THEMES COURS
 ANTI-OEDIPE ET AUTRES RÉFLEXIONS - MAI/JUIN 1980 - DERNIERS COURS À VINCENNES (4 HEURES)
 SPINOZA - DÉC.1980/MARS.1981 - COURS 1 À 13 - (30 HEURES)
 LA PEINTURE ET LA QUESTION DES CONCEPTS - MARS À JUIN 1981 - COURS 14 À 21 - (18 HEURES)
 CINEMA / IMAGE-MOUVEMENT - NOV.1981/JUIN 1982 - COURS 1 À 21 - (41 HEURES)
 CINEMA : UNE CLASSIFICATION DES SIGNES ET DU TEMPS NOV.1982/JUIN.1983 - COURS 22 À 44 - (56 HEURES)
 CINEMA / VÉRITÉ ET TEMPS - LA PUISSANCE DU FAUX NOV.1983/JUIN.1984 - COURS 45 À 66 - (55 HEURES)
 CINEMA / PENSÉE - OCTOBRE 1984/JUIN 1985 - COURS 67 À 89 (64 HEURES)
 - CINEMA / PENSÉE + COURS 90 À 92
 - FOUCAULT - LES FORMATIONS HISTORIQUES - OCTOBRE 1985 / DÉCEMBRE 1985 COURS 1 À 8
 - FOUCAULT - LE POUVOIR - JANVIER 1986 / JUIN 1986 - COURS 9 À 25

58- 20/03/1984 - 3

image1
20.5 Mo MP3
 

Gilles Deleuze vérité et temps cours 58 du 20/03/1984 - 3 transcription : Laura Cecilia Nicolas / correction : Désirée Lorenz

C’est curieux ça. C’est même généralement le contraire. La distinction c’est l’analyse. La synthèse c’est ce qui réunit. C’est bizarre, ça fait partie aussi des étonnantes découvertes néo-platoniciennes. C’est par la synthèse que ça se distingue. C’est par la synthèse que la distinction arrive au pronominal. Le « se distinguer » : peut être que les choses distinguent, « ta-alla » ! Peut être que ça, ça renvoie à l’analyse. Mais le « se distinguer » comme archè, ça c’est la synthèse elle-même.

Pourquoi ? Pourquoi le « nûn », le « maintenant » ? Pourquoi le maintenant de l’éternel, le maintenant compris dans l’éternel, tout comme chaque degré de puissance est compris dans l’aiôn. Comment le nûn est-il une synthèse ? On l’a vu. Chaque nûn en tant que degré de puissance qui se distingue du dedans ;, l’art de se distinguer du dedans ! Il se distingue du dedans. Comment ? Il se distingue du dedans des autres degrés de puissance par deux mouvements simultanés : le mouvement par lequel des puissances suivantes en procèdent, le mouvement par lequel il se retourne et se convertit vers les puissances précédentes. Voilà son art de se distinguer. En tant que des puissances suivantes en procèdent et en tant qu’il se retourne lui-même vers les puissances précédentes, il se distingue des puissances précédentes et des puissances suivantes.
-  Le mouvement par lequel il se tourne vers les puissances suivantes, appelons-le projection, projet. Il se projette. Il se protend, protention. Il s’élance.
-  Le mouvement par lequel il se retourne vers les puissances précédentes, la convection, appelons-la rétention, recueillement, mémoire. En d’autres termes, dans le « se distinguer » chaque degré de puissance en tant que nûn distingue en acte et constitue ce qu’il distingue : un passé et un futur.

Qu’est-ce que le temps ? Le nûn ne présuppose pas le temps. On l’a vu. Le temps est le produit de la distinction par le nûn d’un futur et d’un passé dans le nûn. Le temps est le produit de la distinction interne d’un futur et d’un passé dans le maintenant. Le passé renvoyant à la conversion, le futur renvoyant à la procession. S’élancer vers, se retourner vers.
-  En d’autres termes, le temps est le produit de la synthèse effectuée par le nûn.

Qu’est ce que la synthèse ? C’est la distinction dans le temps... non, pardon, j’ai fait un contresens... c’est la distinction dans le maintenant d’un passé et d’un futur. Et à chaque niveau, pour chaque nûn, pour chaque degré de puissance, pour chaque puissance, il y aura constitution du temps, il y aura constitution synthétique du temps. Et la constitution synthétique du temps, c’est l’acte par lequel le nûn se divise en un passé et un futur. Le passé et le futur ne sont pas des dimensions d’un temps préexistant. Le passé et le futur sont l’expression de la distinction interne propre au nûn, propre au maintenant.

