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 Gilles Deleuze - Cinéma cours 50 du 20/12/83 - 3 transcription : Daniel Rayburn et Thibault Masset. Ce qui est cette composition de perspective, c’est ça que l’on appellera le nomos. Il y a pas d’être, il y a pas de nature, il n’y a pas de fusis, il y a que du nomos. Et c’est comme ça (inaudible) Protagoras. 
 Et dans "Moby Dick" alors, dans "Le grand escroc" vous trouverez le tableau fantastique de ces discours. 
Mais dans "Moby Dick", il y a ce qu’il appelle « le désespoir sans façon » mais cette fois sur un bateau. Où là, c’est bien le discours de l’homme ordinaire. C’est un pauvre marin, comme quoi ce discours a plusieurs facettes. C’est Protagoras quand on l’a mis sur un navire et qu’il a le mal de mer.
 Vous savez comme quand le matin on se lève dans le discours ordinaire, et puis on reçoit un coup énorme sur la tête, et là qui vous ouvre, on se retrouve en sang. Et puis on se dit « Ah ben alors ça, la journée commence bien. C’est bien, ce que dit Melville. 
« Tout et la mort comprise, tous cela ne lui semble que des effets malicieux de bonne humeur, des bourrades dans les côtes qui lui sont données par l’inexplicable et invisible vieux farceur. »
 Tout à coup, ce à quoi l’on croyait, on était Empédocle, on y allait à fond et puis à un moment on dit « mais qu’est-ce que je fais là »... qu’est ce que je fais là ? C’est le réveil de Don Quichotte, qu’est ce que je fais là ?.. partie de la farce. « Il n’y a rien comme la... » Alors là il (inaudible) Moby Dick, « Il n’y a rien comme les périls de la chasse à la baleine, pour faire naître ce genre de philosophie géniale et de désespoir sans façon. Et c’est ainsi que je commençais à considérer le voyage et son but, la grande baleine blanche. » Désespoir sans façon finalement, rien n’a d’importance, ça ne peut pas être si grave que ça. Voilà, ça. Je dis juste s’il avait un endroit ou le placer, le sophiste Protagoras, ça serait peut-être là. A ce niveau du nomos, de la composition des perspectives. 
 
 Et il arriva bien des siècles après un Hermann Melville, de faire un roman court et très beau : "Billy Budd". "Billy Budd" qui a pour un héros, là je cite Melville même : « un dépravé par nature ». Le chef mécanicien du bateau qui répond au nom de Mac Claggart. 
Et notamment, Melville - je n’ai plus le temps de lire les textes mais lisez ce un roman tout court qui est aussi un chef d’œuvre de Melville, Melville explique que c’est « un dépravé par nature ». Et il dit, pour découvrir ça, il faut l’œil du prophète :
 Bon. C’est la perspective dépravée ça. C’est la perspective dépravée, seulement... Il se trouve que, ce ne sont pas des hommes uniques, leur unicité remonte à leurs lointaines origines. Ce sont les descendants dégénérés d’Empédocle, ce sont les descendants dégénérés de l’homme original. Je dis "perspectives dépravées" parce que c’est un terme courant en terme d’art, d’esthétique. C’est des perspectives très spéciales, par exemple dont un auteur, dont on republie l’œuvre, qui s’appelle Baltrusaiti, a étudié en peinture des perspectives dépravées, c’est très, très intéressant, c’est lié aux anamorphoses. 
