THEMES COURS
 ANTI-OEDIPE ET AUTRES RÉFLEXIONS - MAI/JUIN 1980 - DERNIERS COURS À VINCENNES (4 HEURES)
 SPINOZA - DÉC.1980/MARS.1981 - COURS 1 À 13 - (30 HEURES)
 LA PEINTURE ET LA QUESTION DES CONCEPTS - MARS À JUIN 1981 - COURS 14 À 21 - (18 HEURES)
 CINEMA / IMAGE-MOUVEMENT - NOV.1981/JUIN 1982 - COURS 1 À 21 - (41 HEURES)
 CINEMA : UNE CLASSIFICATION DES SIGNES ET DU TEMPS NOV.1982/JUIN.1983 - COURS 22 À 44 - (56 HEURES)
 CINEMA / VÉRITÉ ET TEMPS - LA PUISSANCE DU FAUX NOV.1983/JUIN.1984 - COURS 45 À 66 - (55 HEURES)
 CINEMA / PENSÉE - OCTOBRE 1984/JUIN 1985 - COURS 67 À 89 (64 HEURES)
 - CINEMA / PENSÉE + COURS 90 À 92
 - FOUCAULT - LES FORMATIONS HISTORIQUES - OCTOBRE 1985 / DÉCEMBRE 1985 COURS 1 À 8
 - FOUCAULT - LE POUVOIR - JANVIER 1986 / JUIN 1986 - COURS 9 À 25

3- 05/11/1985 - 4

image1
16.9 Mo MP3
 

Sur Foucault Les formations historiques - 
Année universitaire 1985-1986. Cours 3 du 5 Novembre 1985- 4 Gilles Deleuze - 
Transcription : Annabelle Dufourcq 
(avec l’aide du College of Liberal Arts, Purdue University) 24 minutes 41 secondes

... rassemble l’être-langage dans la représentation. (et c’est Phèdre, mettons ( ?)). Non, c’est une autre fonction de la littérature. Pourtant c’est un spectacle, oui, ce qu’il nous présente, c’est, vraiment l’être-langage hors de la représentation. Le murmure anonyme. Le fantastique murmure. Le « on parle ». Mais enfin peu importe, alors : « ça parle », c’est une manière de faire commencer le langage, autrement que le « je parle ».
-  Cette fois-ci, on dira : le langage commence avec le signifiant. Et c’est bien ce que veut dire celui qui a dit « ça parle ». Le langage commence avec le signifiant et comme il y a du signifiant dans l’inconscient et comme l’inconscient est signifiant, l’inconscient est structuré comme un langage. Ah ?

Et puis il y a ceux qui disent « le monde parle », troisième manière de faire commencer le langage. C’est comme si le monde disposait en silence d’un sens muet. Le monde a un sens muet et il appartient au langage de faire lever ce sens, de recueillir ce sens. Le logos est langage qui recueille. Il ne s’agit plus du rassemblement du langage. Il s’agit du langage en tant qu’il rassemble le sens muet du monde. Le langage ou le logos en tant que recueil du sens muet des choses du monde. Vous trouvez ce thème chez Husserl, puis chez Heidegger, qui le développera d’une manière particulière, très particulière, et repris développé de manière très originale par Merleau-Ponty, dans ses œuvres de la fin et notamment dans "Le visible et l’invisible". Si bien que le langage, d’une certaine manière, ne fait que porter à l’explicite, le sens muet qui est déjà dans les choses. Le langage s’adosse au sens muet du monde, il s’adosse à une mutité pleine de sens. Il va être développement du sens du monde, si bien que, à travers le langage, c’est le monde qui parle. Le langage commence à la frontière du monde et des mots. C’est l’idée de Merleau-Ponty. Or ces trois thèmes, par exemple dans un petit texte de Foucault, "L’ordre du discours", ces trois thèmes seront récusés avec une grande violence... violence non, avec une grande force. Et Foucault y substitue... alors comprenez que, à ce moment-là, en effet, c’est très très différent. Car, si je traduis en Foucault,
-  la première formule, « je parle », réduit le langage à une direction, la direction des embrayeurs c’est-à-dire la direction du sujet qui parle.
-  La deuxième, le « ça parle », réduit le langage à une de ses directions, la direction du signifiant.
-  La troisième, « le monde parle », réduit le langage à une de ses directions, cette fois-ci, l’état de monde, ou le monde intentionné, visé, à travers le langage.