Qu’est ce qu’il va nous montrer ? C’est très simple. Qu’est que c’est ce passé et ce futur ? Ce passé de la conversion et ce futur de la procession. C’est-à-dire... faudra dire... le nûn, en tant qu’il se divise en passé et en futur, c’est le temps originaire. C’est le temps originaire ! Qu’est que cela veut dire ça ? Pourquoi temps originaire ? C’est tout simple. Le temps, pourquoi c’est du temps originaire ? C’est peut-être bien un autre temps. Mais un temps qui va découler du temps originaire. Parce que pour le premier moment il y a quelque chose de très frappant. J’ai parlé de passé et de futur. Mais, quand c’est le nûn qui se divise en passé et futur, je dois dire qu’il se divise en passé à l’état pur et futur à l’état pur. Qu’est-ce que ça veut dire « un pur futur » et « un pur passé » ? Ça veut dire que le passé et le futur sont des formes. Ben oui c’est des formes !

Avant que je puisse dire - là écoutez-moi c’est la dernière chose difficile à comprendre pour aujourd’hui - avant que je puisse dire quelque chose est passé - là c’est un point qui n’a pas vieilli, je crois que l’on ne peut même pas le discuter ça, seulement ça change toute la vie quand on comprend ça, c’est pas matière à discussion, il n’y a pas de philosophes qui puissent dire autre chose, tout le monde est d’accord là-dessus ? - avant que je puisse dire quelque chose de passé, il faut qu’il y ait une forme du passé.

D’où ça viendrait le passé ? D’où ça vient le passé ? Si vous me répondez : « Beh, le passé ce n’est pas compliqué, c’est un ancien présent. C’est un présent qui n’est plus. » Non, pas du tout. Je n’ai pas parlé de présent. Le nûn c’est pas le présent. On l’a vu. Tout à fait autre chose que le présent ! Mais supposez que quelqu’un de pas philosophe dise : « Beh oui le passé c’est l’ancien présent ! » Non. Non, c’est un présent qui n’est plus. Bien entendu il n’est plus. Je me demande à quelles conditions je peux le saisir comme passé ? A quelles conditions je peux saisir l’ancien présent comme passé ? Même chose de l’autre coté.

Est-ce que je peux dire : « le futur c’est le présent à venir ? » Pas du tout, je ne peux pas dire ça. Le présent à venir, c’est un passé et c’est un présent qui n’est pas encore. Un point c’est tout. A quelles conditions je peux (inaudible) le futur ? A quelles conditions je peux traiter l’ancien présent comme un passé et le présent à venir comme un futur ? C’est-à-dire, à quelles conditions puis-je traiter le présent qui n’est plus comme un passé et le présent qui n’est pas encore comme un futur ? Réponse : à condition que je dispose d’une forme de présent et d’une forme de futur, que je pourrai appliquer d’une part, au présent qui n’est pas encore, d’autre part, au présent qui n’est plus. Si la forme du passé ne nous vient pas d’ailleurs, je ne dirais jamais que l’ancien présent est passé. Je n’aurais pas l’occasion puisqu’il sera plus le temps. Pour que je puisse dire : « c’est du passé », il faut que l’idée de passé vienne d’ailleurs. D’où me vient l’idée de passé ? D’où me vient l’idée de présent ? En d’autres termes, dans l’idée de futur, il y a un passé pur et un futur pur. Et qu’est-ce qu’un passé pur et un futur pur ? C’est pas difficile.
-  Un futur pur c’est un futur qui ne sera jamais présent.
-  Un passé pur c’est un passé qui n’a jamais été présent.

C’est-à-dire une pure forme : forme du passé, forme du futur. En d’autres termes, je ne peux traiter un ancien présent comme un passé que parce que je dispose de l’idée d’un passé qui n’a jamais été présent. Si je n’avais pas l’idée d’un passé qui n’a jamais été présent, jamais les anciens présents je ne pourrais les saisir comme passé.