 Alors, c’est le grand thème du dix-neuvième siècle, la monomanie, c’était la terreur du dix-neuvième siècle, la terreur aussi bien à la campagne qu’à la ville. Parce que c’était les classes humbles, les classes laborieuses qui avaient de la monomanie. Le délire d’idée, c’était réservé évidemment, elles osaient rien dire...euh... Le délire d’idée c’était réservé aux riches, aux bourgeois, le peuple n’a jamais eu que la monomanie pour.....c’est-à-dire le délire d’action. A la campagne ça donnait les incendies, des incendies de trucs là, vous voyez là...euh.... Quoi ? Mais enfin comment ça s’appelle ? Vous voyez le blé...Euh... (Auditeurs : Des meules ?) Vous êtes pas mieux que moi (Auditeurs : des meules, des granges ?) Ah ben oui voilà, voilà Voilà, incendie des meules. Et à la ville ça donnait des assassinats, des assassinats faits par les bonnes. Alors, entre les paysans qui foutaient le feu, entre le paysan un peu simple qui foutait le feu aux meules. Et puis la bonne qui tuait la patronne. Ca posait un problème ça pour les psychiatres, et c’était pas rien. Tandis que du côté des bourgeois, quand j’ai bien lu la psychiatrie du dix-neuvième, j’avais été frappé par ça. J’ai jamais, je crois, je n’ai jamais rencontré cité un cas de monomanie bourgeois. Toujours a l’égard du peuple, toujours. Evidemment il y avait des monomaniaques bourgeois, mais euh ça fait rien ça correspondait...le bourgeois... il y avait des monomaniaques mais à ce moment on les laissait, à mon avis, on les laissait. On les laissait faire, on les grondait et on les surveillait quand même, mais on les flanquait pas dans les traités. Eux ils avaient le droit au grand délire d’idées. Mais enfin, je disais, oui, c’est ce que j’appellerai, ils vont par chaîne, ces hommes. Il faudrait dire, c’est là que je reviens, ce sont, sans doute, des dégénérescenses de l’homme original, mais c’est eux qui méritent le nom "d’hommes remarquables". Pourquoi homme remarquable ? Parce que, et pourquoi ils doivent venir en quatre, après mon trois ? Parce que mon trois, c’est le discours de la vie ordinaire, et du temps ordinaire. J’ai pas introduit le temps parce que ce serait trop long, c’est à vous de le réintroduire à chaque fois. C’est le discours de la vie ordinaire. Et eux, ils se définissent (inaudible) de l’horreur. 
 Ou bien quelque chose d’un autre ordre, une prise de pouvoir, une affirmation de puissance, et à toute cette série des hommes remarquables, dont vous voyez que, maintenant je peux enfin compléter ce qui était incomplet tout à l’heure, le discours ordinaire, le discours de l’homme ordinaire, s’oppose au discours des misanthropes, c’est-à-dire de l’homme véridique ou de ce qu’est devenu l’homme véridique. Il s’y oppose sous la forme : « allons soyez pas comme ça tout n’est pas si grave », mais lui-même, il est tenu par la chaîne des hommes remarquables, qui profitent de ce discours "tout est ordinaire, tout ça n’est pas si grave" pour chacun bondir au moment, au moment propice, la bonne occasion, et asseoir leur puissance sur une séquence de la vie ordinaire, et la détourner à leur profit. Alors qu’est-ce qu’on nous apprend d’après le peu que nous savons des sophistes ? d’où mon invocation en tout début d’année. Les sophistes c’est vite dit d’opposer Platon et les sophistes, ça se passe pas comme ça et le livre de (inaudible). Nous apprenons qu’un second des grands sophistes qui allait encore plus loin que Protagoras dans le nihilisme. Il semblait alors avoir poussé le nihilisme très, très loin...Il s’appelait Gorgias et tout comme il y a un dialogue de Platon... Gorgias, euh... « Protagoras », il y a un dialogue de Platon qui s’appelle "Le Gorgias". Et "Le Gorgias" qu’est-ce qu’il disait après le peu que nous savons ? Ce qui l’intéressait, il avait en commun avec Protagoras de ne pas croire à la fusis, encore moins aux idées pures.
Mais contre Protagoras - il était assez différent, c’est pas tellement le nomos qu’il invoquait. Ce qu’il invoquait c’est une notion chère aux Grecs. Là aussi il faudrait des heures de commentaires parce que c’est une drôle de notion, très très.... A la rentrée si quelqu’un est capable de parler de ça... on sait pas, on sait pas.... 
 Et, c’est pour ça, c’est comme ça qu’il définissait, selon lui, le juste. La justice, c’était quoi ? Mais la justice c’était intervenir au bon moment. La sagesse, c’était intervenir au bon moment. Et après tout, on trouvera dans Socrate et dans Platon des choses qui tiennent le plus grand compte de cette thèse de Gorgias qui est très très intéressante. Et ce qui m’intéresse particulièrement, c’est que dans le dialogue de Platon, Gorgias se fait relayer, Gorgias il en a marre de discuter avec Socrate, et il est pris en relai par un autre sophiste qui s’appelle Polos et enfin, par le jeune et grandiose sophiste, donc ils sont trois, c’est une chaîne de trois : le jeune et grandiose Calliclès qui traite Socrate comme jamais Socrate ne fut traité. 