Bien, au nom de son principe, Foucault refuse les trois. Quelle est la formule qui correspondra à la dimension du langage indépendamment de ses directions, c’est-à-dire le rassemblement du langage ou le « il y a » du langage ? Encore une fois, ça ne peut être que « on parle ». A condition de comprendre que, dans le « on parle », qui est le non commencement du langage, il faut dire que tous les sujets, quels qu’ils soient, tous les je possibles et imaginables, viendront prendre place. Tous les signifiants viendront faire leur chaîne. Tout ce qu’il y a à dire sur le monde viendra se loger. Mais le « il y a » du langage ne sera défini par aucune de ces directions, il sera défini par la propre dimension du « on parle », du murmure anonyme, c’est-à-dire : de l’énoncé.

Je résume les deux points. Vous me direz : on piétine, on ne va pas vite... Tant mieux, on ne va pas vite, parce que, maintenant, éclate la question, et on ne peut plus reculer et on a les moyens de répondre. On ne peut plus reculer et on a les moyens de répondre ! A savoir,
-  première règle : avec des mots, des phrases, des propositions, vous constituez un corpus, relatif à votre problème.
-  Deuxième règle : vous dégagez un « il y a » du langage, un rassemblement du langage, un être-langage.
-  Troisième point : vous n’avez plus qu’à prendre la main et recueillir les énoncés. L’action de l’être-langage sur le corpus va vous délivrer les énoncés.

Vous me direz : vite dit, vite dit ! En effet. D’où notre problème, ce sera : qu’est-ce qu’un énoncé ? Une fois dit que, maintenant, nous pouvons estimer - et ça aura été la séance d’aujourd’hui - avoir les moyens de répondre à la question. La dernière fois nous n’avions pas les moyens de répondre à la question, maintenant nous avons acquis les moyens. Je peux juste dire, pour nous tenter que... comprenez, tout se passe comme si, pour découvrir les énoncés, il fallait, non pas s’en tenir aux mots, aux phrases et aux propositions, il fallait les "fendre". Il faut ouvrir les mots, fendre les phrases, fendre les propositions pour dégager les énoncés. Exactement comme on fend une coquille.

Alors, nous en sommes là, mais, tout d’un coup je me dis, ah ! Il est temps de..., pendant que je vous tiens, là ça va être très facile, donc, ça va être très très facile, ce qu’il nous reste à faire. Vous pouvez encore, vous tenez bien le coup ? Et bien, je souhaiterais que vous me disiez non, mais j’osais pas [ ?]. Je me dis, tout d’un coup, mais je n’ai pas cessé depuis le début de dire, vous savez l’énoncé, l’énonçable, ce n’est que la moitié du savoir chez Foucault. il y a l’autre moitié : il y a "voir". Et puis je sens bien que, parmi vous, il y en a déjà qui ne sont pas d’accord, et ça m’afflige. Alors je me dis : profitons-en, car, si savoir est fait de deux moitiés, ce qu’on vient de dire pour les énoncés, ça doit aussi avoir son équivalent chez Foucault pour les visibilités. Parce que, si ça n’avait pas son équivalent, je ne pourrais plus dire : vous savez, Foucault, il attache autant d’importance à voir qu’à énoncer. Et, si ça a son équivalent, et si on peut montrer que ça a son équivalent, à ce moment-là, je triomphe en cachette. Car, si ça a son équivalent, c’est que savoir c’est pas simplement énoncer et que c’est vraiment la combinaison de l’énonçable et du visible. D’où - faisons une petite parenthèse - est-ce que Foucault peut nous raconter une histoire analogue et aussi belle à propos du visible ? Pourquoi pas ? Qu’est-ce que ça donnerait cette histoire ? Ça donnerait l’histoire que voici.

