, rapport avec les choses ; dimension extrême, rapport avec Dieu . Si bien que vous pouvez supprimer une des deux dimensions l’autre subsiste, mais donc ça marche à tous les coups . Premier caractère : la variabilité . Dimension quotidienne, vraiment ce qui se passe ... notre vie, notre vie, en tant notre vie ne cesse pas d’être une entreprise de réclamation de signes les uns aux autres, on ne cesse pas de se réclamer des signes. Au contraire, position extrême le "prophète" - pas au contraire, position extrême le "prophète" : Le rapport avec Dieu est précisément réclamation un signe des signes. ça c’est l’aspect variabilité . - Deuxième aspect : l’associativité . Là aussi le champ ordinaire, l’existence quotidienne, c’est que chaque mot que j’emploie ne peut être défini que par sa chaîne associative. Situation extrême, mais dès lors il y a un signe des signes, à savoir Dieu comme garant d’une chaîne associative : "si Dieu le veut". Cette fois-ci ce serait l’attitude, si vous voulez, non plus du prophète mais du "prieur", de la prière "ah si Dieu le veut". Troisième caractère : l’équivocité. Les signes ont un sens équivoque, c’est-à-dire, tout signe a plusieurs sens ; situation extrême le "théologien". Le même mot ne se dit pas de Dieu et des créatures dans le même sens : la théologie négative. Au moins, vous savez, si vous comparez à ce qu’on dit aujourd’hui sur le signe, si vous accordez à Spinoza ces trois ... Ce qu’on dit aujourd’hui sur le signe, s’il vous arrive de lire ou certains d’entre vous connaissent peut être Peirce qui va très très loin dans ses analyses, mais les points de départ de Peirce me paraissent plutôt moins bons que ces points de départ de Spinoza. Ca me parait très fort cette triple définition du signe : variabilité, associabilité et équivocité . Alors, qu’est-ce qu’il veut Spinoza ?
Supposez que pour des raisons qui sont les siennes, il veut pas de tout ça, il se dit que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue si c’est ça la vie.
Et ce n’est pas simplement un problème de connaissance, c’est vraiment un problème de mode de vie, vivre comme ça, en ne cessant pas de réclamer des signes qui par nature sont des signes équivoques.
Ben, non ! c’est pas bien si..., s’il y a une vérité c’est pas là dedans qu’on pourra la trouver. Mais c’est une triste vie, vous savez, très triste vie, si vous pensez à notre vie parce que ...
Et finalement, qu’est-ce qu’il appellera le premier genre de connaissance, Spinoza ?
Moi, je ne vois pas d’autres moyens comme ce qu’il appelle le premier genre de connaissance, et en fait très très mélangé, comme il invoque beaucoup d’exemples très différents. La seule chose qui fasse l’unité de ce qu’il appelle le premier genre de connaissance et qui est en fait genre d’ignorance, qui n’est pas en fait un genre de connaissance, qui est en fait notre triste situation quand nous ne connaissons pas.
Eh, ben ... c’est le signe, c’est le signe qui donne sa cohérence à ce que Spinoza appelle le premier genre de connaissance ;
Alors, qu’est-ce qui se passait au 17ème siècle qui leur permettaient de tenir un certain langage qui après n’était plus ... encore une fois ce n’est pas qu’ils soient dépassés ; c’est en effet pourquoi tous ces mots qui sont devenus pour nous des mots vides, "claire et distincte" ? "l’idée claire et distincte", "la lumière naturelle"- là aussi alors je prépare ce qu’on fera au second semestre sur la peinture) : Est-ce que c’est par hasard que c’est au même temps, au 17ème siècle, que les peintres découvrent vraiment.. Je dirais pour être très sommaire, découvrent la lumière . Avant la lumière était pas connue ?
si, bien sûr elle était connue ;
mais ce qu’on découvre au 17ème siècle en très gros, là je vous dis des choses - c’est bien une certaine indépendance de la lumière par rapport à la forme, par rapport aux formes .
Tout se passe comme si la lumière devenait indépendante des formes, si bien qu’une peinture de la pure lumière devient possible. L’exemple fameux, ou l’extrait de cette peinture de la pure lumière c’est connu, c’est Rembrandt, et encore Rembrandt Vieux, pas ...
Bon, mais Spinoza - je pense tout d’un coup que, dans un texte que je vous ai déjà signalé, je crois là, le texte de Claudel, de Paul Claudel " L’Oeil écoute", le texte très beau sur la peinture hollandaise, lui-même fait le rapprochement avec Spinoza .
