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Deleuze / Foucault - Le Pouvoir cours 22 - 06/05/1986 - 1 (1) Sur Foucault Le pouvoir année universitaire 1985 1986 14 Cours du 6 mai 1986 Gilles Deleuze aut participant RequestDigitalEl 28 :17

On en était là, vous vous rappelez, sous une question propre à Foucault (que signifie cet apparent retour aux grecs que représente les derniers livres de Foucault ?), on était à passer par une question plus générale d’abord, qui était : eh ben oui, comment Foucault s’insère-t-il dans une ou des traditions qui pose la question « pourquoi les grecs ? », c’est-à-dire « pourquoi la philosophie est-elle née en Grèce et a-t-elle avec la Grèce un rapport énonçable ? ». Enonçable, comment ? Est-ce que toute ce... Est-ce que cette question est bien posée ? J’en sais rien, j’en sais rien ; Est- ce qu’il faut la poser comme ça ? Est-ce qu’il convient de dire que, oui, les grecs ont eu avec la philosophie un rapport fondateur ? Je sais pas, moi. Mais, nous l’acceptons comme ça. Nous l’acceptons comme ça puisque notre sujet passe par là et puisqu’il s’agit pour nous de la pensée de Foucault.

Or ce que je voulais dire la dernière fois, très vite, c’est que la question m’a paru naître avec le romantisme allemand, mais que, à partir du XIXème siècle, cette question « pourquoi la philosophie - les grecs ? » a reçu trois ordres de réponses assez différentes et pourtant liées, complémentaires, beaucoup plus complémentaires que contradictoires. L’une porte sur... l’une est philosophique et porte sur la révélation de l’être. Je m’exprime, là, en termes très généraux, très vagues et forcément très vagues puisqu’elle couvre de auteurs très différents. Et je dis : il me semble que dans la philosophie allemande de Hegel à Heidegger, la réponse qui nous est donnée concernant ce problème c’est que : oui, l’être s’est révélé en Grèce. Ce qui me trouble, c’est le petit côté... enfin c’est pas, c’est pas...c’est pas un inconvénient, c’est le petit côté chrétien de cette... d’une pareille réponse. Je veux dire : on nous dit « l’être s’est révélé en Grèce, un peu comme euh... » quand dans d’autres cas on nous dit que le dieu s’est fait homme à tel endroit. Hein. L’unité de la singularité et de l’universel... bon. C’est pour ça que je dis : peut-être que, après tout, le problème est pas bien posé. Mais, enfin, encore une fois, c’est pas notre affaire. Oui l’être s’est révélé en Grèce, bon. On l’a vu, très vite.

Et ça revient à dire quoi ? Ben si je reprends le schéma de Hegel, très vite, l’être se révèle en Grèce sous quelle forme ? Eh ben il se révèle immédiatement. La révélation immédiate de l’être se fait en Grèce, sous quelle forme ? L’être y apparaît alors comme, à la lettre, l’universel des objets. Et c’est le début d’une longue histoire qui ne fait qu’un avec l’histoire tout court, c’est-à-dire l’histoire de la philosophie. Car va se produire ensuite une médiation ou une - là le mot m’importe - déjà une subjectivation. Le deuxième temps, ce sera une subjectivation de l’être ou, si vous préférez déjà, marquons les notions qui nous importent, l’être se replie sur le sujet qui se représente l’objet et se représente lui-même. C’est le second moment, non plus de l’immédiat, mais le moment de la réflexion, marquée non plus par les grecs, mais par Descartes, je pense donc je suis. L’être se replie sur le sujet qui se représente soi-même et qui se représente l’objet.