Ça les grecs, ils le savent depuis le début, ils le savent depuis Platon. Car Platon avait toujours dit : « la mémoire elle se fonde sur quelque chose de plus profond qu’on appelle la réminiscence ». Il disait : « la réminiscence, c’est ce dont je me souviens comme l’ayant vu dans une autre vie. » Mais, à ce moment-là, tous les grecs rigolent. Ils savent que c’est une manière de parler, c’est-à-dire un mythe, à un moment où on ne croit plus au mythe et il y a un moment qu’on ne croit plus au mythe. Pour Platon c’est nécessaire de parler comme ça. Parce que parler c’est très difficile, les idées c’est compliqué. Il faut inventer un langage. Il peut s’exprimer que comme ça ! Ce qu’il veut dire en fait, c’est que la réminiscence c’est le souvenir d’un passé qui n’a jamais été présent. Alors mythologiquement, ça se traduit par : souvenir d’un présent ou souvenir de quelque chose qui était présent dans une autre vie. Mais en fait il veut dire évidemment quelque chose de beaucoup plus rigoureux. A savoir : jamais les présents, jamais les anciens présents de votre vie vous ne pourriez les saisir comme passé, si vous ne disposiez pas d’un passé comme idée pure, comme forme pure, et la forme pure du passé, c’est évidement un passé qui n’a jamais été présent. Il faut que vous disposiez de la forme du passé pour appréhender les anciens présents comme passés. Aussi bien que je recommence :
-  il faut que vous disposiez d’un passé qui n’a jamais été présent pour appréhender les anciens présents comme passé. Lumineux ! Même chose pour le futur.

L’âme c’est la synthèse, ou le nûn plutôt. Le nûn, le maintenant, c’est la synthèse qui produit le temps. Si vous préférez, c’est la synthèse du temps. C’est la constitution du temps originaire. Et qu’est-ce que le temps originaire ? Donc vous voyez que synthèse et distinction ne font qu’un, ils se confondent absolument. Qu’est-ce que la synthèse originaire ? Et bien, c’est la distinction d’un passé et d’un futur dans chaque nûn, dans chaque "maintenant".

Vous comprenez un petit peu ou ça va pas du tout, là ? Dès lors, on a le début de notre réponse. L’âme en effet produit le nombre ou la mesure de la quantité intensive parce que dans son activité synthétique, elle constitue un temps originaire qui mesure l’ intensité. D’où la question fondamentale : mais alors, qu’est-ce que veut dire « un temps plus long qu’un autre » ? Pas difficile. Un temps plus long qu’un autre, renvoie à ceci : c’est que le temps, c’est "l’extension" qui correspond à l’intensité. Qu’est-ce c’est que cette extension ? L’extension qui correspond à l’intensité, c’est l’étendue du passé et du futur qui correspond à chaque nûn. Un temps sera dit plus long qu’un autre lorsque le nûn correspondant produira un passé et un futur plus grands qu’un autre nûn. Il y aura ainsi des temps plus ou moins lents.

Un texte admirable moderne reprend tout cela et je vous demande instamment de le prendre aussi dans la liste des lectures que je vous ai proposées. Texte admirable intitulé « L’art poétique » de Paul Claudel. C’est un texte qui n’a que quelques pages, une quarantaine de pages. Très bizarrement, je ne comprends pas pourquoi - mais je n’ai pas lu l’introduction, ils l’expliquent peut être dans l’introduction - il n’est pas repris dans l’œuvre en prose de Claudel publiée dans « La Pléiade ». Alors c’est très curieux ça, alors que c’est un des plus beaux textes en prose de Claudel. Pourquoi, ils l’expliquent pas peut être. Peut-être qu’ils prévoient un second tome, je ne sais pas, je n’ai pas lu l’introduction.

Mais ce texte admirable « Art poétique » - à la fois Claudel est un très grand poète - mais vous voyez que, vous ne serez pas étonnés qu’il n’y ait pas une phrase sur la poésie dans ce texte. En revanche ce texte est mis sur le signe de Saint Augustin. Saint Augustin il en connait un bout dans le néoplatonisme. Même s’il lui fait subir des changements très importants. « Art poétique » c’est le retour au thème plotinien, néoplatonicien, de la poiesis. De cette action-création qui est précisément la synthèse. Et je vous lis... il fait précédé son texte très beau d’un résumé encore plus beau dont il le conçoit vraiment d’une manière humoristique comme une espèce de leçon. C’est un traité ! « L’art poétique » est fait de trois traités, dont le premier, celui qui m’intéresse, s’intitule « Connaissance du temps ». Et c’est un grand texte sur le temps. Et je lis quelques passages du résumé du texte, résumé fait par Claudel lui-même :

« La différence génératrice [Je pique des mots comme ça. Mais vous n’avez plus de peine à comprendre. La différence génératrice c’est la distinction interne, c’est l’acte du nûn.] L’espace où le dessin finit [Dessin comme dessiner. L’espace où le dessin finit], le temps où le dessin qui est en train de se faire.