Peut être que, ce que ces peintres font, réussissent au niveau de la peinture, Spinoza lui le réussit au niveau de la philosophie .
ça peu importe, ça nous prendrait beaucoup de temps, on verra plus tard quoi !. Mais je dis juste, maintenant retournons à la philosophie. Et je lance à nouveau ma supplication : quand vous trouverez "clair et distinct "chez Descartes, "lumière naturelle", etc., mettez-vous à la place des lecteurs de l’époque, ne vous dites pas que c’est des formules toutes faites : ah, oui ! Descartes va encore nous embêter avec "l’idée claire et distincte", etc. , c’est du bien connu. C’est du bien connu parce que (voilà on est passé assez de temps là -dessus) c’est comme si on allait de commentaire en commentaire en commentaire de commentaire, tout se perd . Et encore une fois, je dis il faut être conscient du fait qu’on en a ajouté un. Mais je vous le dis, prenons à la lettre ça : c’est à dire de la même manière que les peintres du 17ème prétendaient faire, prétendaient élever le tableau, à la puissance d’un espace optique pur sans référence tactile. Les philosophes du 17ème ont prétendu constituer un espace mental pur, un espace mental purement optique . C’est pour ça on nous dit toujours : Descartes, il détruit les formes d’Aristote . Aristote c’était, on nous dit, c’est les "formes substantielles" . "Les formes substantielles", même si vous ne considérez pas le mot , même si vous ne savez pas un mot sur ce que Aristote entend par "formes substantielles", c’est évidemment liées à des référents tactiles, c’est le rapport forme-matière, et tous les exemples d’Aristote sont, du moins beaucoup des exemples d’Aristote c’est des exemples liés au travail, à savoir la forme du lit, le menuisier qui donne au lit la forme, prendre du bois et lui donner la forme de ceci ou de cela, forme du violon, forme du lit, etc. Cette activité d’information qui définit la substance par Aristote . On dit que les Grecs étaient des peintres, on dit que les Grecs vivaient dans la lumière. C’est faux, c’est faux, c’est faux. Tout ce qu’on dit d’ailleurs sur les Grecs, et on peut le dire d’avance que c’est faux. Donc,ilsvivaient dans la lumière riendetout. Oninvoquelemot"eïdos"chezeux, le mot "eïdos" tout le monde nous dit que c’est un mot quand même compliqué, parce qu’il veut dire à la fois "forme", "essence" et "le vu "(ce qui est vu), l’apparition. C’est vrai que les Grecs inventent une certaine lumière, mais j’insiste là-dessus, ce n’est pas du tout une lumière pure. L’espace artistique des Grecs c’est pas du tout un espace optique, c’est typiquement encore un espace tactilo-optique. Savez-vous qui seront les premiers artistes à avoir inventer un espace purement optique en en expulsant toutes les références tactiles ? Si encore une fois vous m’accordez que la même tentative en apparence, la même peut être prise à des niveau très très différents . Eh bien, c’est les Byzantins, il faudra attendre Byzance. C’est la peinture de mosaïque notamment, c’est la peinture mosaïque qui dégage une lumière pure mais qui ne la dégage pas comme ça mystiquement, dont tous les procédés techniques assurent que la lumière prend une indépendance par rapport à la forme, c’est-à-dire, la forme devient purement optique . Une forme optique, c’est une forme telle que précisément la lumière est indépendante de la forme présupposée, elle naît de la lumière. Oh, il faudra attendre les Byzantins pour avoir l’idée, il me semble, d’un espace optique pur. Là-dessus, je ne dis pas de tout que le 17ème copie les Byzantins, pas plus que j’en dirai que la peinture abstraite copie le 17ème et les Byzantins. Encore qu’entre Byzance et la peinture abstraite d’aujourd’hui, Il me semble qu’il y a des rapports extrêmement troublants . Mais, ..., par exemple chez Kandinsky c’est évident, qu’entre la peinture abstraite et l’art byzantin il y a reprise d’une espèce de tradition très très ... Et je dis que c’est eux qui inventent ça . Avant eux, moi je ne vois aucun espace optique pur, alors il a fallut de drôles de choses pour que., pour avoir cette idée très curieuse. Or, je dis Aristote ..., prenez les Grecs, que ce soit Aristote en Philosophie. La forme "l’eïdos" est pas du tout optique pure, l’essence c’est pas une vision pure, c’est une vision tactile, c’est un mixte vue/toucher. Et du point de vue de l’art, si vous prenez le temple grec, le temple grec c’est absolument pas la lumière pure. L’architecture grec c’est pas de tout, Byzance oui , l’architecture byzantine ça serait une architecture de la lumière ; l’architecture grecque c’est une architecture optico-tactile, ou tactilo-optique. Alors, bon, eh ben, je dis la même chose au niveau du problème de la vérité, et c’est tout ce que je veux dire finalement . Au 17ème siècle, rendez-vous compte, c’est assez formidable : qu’est-ce qu’il leur a permis de faire ça ? Alors là je dis, libre à vous, vous pouvez dire là-dessus ... eh ben non, simplement moi ça me dégoûte, cette peinture de lumière ça ne m’interresse pas. Mais sachez au moins pourquoi ça vous intéresse pas ? c’est à ce moment là vous êtes des êtres, ne posent pas leurs problèmes en termes de lumière, c’est votre droit, vous saurez à ce moment là, vous aurez d’autres peintres qui vous conviendrons. Et les philosophes du 17ème, c’est le même coup je vous le dis, c’est le même coup .