-  Première proposition : vous savez, les visibilités ne sont jamais cachées. Toute époque voit ce qu’elle peut voir, toute époque fait voir tout ce qu’elle peut faire voir. Seulement, faites attention, n’étant jamais cachées, les visibilités ne sont pourtant jamais immédiatement données. Jusque-là ça va, hein ? C’est même comme un décalque.
-  Deuxième proposition : si vous en restez aux choses ou même aux qualités, ou même aux états de chose, vous n’atteindrez jamais aux visibilités. Vous n’atteindrez jamais aux visibilités d’une époque. Pas plus que les énoncés ne se réduisent à des mots, à des phrases et à des propositions, les visibilités ne se réduisent à des choses ou objets, à des états de chose ou à des qualités sensibles.
-  Troisième proposition : il faut que vous dégagiez un corpus physique des visibilités, c’est-à-dire il faut que vous fendiez les choses et les objets pour en dégager les visibilités. Vous formerez votre corpus de visibilités, à quelles conditions ?
-  quatrième proposition : Il faut bien qu’il y ait un « il y a », de même qu’il y a un « il y a » du langage irréductible à toutes les directions linguistiques, il faut qu’il y ait un « il y a » irréductible à toutes les directions sensibles, c’est-à-dire phénoménologiques.

Qu’est-ce que ce « il y a » tout simple ? C’est le « il y a » sur lequel Goethe est mort. Le « il y a la lumière ». Il y a la lumière et chaque époque a un être-lumière, un mode d’être de la lumière et la lumière se rassemble sur chaque époque, d’après un certain mode. Ce qui définira les visibilités d’une époque, c’est le « il y a la lumière », ou l’être-lumière qui varie d’une formation à l’autre. Et pourquoi Foucault éprouve-t-il, d’un bout à l’autre de son œuvre le besoin de décrire des tableaux ? Qu’est-ce que c’est qu’un tableau pour lui ? C’est un régime de lumière, avant d’être un ensemble de lignes et de couleurs. Qu’est-ce que qui définit un tableau ? C’est un rassemblement de la lumière. Qu’est-ce que qui distingue avant tout - je ne dis pas seulement, exclusivement, mais qu’est-ce que qui distingue avant tout - Velasquez et Manet ? Le régime de la lumière qu’il y a dans le tableau de Vélasquez , Les Ménines, et le régime de la lumière qu’il y a dans le tableau de Manet, Le bar des Folies Bergères. Il y aurait un être-lumière tout comme il y a un être-langage et ces deux êtres sont hétérogènes. Si bien que, sous l’être-langage agissant sur un corpus, sur un corpus linguistique, vous dégagez les énoncés et les visibilités, vous allez les dégager lorsque l’être-lumière rencontre un corpus visible, par exemple : un tableau qui forme un corpus ou un élément d’un corpus. Et qu’est-ce que ce sera la visibilité ?