[Là aussi, faut faire attention ! Parce que si vous n’étiez pas passés par Plotin, vous vous diriez : « Mais c’est du Bergson ! Claudel est influencé par Bergson ! La fameuse distinction du « fait » et du « en train de se faire ». » Rien du tout. Piège. Abominable piège. Ne tombez pas dedans, surtout. Du coup ça nous donne, même raisonnement pour Bergson que pour Kant, on dit souvent : « Ah oui, la distinction bergsonienne entre le « tout fait » et le « en train de se faire » ! Si Bergson nous avait dit que ça ! Ça ce serait rien du tout que de dire ça. Ceux qui nous ont dit ça et qui l’ont dit pleinement et qui l’ont dit une fois pour toutes, pas besoin de le répéter, c’est les néo-platoniciens. Donc je reprends toujours mon thème : si Bergson nous dit quelque chose de nouveau, et Dieu qu’il nous dit des choses nouvelles, ce n’est pas sur le « tout fait » et le « en train de se faire ». Ce sera évidement ailleurs, on n’a pas le choix. Car le « tout fait » et le « en train de se faire », Claudel le sait bien, ça vient des néo-platoniciens et de Saint Augustin.

L’espace où le dessin finit - c’est-à-dire le dessin une fois fait- c’est le domaine des « ta-alla ». La distinction extérieure, extrinsèque. La différence génératrice, ou le dessin qui est en train de se faire, c’est l’ « hétéro tès », la distinction interne, le « se-distinguer ». Et Claudel enchaine : « Le dessin qui est en train de se faire en un mouvement universel qui est le temps. » On ne peut pas dire mieux, on ne peut pas résumer mieux la différence génératrice, où le dessin en train de se faire, c’est-à-dire la distinction interne, voilà ce qu’est le temps. Qui reçoit sa genèse du nûn, dans le nûn, à savoir l’acte puisant de la distinction en train de se faire. C’est du pire néo-platonisme. Et il continue : « L’origine du mouvement est le frémissement de la matière au contact d’une réalité différente. L’esprit, la chute à zéro : et ici éclate quelque chose qui va être fondamental pour nous la prochaine fois] : la peur de Dieu. » Qu’est-ce qu’il veut dire là ? Et enfin, l’argument, enfin le résumé se termine par : « Le passé est la somme sans cesse croissante des conditions du futur. » Autant dire que dans la synthèse génératrice du temps, qui consiste dans la distinction du passé et du futur dans le nûn, il y a primat du

(coupure)

Peu importe, on n’a pas le temps. Ce sur quoi je veux juste insister c’est que : la peur de Dieu ! Quelle merveille, la peur de Dieu ! Il fallait un converti comme Claudel pour pouvoir retrouver, pour ressusciter cette notion-là : la peur de Dieu. Et bien la peur de Dieu, qu’est-ce que ça peut être ? Beh prenons la même si on n’est pas doué pour ça. Qu’est-ce que c’est alors ? On aura toujours l’occasion d’avoir peur de Dieu. Et la peur de Dieu (inaudible). Non, c’est pas drôle, c’est pas drôle du tout, mais on comprend. Mais Dieu c’est ce qui ne cesse à travers tous les nûns et dans l’éternité d’opérer la chute idéale. Mais voilà qu’on sent qu’avec cette histoire du temps, la chute idéale, c’est rien la chute idéale, c’est la chute de la lumière, c’est la chute des anges. Mais c’est pas le diable. Mais voilà que la chute idéale elle se double. Elle va se doubler de plus en plus d’une chute réelle et qu’il n’y a pas de chute idéale sans chute réelle.

Autant le traduire en termes de temps, il n’y aura pas synthèse productrice d’un temps originaire, sans que ne soit lâché dans la nature un temps dérivé et un temps dérivé (inaudible) Là, on ne va pas rigoler. Fini de rire. La chute réelle double une chute, la chute idéale, la peur de Dieu. En d’autres termes, on a le même mouvement : du temps comme mesure de la quantité intensive va naître une anomalie fondamentale, tout comme du temps mesure de la quantité extensive naissait une anomalie fondamentale.