Et puis, en un troisième temps, qui est le moment de l’absolu, inutile de vous dire à quel point je schématise, mais les trois temps sont bien, très nettement distingués par Hegel, dans son cours sur l’histoire de la philosophie, c’est cette fois-ci le mouvement de la subjectivité du sujet, le mouvement de la subjectivité qui se déploie dans l’être, c’est-à-dire qui pense l’être ne se pensant lui-même. Et c’est le moment proprement hégélien par lequel Hegel estime achever la philosophie. Or, comprenons-nous bien, je dis bien, mais là j’ai pas le temps et puis ce serait vraiment pas mon sujet, j’entends bien que Heidegger est très différent de Hegel. Je dis la conception heideggérienne du rapport de la philosophie avec les grecs n’en pousse pas moins sur ce sol-là, à savoir la Grèce comme lieu de la révélation de l’être. La grande différence entre Heidegger et Hegel, ce sera la manière dont les deux auteurs conçoivent la révélation de l’être. Mais qu’il y ait révélation de l’être en Grèce et esquisse d’un mouvement de la subjectivation comme le pli de l’être, c’est un thème signé Heidegger autant que, d’une certaine manière, déjà signé Hegel. Donc, si je dis ce premier courant philosophique, quant à la question du rapport de la philosophie avec la Grèce, pourrait se dire : oui en Grèce se fait la révélation de l’être et c’est cela qu’on appelle philosophie.

Et puis, il y a une seconde réponse, un second type de réponse, qu’on appellera non plus réponse philosophique, qui est beaucoup plus une réponse historienne. Et je voudrais à la fois que vous sentiez qu’il est injuste que... il y a quelque chose d’injuste, c’est à quel point les historiens, je disais, négligent la réponse philosophique, comme si elle n’avait rien à leur apporter, alors que, à mon avis, leur recherche n’aurait pas existé sans la manière de questionner d’abord philosophique. Car qu’est-ce que nous disent les historiens ? Il ne s’agit plus de dire « oui, l’être se révèle en Grèce », pour eux c’est inintelligible, c’est... c’est de la pure et simple métaphysique. En revanche, pour parler positivement, ils diront que, en Grèce, se fait une organisation de l’espace cosmologique et social qui implique un nouveau mode de pensée que les grecs appelleront philosophie. Donc la réponse n’est plus : en Grèce l’être se révèle, mais la réponse est : en Grèce apparaît ou s’organise un nouvel espace cosmique et social. Qu’est-ce que ça veut dire, ça ? Je vais très vite et je vous dis, là, c’est un peu comme tout à l’heure pour Hegel - Heidegger, moi je crois que les premiers grands historiens de la Grèce du XIXème siècle allemand, insisteront sur cet aspect du nouvel espace. Vous sentez tout de suite : c’est l’espace de la cité.

Et on pourrait suivre les traces depuis l’histoire antique du XIXème siècle jusqu’à l’école... l’école française actuelle que je citais, trois noms particulièrement importants comme ayant été dans cette direction, à savoir Vernant, Détienne et Vidal-Naquet qui ont analysé ce nouvel espace cosmique et social qui rend possible un nouveau mode de pensée nommé philosophie. Or qu’est-ce qu’il y avait avant ? Avant, il y avait une pensée euh... je résume, je résume très très vite, hein, pour ceux que ça intéresse, vous irez voir les textes. Mettons qu’il s’agissait d’une pensée dite souvent magico-religieuse. Pensée magico-religieuse qui répondait à quoi ? Qui répondait à, mettons, de grandes formations impériales. Même en Grèce, Mycènes, Mycènes impériale. Ces grandes formations impériales sur lesquelles nos renseignements sont quand même relativement consistants. Enfin vous verrez tout ça. Or, par exemple, demande Vernant, comment se définit ce type de pensée, donc, disons, pré- philosophique ? Ce type de pensée magico-religieuse, d’autres disent « poétique », qui s’exprime dans la poésie ? Elle s’exprime par l’affirmation d’un écart. Affirmation d’un écart entre quoi et quoi ? D’un écart entre deux sens du mot premier. Ce qui est premier du point de vue du commencement ou du point de vue temporel et ce qui est premier du point de vue de la souveraineté, du point de vue du pouvoir.

Ça veut dire quelque chose de tout simple, comprenez : ce qui est premier du point de vue temporel, c’est le chaos. Au début il y a le chaos. Et ce qui est premier, du point de vue de la souveraineté, c’est le dieu souverain. C’est Zeus. Et qu’est-ce que c’est que la pensée magico-religieuse ? Elle suit tout ce qui est censé se passer dans l’écart. Il a fallu du temps pour dompter le chaos, pourquoi ? La parole poétique ou mantique, mantique au sens de... ou divinatoire si vous préférez, va retracer toutes les luttes entre générations de dieux, entre les deux extrêmes du chaos et du dieu souverain, tout ce qui s’est passé, les titans, la lutte des titans, comment les titans ont été vaincus, etc. etc. Comment les générations de dieux se sont succédées jusqu’à ce que le plus grand s’impose et impose l’ordre au chaos en même temps qu’il triomphe des autres dieux. Si bien que le monde, sous la parole poétique, ou pré-philosophique, se présentera comme une hiérarchie de puissances en lutte les unes contre les autres et qui viennent combler la distance entre le chaos et l’ordre souverain.