Là il faut retomber sur nos pieds : elle ne doit être ni une chose, ni une qualité, ni un état de chose, ni un objet... Est-ce un hasard si le style de Foucault... je ne peux pas dire que ce soit un problème dans Foucault, ça va tellement de soi pour lui, c’est sa manière de le vivre, donc il n’a pas tellement besoin d’en parler, il fait mieux qu’en parler : ça anime tout son style. Tout son style, c’est quoi ? Il n’y a qu’une chose qui intéresse Foucault dans l’ordre du visible : les facettes, les miroitements, les scintillements, les reflets, les éclats. Voilà. Ce qui l’intéresse, ce n’est pas les choses. En d’autres termes, les visibilités, ce sont les scintillements, les miroitements, les éclats et non pas les reflets et non pas les choses sur lesquelles les reflets se forment. En d’autres termes, il me semble, Foucault, à cet égard est très goethéen, au sens de la théorie des couleurs, lorsque Goethe traite des effets de lumière. Et les visibilités, ce sont les effets de lumière, tout comme les énoncés sont les effets du « il y a langage ». Et est-ce que Foucault le dira explicitement ? Oui, dans un texte très important que nous aurons à voir de près, dans le livre intitulé "Raymond Roussel", Foucault nous dit : il y a deux lumières - c’est juste ce qu’il me faut - il y a deux lumières : une lumière première, il emploie le mot « lumière première », qu’est-ce que vous voulez dire, la lumière première c’est le « il y a lumière », le « il y a de la lumière », la manière dont la lumière se rassemble, ça c’est la lumière première. Et, sous l’action de cette lumière première, il n’y a plus de choses, mais les choses se mettent à valoir pour leurs scintillements, leurs miroitements, leurs reflets. Et il félicite Raymond Roussel d’avoir construit toute son œuvre entre la lumière première et les miroitements ou scintillements.

Donc je peux dire, évidemment, voir est le second pôle du savoir, car voir raconte, à sa manière - irréductible à celle de l’énoncé - raconte à sa manière une histoire analogue. De même qu’il faut fendre les mots et les phrases pour dégager les énoncés, il faut fendre les choses et les qualités pour dégager les visibilités. Et, de même que l’on dégagera les énoncés, lorsque l’on arrivera au point de rencontre, à la jonction, à l’interférence d’un corpus et d’un rassemblement du langage, de même on découvrira les éclats, les scintillements, les miroitements, quand on arrivera à l’interaction d’un corpus physique et d’un rassemblement de la lumière. Alors les choses s’évanouiront pour laisser place aux éclats et miroitements, exactement comme les mots, les phrases s’évanouissaient pour laisser place aux énoncés. Et la gloire de Raymond Roussel, selon Foucault, c’est d’avoir fait des œuvres de deux sortes, une première partie de son œuvre - exemple textes du type du texte intitulé "La vue" où il s’agit de fendre les choses pour faire surgir les scintillements - et, autre type de textes, "Impressions d’Afrique", où il s’agit de fendre les mots et les phrases pour faire surgir les énoncés. Et ainsi Raymond Roussel, en poésie, a parcouru les deux pôles du savoir et a constitué la poésie comme savoir.

N’empêche que, maintenant, nous nous trouvons devant le troisième point. Tout ceci étant dit, nous avons les moyens de dégager les énoncés, très bien, tout comme nous avons les moyens, peut-être, de dégager les visibilités. Et bien : qu’est-ce que c’est qu’un énoncé ? Il faut que, dans notre réponse, nous rendions compte de sa différence avec les mots, les phrases et les propositions.

Nous en sommes là. Si on en arrive là, si on en arrive à ça et bien on aura fini avec « qu’est ce que savoir ? ». On en aura assez vite fini avec « qu’est que savoir ? ». Bon, est-ce qu’il y a des questions ? Est-ce qu’il y a des trucs, quoi ? Je voudrais que vous pensiez à tout ça, hein, d’ici la prochaine fois, je ne sais pas moi. Pas de truc ?

