THEMES COURS
 ANTI-OEDIPE ET AUTRES RÉFLEXIONS - MAI/JUIN 1980 - DERNIERS COURS À VINCENNES (4 HEURES)
 SPINOZA - DÉC.1980/MARS.1981 - COURS 1 À 13 - (30 HEURES)
 LA PEINTURE ET LA QUESTION DES CONCEPTS - MARS À JUIN 1981 - COURS 14 À 21 - (18 HEURES)
 CINEMA / IMAGE-MOUVEMENT - NOV.1981/JUIN 1982 - COURS 1 À 21 - (41 HEURES)
 CINEMA : UNE CLASSIFICATION DES SIGNES ET DU TEMPS NOV.1982/JUIN.1983 - COURS 22 À 44 - (56 HEURES)
 CINEMA / VÉRITÉ ET TEMPS - LA PUISSANCE DU FAUX NOV.1983/JUIN.1984 - COURS 45 À 66 - (55 HEURES)
 CINEMA / PENSÉE - OCTOBRE 1984/JUIN 1985 - COURS 67 À 89 (64 HEURES)
 - CINEMA / PENSÉE + COURS 90 À 92
 - FOUCAULT - LES FORMATIONS HISTORIQUES - OCTOBRE 1985 / DÉCEMBRE 1985 COURS 1 À 8
 - FOUCAULT - LE POUVOIR - JANVIER 1986 / JUIN 1986 - COURS 9 À 25

85- 23/04/1985 - 3

image1
15.7 Mo MP3
 

Gilles Deleuze - cinéma/pensée Cours 85 du 23/04 1985 - 3 Transcription : Stéphanie Mpoyo

...Chose qui fait problème, c’est quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Ou qu’est-ce qui vient de se passer ? Qu’est ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui s’est passé à travers cet acte de parole ? Et toujours, là je le .... ..Euh...on l’avait tellement analysé il y a une année, je me rappelle que c’est une grande conception du temps alors qui appartient à Mankiewicz, toujours c’est une bifurcation. Je veux dire chez Mankiewicz, on pourrait maintenir la formule : l’acte de parole, entendu, fait voir dans l’image visuelle, une interaction. Seulement les interactions, chez Mankiewicz c’est des bifurcations. Les interactions chez Mankiewicz - c’est comme ça qu’il dit - c’est la manière dont des individus bifurquent, c’est-a-dire, se détournent l’un de l’autre, sans même s’en rendre compte. C’est des bifurcations ou se détournent du but qu’ils avaient. Il y a toujours une bifurcation, ce qui définit l’interaction, c’est la bifurcation, l’acte de parole fait voir une bifurcation. Exemple : dans celui qu’on a redonné à télé, là si vous voulez un exemple tout simple, il n’y a pas longtemps, comment il s’appelle ? oui ‘’On murmure dans la ville’’, ‘’On murmure dans la ville ‘’ ; il y a le héros qui s’en va chez le père de la jeune fille, pour expliquer au père qu’elle est enceinte, le héros est médecin, votre fille est enceinte, il veut lui expliquer, ça bifurque est : il se trouve en train de faire une déclaration d’amour à la fille et de lui demander le mariage, alors qu’elle n’est pas enceinte de lui du tout. Ça c’est la bifurcation typiquement Mankiewicz, elle s’est faîte à travers des actes de parole. Qu’est ce qui se passe ? Acte de parole : avoir une interaction dans le champ visuel où quelque chose bifurque. Il y a une bifurcation qui fait mystère. Qu’est ce que c’est cette histoire ? Qu’est ce qui s’est passé ? Il allait dire au père que : "votre fille est enceinte" et puis voila qu’il dit a la fille : "épousez moi !" Ça ne va pas tout ça, non ! À la fois ça devient plus sérieux, c’est "soudain l’été dernier".

Bon c’est un jeu d’acte de parole, moins tu es sûr, quelque chose dans la perception fait problème : qu’est-ce qu’était le fils mort ? Qu’est ce qu’il a fait ce fils ?... bon ça bifurque, ça bifurque, bien on apprendra successivement, horreur sur horreur. Lorsqu’on sait bien que quand on a appris qu’il était homosexuel, ce n’est pas encore ça la vraie bifurcation, il y a toujours une bifurcation derrière la bifurcation, alors ça donne quoi ça, ce second moment chez Mankiewicz ?