C’est dire, moi ça m’importe beaucoup, parce que je dis juste que, lorsque traîne un peu partout, quand cela arrive, une idée comme « ah oui, les... la pensée archaïque, c’est celle de l’éternel retour », c’est complètement faux, l’idée que les choses reviennent etc. C’est tellement faux ! Encore une fois, pensez à ce que vous risquez déjà de savoir vous-mêmes, mais la pensée archaïque, à ma connaissance, elle a jamais invoqué un éternel retour quelconque, elle a invoqué exactement le contraire, c’est-à-dire cette succession de générations divines, jusqu’à ce qu’un Dieu souverain prenne le pouvoir, c’est-à-dire elle a toujours invoqué, la pensée archaïque, la succession de générations. Et, un des derniers exemples grecs d’une telle pensée, c’est Hésiode. Et cette pensée, qu’est-ce qu’elle se propose ? Elle se propose deux choses. Chanter la souveraineté et comment la souveraineté s’est établie. Et, dès lors, rappeler les grands exploits guerriers et ce sont les deux fonctions fondamentales de la poésie archaïque.

Or qu’est-ce qui se passe en Grèce, qu’est-ce que ça veut dire « la philosophie naît » ? Ça veut dire d’abord que - et c’est là que vous reconnaissez un philosophe, le premier philosophe grec, seulement ils sont déjà arrivés plusieurs en même temps, forcément - vous reconnaissez un philosophe grec à ceci : quelqu’un qui vous dit : non, l’univers a une loi d’organisation immanente. D’une certaine manière c’est la même chose qui est premier dans l’ordre du temps et premier dans l’ordre de la souveraineté et c’est en même temps, même si ça met du temps à se dégager, ça se peut, là, toutes les conciliations bien sûr la pensée pré- philosophique continuera dans la pensée philosophique. On peut concevoir qu’une loi d’organisation immanente de l’univers mette du temps à se dégager. Ça n’empêche pas que ce qui est affirmé, c’est non pas un chaos, mais une loi d’organisation immanente à l’univers. Ou, si vous préférez, une position de la terre en équilibre au centre d’un espace déjà homogène. Position de la terre en équilibre au centre d’un espace homogène : ça c’est la signature philosophique en quel sens ? Parce qu’il y a plus besoin d’un dieu souverain pour la faire tenir. La question « pourquoi la terre ne tombe-t-elle pas ? » a fini d’exister. C’était la question magico-religieuse. Pourquoi la terre ne tombe-t-elle pas ? Si elle est en équilibre au centre d’un espace déjà homogène, elle n’a aucune raison de tomber. En d’autres termes, c’est une manière de dire qu’il y a une loi d’organisation immanente. Vous voyez : ce qui s’affirmait comme écart, l’écart est complètement aplati, rabattu. C’est une certaine manière de ployer aussi, de rabattre, de replier. Je replie la loi souveraine sur la terre même. Et commence à ce moment-là la parole philosophique. Mais d’où ça venait, une telle conception du cosmos ?

C’est que, parallèlement se faisait une évolution ou même une mutation de l’espace social. L’espace social cessait d’être pyramidal, avec le point de souveraineté, le sommet de souveraineté et les étages représentant les générations de dieux qui se succèdent. Et, là aussi, se produisait une espèce d’aplatissement, de repliement sur soi. Qu’est-ce que c’était ? C’était un nouvel espace social défini par, suivant le mot grec, l’isonomie. Et qu’est-ce que c’était que la grande isonomie des grecs ? C’était la position d’un espace homogène dont toutes les parties étaient, d’une certaine manière, symétriques par rapport à un centre. Le centre d’un cercle se substituait à cette tout autre image : sommet d’une pyramide. Sommet d’une pyramide dont les étages étaient les générations successives, maintenant il s’agissait, au contraire, du centre d’un cercle dont toutes les parties devenaient réversibles et symétriques par rapport au centre. Et qu’est-ce que c’était, ça, encore une fois ? C’était d’abord la grande constitution de Clysthène qui, c’est bien connu - et ce que je dis, hein, encore une fois, est extrêmement rudimentaire, il faut... je suis forcé d’aller vite, tout ce que je peux dire, c’est que ce n’est pas faux, hein... euh... j’ai honte, c’est du niveau dictionnaire Larousse, quoi - [ ?] comme on l’a toujours dit substitué à la répartition dite gentilis, c’est-à-dire des tribus ou des gentes qui se définissent d’après leur ancienneté, l’image pyramidale, l’image pyramidale des générations.., substitué à cette répartition dite gentilis, une répartition territoriale.