 Et c’est une chaîne de puissance qui augmente, puisque dans Melville la chaîne des faussaires, la chaîne des escrocs... qui en fait sont évidemment un seul et même groupe, en seul et même personnage, qui sont un seul et même événement, une seule et même société, je sais pas quoi. Toute cette chaîne va aboutir au plus grandiose d’entre eux qui se fait appeler « le cosmopolite ». Et tout va donc, de l’albinos muet au cosmopolite bavard, au cosmopolite maître du discours, et ça a formé, toute cette chaîne des faussaires, qui constituait pour nous, toute l’ascension de la puissance du faux. Et je dirais le grande texte qu’il faut réunir en tenant compte de nos auteurs c’est, non pas le dernier livre puisque ça... « Zarathoustra » n’est pas de dernier livre, « Zarathoustra » reste un livre inachevé, c’est le dernier livre existant de « Zarathoustra ». Quatrième et dernière partie. Quatrième et dernière partie que nous raconte... Et ça lisez-le, même si vous ne lisez que ça. Euh...Vous vous (inaudible), vous verrez pas tout ce que je cite, évidemment, mais lisez dans ce que je cite quelque chose que vous avez pas encore lu. Si c’est du Melville, c’est parfait. Mais si y en a parmi vous qui n’ont pas encore lu Zarathoustra, même commencé, commencé, aucune importance. Commencez par le Quatrième livre. Allez tout droit au Quatrième livre, aucun besoin de lire les livres précédents. Et ce quatrième livre vous raconte ceci : que Zarathoustra entend un cri. Et que ce cri est un cri multiple. Oui, c’est un cri, mais un cri multiple. Et, dans une longue promenade, il va croiser chacun de ceux qui composent ce cri. Et ça va être, mais une liste, un défilé de crapules, de faussaires, de plus en plus puissants qui s’intitulent eux-mêmes les hommes ou qui seront appelés par Nietzsche, les « hommes supérieurs ». Donc surtout ne pas confondre les hommes supérieurs avec le surhomme, ça serait une catastrophe. Les hommes supérieurs. Et les hommes supérieurs mais c’est des crapules insensées. Des faussaires, tous des faussaires, alors c’est fascinant parce que la liste de Nietzsche est très, très belle et le texte est poétiquement sublime et philosophiquement sublime. Je cite dans l’ordre. 
 
 
 On a vu même se spécialiser dans une partie de la sangsue parce que la sangsue leur paraissait un sujet beaucoup trop grand. Alors et c’est très utile. J’ai tort de rire puisque ça fait faire la science des progrès inappréciables. Alors, mais il s’est aperçu que pour connaître la sangsue, il faillait vivre la sangsue. Et vivre la sangsue, c’était vivre avec la sangsue. C’est une aventure qui nous arrive à tous, la moindre physicien il trouve le besoin de vivre avec ses particules. Alors il vit avec sa sangsue là, et il s’aperçoit que seule la sangsue sait ce qu’est la sangsue. Alors il est embêté parce que, bon, il est embêté c’est le faussaire de la science, ou plutôt c’est la science comme puissance du faux. 
 « Qui me réchauffe, Qui m’aime encore ? Donnez des mains chaudes ! Donnez des réchauds du cœur ! Etendu, frissonnant tel un moribond à qui l’on chauffe les pieds - Secoué, hélas ! de fièvres inconnues, Tremblant devant les flèches glacées et aigues des frimas, chassé par toi, pensée ! Innommable ! Voilé ! Effrayant ! Chasseur devant les nuages ! » Etc, etc... « Frappé par toi, chasseur le plus cruel, toi, le dieu - inconnu... » C’est "La plainte d’Ariane" à Dionysos. Or c’est évident que c’est un lied. Nietzsche, d’une part composait des lieds, lieders. D’autre part, il faisait des poèmes qui avaient tout naturellement la forme d’un lied. En effet, c’est un poème chanté qui est de toute beauté, d’une très, très grande beauté. Et voilà que l’Enchanteur prend cette chanson d’Ariane, et la chante avec ses manières grotesques. Et c’est exactement comme si une espèce de vieillard dégoutant prenait un masque de jeune fille, et se dandinait comme une jeune fille en chantant « La plainte d’Ariane ». Un répugnant chanteur, n’est-ce pas, insoutenable.
 Il a servi Dieu : « J’ai servi Dieu jusqu’à la fin ». Il a même perdu un œil, il lui manque un œil ; là, toutes les interprétations sont permises, pourquoi est-ce qu’il lui manque un œil ? Et « je suis sans maître » il dit, Le Dernier des papes. « Je suis sans maître, et néanmoins je ne suis pas libre, aussi je ne suis plus jamais joyeux, sauf dans mes souvenirs. ». 