Voilà qu’ils projettent la pensée, l’activité de la pensée, dans un espace mental-optique. Ils inventent pour l’esprit un espace optique pur.
Donc, un espace mental bien sûr, mais un espace mental conçu sur le mode optique. Par là, Descartes rompt avec Aristote. Car encore une fois la "forme substantielle" d’Aristote, elle est optico-tactile. "L’idée claire et distincte" de Descartes, elle est au contraire purement optique .
Un des secrets du 17ème siècle et de ses philosophies c’est que la science et la métaphysique n’y sont pas en conflit. Ils ont trouvé un équilibre de la science et de la métaphysique, et là il ne faut pas se hâter de dire que les équilibres c’est pas bon, parce que quelque chose a permit ce succès, ce succès étonnant, que la science et la métaphysique avaient trouvé une espèce d’équilibre et de rapport d’équilibre On dit parfois, on dit tellement de bêtises, la bêtise, vous comprenez, c’est pas simplement quand on dit quelque chose de faux, mais c’est bien pire, c’est lorsqu’on donne une interprétation médiocre de quelque chose de vrai. Alors, on constate quelque chose de vrai, quelque chose de vrai, c’est que les philosophes du 17ème étaient à la fois de grands savants et de grands philosophes et on dit, mais non sans mélancolie," eh ben c’est bien fini ce moment là" et on prétend, on assigne la raison, évidemment on assigne une raison ridicule . On prétend que la science est devenue aujourd’hui tellement difficile que, le même homme ne peut pas "savoir" et en philosophie et en science. C’est grotesque, c’est absolument grotesque. C’est stupide, parce que, il faut vraiment se faire une drôle idée de la science du 17ème siècle pour croire qu’elle était simple, si vous pensez à ce qu’ils faisaient à ce moment là ... Mais, comment expliquer en effet que, dans tous les cas importants - même les types qui étaient pas très très savants, comme Malebranche ou Spinoza - Il y avait dans les grands philosophes du 17ème, il y en a deux extrêmement savants :
- Mais l’argument :" c’est parce que la science est devenue si compliquée qu’il lui faut toute une vie de spécialisation". Il me semble qu’il est absolument stupide, vous savez, stupide que ... Encore une fois, si vous ouvrez un traité de Vigens la tête vous chavire, vous avez pas l’impression, comme on dit "un honnête homme est capable de comprendre ça". Si vous ouvrez, et alors, les écrits mathématiques de Leibnitz, là on en parle même pas ! Vous allez avoir exactement la même impression comme si vous lisez un livre de mathématiques modernes . Bon, alors c’est évidemment pas parce que la science est compliquée que ... Je crois que c’est tout à fait autre chose . C’est parce que le 17ème siècle avait trouvé dans des conditions qu’il rendait possible (et encore faut -il, faudrait-il déterminer ces conditions) c’est parce que le 17ème siècle a instauré des conditions d’un équilibre fondamental entre la science et la métaphysique, que les mêmes pouvaient être de grands savants et de grands métaphysiciens . Or, qu’est-ce que ça a été cet équilibre ? Si je cherche sa traduction immédiate, je dirais que cet équilibre s’est trouvé au niveau du développement d’un "espace optique pur". Bien sûr j’exagère, mais j’indique juste une direction, un "espace optique pur", à savoir : la constitution d’une optique géométrique qui, d’une certaine manière, a été un des ralliements de la physique et des mathématiques - Et un espace optique pur qui a transformé le statut de la métaphysique et toute la théorie de la Vérité. Donc, espace optique pur physique, physico-mathémathiques et espace optique pur métaphysique . Si bien que "clair et distinct" ... |
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