Les différentes parties territoriales, les différentes parties du territoire étant symétriques par rapport à un centre, lequel centre est quoi ? La fameuse agora. La fameuse agora de la cité grecque. C’est-à-dire le foyer commun. L’idée du foyer commun qui se substitue au sommet de la pyramide. Et, sans doute, on dira que c’est la démocratie athénienne. Et on rappellera que Platon, philosophe par excellence, était violemment hostile à cette démocratie. Mais tout le monde comprend en même temps que c’est pas une objection, car quel est le vrai problème politique chez Platon ? C’est pas du tout revenir à la parole magico-religieuse, à la parole pré-philosophique ou à la pensée pré-philosophique, mais c’est demander sous quelles conditions, à quelles conditions l’isonomie dont il reconnaît parfaitement l’exigence puisque l’isonomie devient l’exemple même de la justice, la règle, la règle de symétrie de l’isonomie, on pourrait le traduire comme la règle de symétrie d’égalité ou de proportion. La question platonicienne, c’est comment l’isonomie peut-elle être... c’est-à-dire l’idéal de Clisthène peut-il être effectivement réalisé une fois dit qu’il ne l’est pas et ne peut pas l’être dans la démocratie athénienne ?

Alors pourquoi il ne peut pas l’être ? [ ?] Peu nous importe... Comment Platon... Je dis juste : la réponse de Platon ce sera que l’idéal de Clisthène ne peut être réalisé, ne peut être effectué que si l’on réintroduit une sévère hiérarchie dans la cité, hiérarchie du type suivant : que les chefs, que les dirigeants de la cité n’aient pas d’autre profession, car c’est les différenciations professionnelles, les différenciations de métier, qui font que la démocratie athénienne ne peut pas réaliser l’idéal d’isonomie, donc il faut restaurer une hiérarchie, mais pas du tout pour revenir à la pensée magico-religieuse, simplement pour, euh... pour faire que les dirigeants soient soustraits à toute activité professionnelle autre que la politique même, c’est-à-dire soient entre eux, les uns par rapports aux autres, dans des rapports d’isonomie. Ça n’empêche pas que certains éléments de Platon se serviront et réactiveront un type de pensée magico-religieuse, d’où notamment l’utilisation du mythe chez Platon, mais dans un tout autre contexte et dans un tout autre but.

Mais, si l’on cherche, en effet... c’est-à-dire que Platon, en fait, garde tout à fait la conception de l’espace clisthénien, il estime seulement que la démocratie athénienne est tout à fait insuffisante pour réaliser dans la cité cet espace isonomique ; bien plus, que, pour ça, il faut substituer à la symétrie des parties, il faut substituer des égalités de proportion, c’est-à-dire des rapports d’analogies. Donc les différents [ ?]. Mais c’est pour vous dire qu’il appartient... que Platon, même quand il a l’air tout à fait de se désolidariser, de rompre avec ce problème, appartient complètement, là encore, au terrain du problème. Et c’est très curieux si l’on cherche une des origines... On voit donc qu’il y a une origine cosmique, une origine civique de cette nouvelle organisation ou conception de l’espace, de la même manière je dirais : il y a une origine que Détienne a très bien analysée dans son livre Les maîtres de vérité, très très bien analysée et qui serait les guerriers eux-mêmes. C’est que les guerriers, pour leur compte, ils font pas seulement la guerre, qu’est-ce qu’ils font ? Eh ben, peut-être que cet espace, ce nouvel espace grec est né chez les guerriers. Les guerriers, ils ont toujours eu un statut spécial et ce statut spécial consiste en quoi ? Un type de parole qui n’appartient qu’à eux...

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