 Bien loin d’être un inventeur de la formule "Dieu est mort", que vous trouvez abondement chez Hegel, que vous trouvez abondement un peu partout, et qui a plein de sens, -Nietzsche c’est celui qui dénonce l’inutilité de cette formule. Ne mettez surtout jamais Nietzsche et sa pensée dans cette affaire que Dieu est mort. Que Dieu soit mort, mais si j’ose être vulgaire, Nietzsche est le premier à s’en foutre éperdument. Et, la formule même, le met dans une telle joie que, il fait des adjonctions, des adjonctions toujours comiques. Dieu est mort, oui, mais de douze manières, et je vais vous raconter les douze manières, et les douzes seront toutes très, très comiques. Dieu est mort, bon d’accord, qui l’a tué ? Oui, il est mort de rire. Dieu est mort, oui, il est mort de rire, en entendant qu’il y avait qu’un seul Dieu. Enfin il donne mille versions de la mort de Dieu, toutes pour nous faire rire. Et il n’y attache aucune importance, parce que c’est par là même, il fait un grand critique de la forme de Dieu est mort. Car, l’idée de Nietzsche, c’est que, que Dieu soit mort, ça n’a strictement rien changé. C’est là qu’il est nouveau. C’est là qu’il est nouveau, c’est là qu’il est le anti-Feuerbach par excellence. Puisque pour Feuerbach, par exemple, Dieu est mort signifie que l’homme doit prendre la place de Dieu. Et que Nietzsche est le premier à dire, tant que vous garderez la place que ce soit l’homme ou Dieu qui s’y mette quelle l’importance ? *********************************************** "Donc, que Dieu soit mort, si c’est pour que l’homme prenne la place de Dieu, c’est strictement pareil, aucune importance, et ça le met dans un état de joie, les gens, pour Nietzsche, les gens qui croient que « Dieu est mort » est une formule importante, ne cessent pas de mettre Nietzsche dans un état d’hilarité. Parceque lui, lui, il va vous donner d’une part des versions comique de cette mort de Dieu, et d’autre part il va vous dire vous avez strictement rien gagné, strictement rien gagné. Et c’est pour ça que le meurtrier de Dieu est dit "Le plus hideux des hommes", le plus hideux des hommes, parce que : « je ne supportais plus la pitié de Dieu » dit le plus hideux des hommes : Il a fallu qu’il se mette à la place de Dieu. Et Zarathoustra, de tous ces hommes que Zarathoustra rencontre, Le plus hideux des hommes est l’un des plus antipathique à Zarathoustra même. A moi ce serait L’Enchanteur, m’enfin, chacun a ses goûts, encore une fois. Qu’est ce qu’il y a encore après le plus hideux des hommes ? Après Le plus hideux des hommes, il y a le mendiant volontaire, le mendiant volontaire, lui, on sent qu’on se rapproche de la fin, il récapitule tout. Il cherche le vrai. Il cherche le vrai mais partout. Est-ce dans la religion, est-ce dans la morale, est-ce dans la science ? Non : la verité n’existe que chez les vaches. Voilà ce que nous apprend le mendiant volontaire, dans un texte admirable et oui, parce que les vaches savent ruminer. Ben oui alors les vaches, elles, Où est le royaume de Dieu ? Ni dans la morale, ni dans la connaissance ni dans la religion : Le royaume de Dieu est chez les vaches. Bien, mais Nietzsche avait grand estime pour ces animaux : c’est aussi l’unité de tout ce qui vit, la vache. 
 Et l’ombre est fondamentalement dans le romanticisme allemand, liée au thème du voyage. Il y a cette montée d’hommes vraiment remarquables, c’est la chaîne des hommes remarquables, la chaîne des hommes supérieurs. La chaîne des hommes remarquables, tous des faussaires. Et la puissance du faux qui monte de plus en plus. Et ils ont besoin, tout comme dans le cas de Melville, ils ont besoin du discours ordinaire. Revient comme un leitmotif chez eux : aujourd’hui tout n’est que populace. Tout est vulgaire tout est ordinaire. Alors, qu’est-ce qu’il nous reste ? Il nous reste, ce qu’on a annoncé la derniere fois. Il nous reste la cinquième étape, à savoir : 
 Ce renversement, ce qui permet à Nietzsche de dire encore nous les chercheurs de vérité. Non pas du tout qu’il redevienne platonicien, qu’il réintroduise les mots. Mais c’est l’idée de l’homme véridique qui a complètement changé le sens, l’homme véridique  n’est plus celui qui copie la forme préalable ou qui retrouve une forme préalable de marbre. 
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