Ça donne quelque chose de formidable, c’est que, en même temps, moi ce que je présente comme successif, c’est simultané. Ce que ça donne de formidable c’est que : comme ce que fait voir l’acte de parole actuel, est toujours problématique dans la perception visuelle, il faudra un deuxième acte de parole - Cette fois ci : l’acte de parole off - pour reprendre et découvrir ce qui était donné à voir et vous aurez une circulation : de l’acte de parole inter actif - première espèce d’acte de parole - à un point problématique de la perception qui ne peut être élucidé lui-même que par un second acte de parole si bien que l’image visuelle sera entre deux actes de paroles : l’acte de parole interactif qui s’exerce sur elle , qui s’exerce plutôt en elle, l’acte de parole off qui s’exerce sur elle. Et ça fera une fantastique circulation qui sont les grands rythmes de l’œuvre de Mankiewicz ;

Si bien que déjà vous devez sentir qu’on est en train de tenir un deuxième, un deuxième acte de parole. Alors je voudrais juste conclure parce que qu’est ce que j’ai pris comme retard .... Réfléchissez à tout ça vous verrez que Mankiewicz ce serait très, très important à reprendre et c’est dans ce sens que je disais l’année dernier ou je sais plus quand - quand on s’est occupé de Mankiewicz - il y a une conception du temps : c’est le temps qui bifurque chez Mankiewicz, jamais... il y a jamais de temps linéaire chez Mankiewicz, c’est exactement comment on dit pour un cheveu fourchu c’est toujours... le temps c’est un cheveu fourchu chez Mankiewicz. Le temps, il se définit par les instants de bifurcations. Alors ça fait...c’est une conception extraordinaire du temps, c’est la conception du temps la moins linéaire que je connaisse au cinéma, celle de Mankiewicz, et c’est à cause de ce jeu, vous voyez !

Ce jeu où finalement l’interaction des individus c’est toujours une bifurcation, ça marque toujours une bifurcation. La jeune fille dans « soudain l’été dernier » un chef- œuvre de Mankiewicz.... la jeune fille découvrira qu’elle sert d’appât, bon qu’elle sert d’appât à son cousin pour attirer les garçons. Mais qu’est ce qu’elle a encore à découvrir à part ça ? C’est en premier, elle croyait vaguement que son cousin l’aimait. Bon là ça fait une bifurcation dans... ! C’est les garçons, les garçons.., ! Il y a quelque chose d’autre, Il y a quelque chose d’autre, ça elle pourrait le dire, elle pourrait s’y faire, mais il y a quelque chose encore plus atroce. Quoi ? Qu’est ce que ça va être ? Et c’est dans la progression des actes des paroles que, petit à petit, l’autre parole, la parole off va suggérer : un quelque chose de tellement abominable, de tellement indicible que, on ne peut pas le dire. Je vous le dirai volontiers si vous me donnez cinq sous, et même si on le dit, même si on le dit ça ne vaut pas, il suffit d’aller voir le film j’espère pour comprendre. Et bien je voudrais terminer très vite.

Voila ! Je recommence. Il n’y a plus d’image lue, sauf par simple résidu dans ce premier état du parlant, mais il ya composante sonore et parlante ; Toutefois cette composante sonore et parlante... cette composante sonore et parlante est entendue, il ne s’agit pas de dire quelle n’est pas entendue.. Vous comprenez ce que je veux dire c’est « en tant qu’entendue » qu’elle reste subordonnée à l’image visuelle. Elle reste encore subordonnée à l’image visuelle, par ce qu’elle dépend des adhérences de cette image. Même en passant dans le hors champ - ce que nous verrons la prochaine fois - elle ne peut pas faire oublier que le hors champ est une dépendance du champ visuel, que le hors champ est visuel même quand il n’est pas vu. Donc il faut dire que c’est une composante sonore de l’image visuelle, qui va faire "voir" dans l’image quelque chose de nouveau. En fonction de ceci, l’image visuelle devient comme lisible, c’est-à-dire acquiert une qualité nouvelle, elle devient lisible en tant que visuelle, lisible en tant que vue. Tandis que dans lemuet, l’image lue elle était lue en tant que lue : c’était l’intertitre, c’est tout à fait différent.