C’est par là que nos deux études se rejoignent strictement. Simplement l’anomalie qui naissait de la quantité extensive et du temps comme mesure de la quantité extensive, c’était quoi cette anomalie ? On l’avait très bien assignée, très bien si j’ose dire, on avait dit que c’était la crise. C’était la crise de la physique, de la politique, de la cité et de l’économique. C’était la grande crise, c’était la grande crise mondiale. Forcement puisque c’était le mouvement monde que le temps mesuré. Et bien lorsqu’on va considérer le temps comme mesure du mouvement intensive de l’âme, il va en naître une anomalie non moins terrible, peut être plus terrible encore. Et ce ne sera plus la crise, ce sera la peur.

Ce sera le temps de la peur, et non plus le temps de la crise. Et ce sera la peur de l’âme et non plus la crise du monde. Si bien qu’il n’y aura qu’une manière de s’en sortir : casser tout ça, casser tout ça, faire surgir, et prendre pour règle le temps anomale, accepter le temps anomale, épouser le temps anomale. A quel prix ? Pour vaincre la peur, pour vaincre la crise. A ce moment-là il faudra, mais le cœur saignant, se détourner de Plotin et se détourner de Platon, et se détourner d’Aristote, et se détourner de Saint-Augustin. Alors quoi ? Faire la réforme, devenir luthérien, calviniste. Ça ne sera pas la joie. Faudra essayer ça ! Emmanuel Kant.

Mais enfin, on n’a pas fini avec Plotin. Donc, j’en suis exactement à ceci :
-  cette synthèse du temps originaire, comment va-t-elle entraîner la peur ?
-  Comment va-t-elle opérer elle-même et comment va-t-elle entraîner la peur ?

Et ça peut être qu’on comprendra mieux en passant du néo-platonisme à Saint Augustin. C’est ce qu’on fera très vite la prochaine fois puisqu’on fera cette fin et puis Kant très vite. Voilà. N’oubliez pas ma petite histoire du galop.

 45-08/11/83 - 1


 45- 08/11/83 - 2


 46- 22/11/83 - 1


 46- 22/11/83 - 2


 46- 22/11/83 - 3


 47-29/11/83 - 1


 47- 29/11/83 - 2


 47- 29/11/83 - 3


 48-06/12/83 - 1


 48- 06/12/83 - 2


 48- 06/12/83 - 3


 49-13/12/83 - 1


 49- 13/12/83 - 2


 49- 13/12/83 - 3


 50-20/12/83 - 1


 50- 20/12/83 - 2


 50- 20/12/83 - 3


 51-10/01/1984 - 1


 51- 10/01/1984 - 2


 51- 10/01/1984 - 3


 52- 17/01/1984 - 1


 52- 17/01/1984 - 2


 52- 17/01/1984 - 3


 53-24/01/184 - 1


 53- 24/01/1984 - 2


 53- 24/01/1984 - 3


 54- 31/01/1984 - 1


 54- 31/01/1984 - 2


 54- 31/01/1984 - 3


 55- 07/02/1984 - 1


 55- 07/02/1984 - 2


 55- 07/02/1984 - 3


 56- 28/02/1984 - 1


 56- 28/02/1984 - 2


 56-28/02/1984 - 3


 57-13/03/1984 - 1


 57- 13/03/1983 - 2


 57-13/03/1984 - 3


 58- 20/03/1984 - 1


 58- 20/03/1984 - 2


 58- 20/03/1984 - 3


 59- 27/03/1984 - 1


 59- 27/03/1984 - 2


 59- 27/03/1984 - 3


 60-17/04/1984 - 1


 60- 17/04/1984 - 2


 60- 17/04/1984 - 3


 61-24/04/1984 - 1


 61- 24/04/1984 - 2


 61- 24/4/1984 - 3


 62-15/05/1984 - 1


 62- 15/05/1984 - 2


 62- 15/05/1984 - 3


 63- 22/05/1984 - 1


 63- 22/05/1984 - 2


 63- 22/05/1984 - 3


 64-29/05/1984 - 1


 64- 29/05/1984 - 2


 64- 29/05/1984 - 3


 65-05/06/1984 - 1


 65- 05/06/1984 - 2


 65- 05/06/1984 - 3


 66-12/06/1984 - 1


 66- 12/06/1984 - 2


 66- 12/06/1984 - 3


La voix de Gilles Deleuze en ligne
L’association Siècle Deleuzien