-  Question (inaudible)
-  Réponse : ça on verra, ça engage tout notre avenir. Pour le moment, il faudra d’abord que l’on assoie très fermement la différence de nature entre les deux, c’est-à-dire pourquoi il n’y a pas de forme commune. Ça on n’en est pas encore là. Il faudra bien qu’il y ait quelque chose qui les mette en rapport, vous avez raison. Et bien, si vous n’avez rien à me dire... ouais ?
-  Question (inaudible)
-  Réponse : Je ne comprends pas. Redis, redis... On est tous fatigués hein ? Tu me dis : pourquoi je ne parle pas des langues, hein ?
-  Question : [ ???] cette matière apparaît dans le monde comme les planètes [ ???]
-  Réponse : mais je crois comprendre... oui ?
-  Question : Pour la linguistique je ne comprends pas parce qu’il n’y a pas de linguistique avant ses manifestations historiques, il n’y a pas une langue qui [ ?soit ?] une matière métaphysique...
-  Réponse : mais pour Foucault non plus pour la lumière : il n’y a pas de lumière qui ne soit relative à une formation historique.
-  Question : mais c’est encore physique quand même ?
-  Réponse : non ! Non, non ! Pas pour Foucault. Pas plus que pour Goethe. Ça, si tu me dis « mais la lumière c’est une réalité physique », tu pourrais dire aussi bien « c’est une chose » ou « c’est un état de chose » etc. Foucault ne traite pas de la lumière en physicien, ça ! Ça, alors tu me diras « mais il n’a pas le droit ! »... je ne sais pas, à ce moment-là je te supplie : lis, Goethe. Il ne parle pas de la lumière en physicien. Goethe s’explique beaucoup là-dessus, il parle de la lumière et il nous dit : Newton a parlé de la lumière en physicien, moi, j’apporte sur la lumière un autre langage. Qu’est-ce que cet autre langage ? Remarque euh... Goethe emploiera le mot de « phénoménologie ». Il fait une phénoménologie de la lumière. En tout cas la lumière est, absolument pour Foucault, est absolument historique, puisque l’être physique de la lumière définissable par Newton ou définissable par Aristote fait lui-même partie d’un savoir qui est un savoir parfaitement historique. Et si tu dis : « mais même avant qu’il y ait des hommes, il y avait la lumière », et ben oui, mais il y avait des strates, il y avait des stratifications, il y avait une archéologie, il n’y avait pas d’hommes, mais c’était toujours relatif à une formation historique. Ouais, en tout cas, il ne prétend pas nous faire une physique de la lumière. Oui ?
-  Question : inaudible
-  Réponse : non, puisque il a toujours dit, et là il faut le croire [coupure]... pour rigoler. Il a dit : ce titre, il dit, je cite exactement, il a dit, il a écrit : ce titre doit s’entendre ironiquement. Il ajoute : il est évident que Les mots ne désignent pas des mots et les choses ne désignent pas des choses. On ne peut pas dire mieux : les énoncés sont autre chose que des mots et les visibilités sont autre chose que des choses. Mais alors pourquoi a-t-il appelé ça "Les mots et les choses" ? Je crois qu’il avait une raison, puisque ce serait, à la lettre, il faut comprendre le titre " du côté des mots et du côté des choses". Du côté des mots il y a les énoncés qui ne se réduisent pas aux mots et, du côté des choses, il y a les visibilités qui ne se réduisent pas aux choses.

 1- 22/10/1985 - 1


 1- 22/10/1985 - 2


 1- 22/10/1985 - 3


 2- 29/10/1985 - 2


 2- 29/10/1985 - 1


 2- 29/10/1985 - 3


 2- 29/10/1985 - 4


 3- 05/11/1985 - 1


 3- 05/11/1985 - 2


 3- 05/11/1985 - 3


 3- 05/11/1985 - 4


 4- 12/11/1985 - 1


 4- 12/11/1985 - 2


 4- 12/11/1985 - 3


 4- 12/11/1985 - 4


 5- 19/11/1985 - 1


 5- 19/11/1985 - 2


 5- 19/11/1985 - 3


 5- 19/11/1985 - 4


 5- 19/11/1985 - 5


 6- 26/11/1985 - 1


 6- 26/11/1985 - 2


 6- 26/11/1985 - 3


 6- 26/11/1985 - 4


 7- 10/12/1985 - 1


 7- 10/12/1985 - 2


 7- 10/12/1985 - 3


 7- 10/12/1985 - 4


 7- 10/12/1985 - 5


 8- 17/12/1985 - 1


 8- 17/12/1985 - 2


 8- 17/12/1985 - 3


 8- 17/12/1985 - 4


La voix de Gilles Deleuze en ligne
L’association Siècle Deleuzien