Dernier point, je ne vais plus en pouvoir... (Silence prolongé)......aie, aie !....il y avait un point essentie ! ah oui !...dernier point.., on pourra dire aussi bien alors, de ce point de vue, que la composante entendue, que la composante parlante a trois propriétés, ou peut avoir trois propriétés.

-  Elle fait voir... On vient de le développer, des interactions, des bifurcations, etc.... Saisie comme point problématique dans une situation de circonstance, je crois que ça problématise toute l’image visuelle, c’est pour ça qu’elle devient lisible l’image visuelle. Donc elle est elle-même, elle fait voir quelque chose.

-  Deuxième point elle est elle même vue, l’acte de parole est lui même vu d’une certaine manière. Qu’est ce que je veux dire : pensez au muet ! Dans le muet, Il y avait d’étranges et très émouvants équivalents de l’élément sonore. Je prends trois exemples : les jets lumineux, les jets de lumières violentes dans « Métropolis » de Lang qui valent d’une certaine manière pour des sirènes. Mais un cas plus beau, le coup de sifflet de la mauvaise femme, dans ‘’Aurore’’ de Murnau, on la voit siffler, et l’homme qu’elle détourne de son devoir, a à chaque fois un sursaut. L’ image est splendide du sifflet au coup de sifflet, au sursaut du coup de sifflet qu’on n’entend pas, au sursaut de l’homme, l’image splendide et c’est une manière (Inaudible) Tabou de Murnau donnera aussi des espèces d’équivalences optiques du son. Mais là qu’est ce qu’on fait ? L’équivalence optique est gagnée dans la mesure où on donne une espèce de présentation, de représentation du chemin parcouru par le son. Par exemple dans Murnau pour avoir indiqué le grossissement de l’appel du guetteur qui annonce l’arrivée du navire, il y a une série de gros plans ; ou bien il y a le trajet d’un projecteur de Lang.

Bien, avec le parlant c’est très différent, évidemment, parce que cette fois-ci, c’est la voix ...que l’on voit se frayer un chemin dans l’espace. C’est dans ce sens que je dis la voix se fraye un chemin dans l’espace et on la voit, elle est vue.... elle est vue... Pas toujours, vous me direz non, souvent la voix n’est pas vue ! Elle est vue dans toutes les situations qui précisément sont non théâtrales et qui théâtralement seraient nulles où elle rencontre des difficultés à se faire entendre, quand elle est couverte par d’autres bruits et on verra que c’est le cas général au cinéma. Là, la voix est toujours couverte par d’autres bruits, à ce moment là, la voix, essaye de se frayer un chemin dans l’espace et en l’âme, c’est comme une espèce de vision de ce qu’on entend. On ne cesse pas de l’entendre, mais on voit ce qu’on entend. On a touché un sens mais il y aurait toutes sortes d’autres films.

Deux exemples que je veux donner très vite pour ceux qui se rappellent du film : « la femme à abattre » de Walsh : Il y a la situation du policier qui doit d’urgence prévenir, il y a une jeune fille sur le marché, dans un marché ou dans un lieu public qui est poursuivie par des bandits. Il faut la prévenir d’urgence, de se cacher tout de suite, de téléphoner et de trouver une cabine téléphonique et de prévenir la police de l’endroit où elle est. Puisqu’ils ne savent pas où elle est dans le marché et il y a l’inimitable voix de Bogart qui est une voix très, très déjà neutralisée, qui est une voix, on dirait, blanche. Mais pas au sens Bresson, mais au sens d’une arme blanche, il y a le policier Bogart qui prend, qui prend le micro et qui fait son discours au marché. Et on voit la voix, on voit la voix diffractée, aller dans toutes les directions et atteindre la fille à cinq cent mètres de là, à quatre cent mètres de là, qui tout d’un coup se pétrifie. Là on voit la voix se frayer son chemin...moi je dis, c’est une situation proprement d’acte de parole cinématographique.

Autre exemple encore plus, alors très connu, le Hitchcock : « l’homme qui en savait trop ».. lorsque le petit garçon est emprisonné par les espions et qu’il est caché dans une chambre de l’ambassade où la maman décide de chanter, elle va chanter la pénible chanson « que sera sera »... et seulement ce qui est réussi par Hitchcock, ce que Hitchcock n’a évidemment pas raté, ce que la camera l’aide évidemment voila, on voit la voix ... elle hésite, elle prend un couloir, elle recule avec la camera, et c’est vraiment la voix qu’on voit monter l’escalier, fouiller une chambre vide etc.... et enfin atteindre la bonne chambre c’est-à-dire là où l’enfant l’entend, il a mis très longtemps à l’entendre. Là, Hitchcock n’a pas raté ce truc. Cette fois ci, il ne s’agit pas, vous comprenez, de reconstituer l’entendu avec le chemin supposé parcouru par le son, il faut filmer la parole comme quelque chose de visible. Et là, Alain Philippon dans un film, dans un film dont j’aurai l’occasion de parler : « Beyrouth la rencontre », c’est un très bon film, dit quelque chose qui à mon avis vaut pour tous le « parlant », Alain Philippon dit dans les « Cahiers du cinéma » : ‘’on voit véritablement la parole se frayer un difficile chemin au travers des ruines, il s’agit de filmer - alors c’est cela qui m’intéresse - il s’agit de filmer la parole comme quelque chose de visible, comme une matière en mouvement.’’ On ne peut pas dire mieux !

-  Troisième et dernier point, enfin, comme cela a été dit, la voix à son tour, voit dans le premier stade du parlant. Non seulement elle fait voir, elle est vue mais elle voit ...donc on a tout ce qu’il faut. Qu’est ce que c’est que la voix qui voit ? (commentaire sur un étudiant : » c’est Richard ...mais tu fais un bruit de bébé » ...rires « de petit enfant, de tout petit enfant » » je me disais il y a un petit enfant là et mon cœur déjà s’apitoyait » mais enfin tu as passé l’âge de dormir comme ça »... » J’ai bien vu un petit garçon « etc. ..... Je termine avec cette fameuse ‘’voix qui voit‘’. Dans son livre sur « La voix au cinéma », Michel Chion en fait une analyse très satisfaisante et je vous renvoie à ce livre.

Mais justement ça nous permet de conclure, bien qu’est ce qu’une voix qui voit ? C’est ces ‘’voix’’ de toute puissance, de tout savoir et de tout voir. La ‘’voix qui voit’’, c’est la voix dans le testament du Docteur Mabuse. La voix qui sait tout, la voix qui peut tout, la voix qui voit tout. Mankiewicz, en fait un très grand usage de la voix qui sait tout, qui voit tout, la voix du fantôme, vous trouverez encore dans l’admirable « Splendeur des Amberson » vous trouverez encore une voix off qui sait prévoir, voir. Une voix voyeuse.... la voix voyeuse c’est typiquement, sans doute, une des premières fois où elle apparaît dans l’histoire du cinéma, ça doit être sans dans le testament du Docteur Mabuse, j’en suis pas sûr mais bien, il analyse ça très bien Michel Chion, pourquoi ? Parce que vous comprenez bien que la voix qui voit tout, elle ne peut être que off elle, elle ne peut être que off sauf, sauf un cas où en effet, il y a un fantôme qu’on voit dans l’image visuelle même... et pourtant il peut y avoir circulation dans le testament du Docteur Mabuse, Michel Chion met très bien en jeu la circulation.... Chaque fois les héros croient que la voix est derrière le rideau, c’est-à-dire dans l’espace d’à coté, il est déjà off. Mais à ce titre, il y a encore une voix relative, elle est à coté, ils ouvrent le rideau il y n’a que les instruments qui reproduisent cette voix qui est toujours ailleurs. Cette fois alors elle est dans un ailleurs beaucoup plus absolu, c’est dans ce sens qu’elle voit tout et sait tout. Et puis enfin, elle sera identifiée à quelqu’un dans le film mais cette identification finale n’enlève pas le mystère, il le montre très bien, il n’enlève pas le mystère des deux autre voix, la circulation, voix off un, voix off deux, voix in, tout y est, là, sans que un moment annule l’autre. Alors il faut dire que c’est cette première conclusion à laquelle je voulais arriver :

-  L’acte de parole, dans le premier état du cinéma, nous fait voir quelque chose, est lui-même vu, et voit lui-même quelque chose - c’est déjà vrai pour Mankiewicz. Il "voit" quelque chose.

A partir de ces données qu’est ce qui se passe ? Puisque nous savons que nous tenons déjà à l’issue de cette première analyse, nous tenons une seconde espèce d’acte de parole. Nous avons dégagé les actes de paroles interactifs mais nous sommes sur le chemin d’un deuxième, d’une deuxième espèce d’acte de parole qu’on pourrait appliquer là par pure commodité : les actes de paroles réflexifs. Je peux, je vois, je sais tout, je me rappelle. La voix du souvenir, la voix du commentaire, la voix etc...Qu’on grouperait là sous le terme, sous ce terme décevant de réflexion pour aller plus vite, les actes de paroles réflexives. Donc on en est là mais la prochaine fois je préviens que j’aurai, que j’aurai alors besoin de beaucoup d’aide parce que j’aurai à aborder le problème plus important du rapport avec musique.

 67- 30/10/84 - 1


 67- 30/10/84 - 2


 67- 30/10/1984 - 3


 67- 30/10/1984 - 4


 67- 30/10/1984 - 5


 68- 06/11/1984 - 1


 68- 06/11/1984 - 2


 68- 06/11/1984 - 3


 69-13/11/1984 - 1


 69- 13/11/1984 - 2


 69- 13/11/1984 - 3


 70- 20/11/1984 - 1


 70- 20/11/1984 - 2


 70- 20/11/1984 - 3


 71- 27/11/1984 - 1


 71- 27/11/1984 - 2


 72-11/12/1984 - 1


 72- 11/12/1984 - 2


 72- 11/12/1984 - 3


 73-18/12/1984 - 1


 73- 18/12/1984 - 2


 73- 18/12/1984 - 3


 74-08/01/1985 - 1


 74- 08/01/1985 - 2


 74- 08/01/1985 - 3


 75-15/01/1985 - 1


 75- 15/01/1985 - 2


 75- 15/01/1985 - 3


 76-22/01/1985 - 1


 76- 22/01/1985 - 2


 76- 22/01/1985 - 3


 77-29/01/1985 - 1


 77- 29/01/1985 - 2


 77- 29/01/1985 - 3


 78- 05/02/1985 - 2


 78- 05/02/1985 - 1


 78- 05/12/1985 - 3


 79-26/02/1985 - 1


 79- 26/02/1985 - 2


 79- 26/02/1985 - 3


 80-05/03/1985 - 1


 80- 05/03/1985 - 2


 81-12/03/85 -1


 - 12/03/1985 - 2


 81- 12/03/85 - 3


 82- 19/03/1985 - 1


 82- 19/03/1985 - 2


 82- 19/03/1985 - 3


 83-26/03/1985 - 1


 83- 26/03/1985 - 2


 83- 26/03/1985 - 3


 84- 16/04/1985 - 3


 84- 16/04/1985 - 2


 84- 16/04/1985 - 1


 85-23/04/1985 - 1-


 85- 23/04/1985 - 2


 85- 23/04/1985 - 3


 86- 30/04/1985 - 1


 - 30/04/1985 - 2 -


 86- 30/04/1985 - 3


 87- 07/05/1985 - 1


 87- 07/05/1985 - 2


 87- 07/05/1985 - 3


 88- 14/05/1985 - 1


 88- 14/05/1985 - 2


 88- 14/05/1985 - 3


 89- 21/05/1985 - 1


 89- 21/05/1985 - 2


 89- 21/05/1985 - 3


La voix de Gilles Deleuze en ligne
L’association Siècle Deleuzien