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49- 13/12/83 - 3

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Gilles Deleuze - Cinéma cours 49 du 13/12/83 - 3 transcription : Daniel Rayburn ;

IL n’y a pas de bons concepts sans un grand amour. Il n’y a pas de bons concepts sans un grand amour, mais là, sans un grand amour, ça ne veut plus du tout dire - comprenez au moins on a progressé - ça ne veut plus du tout du tout dire : intéressez vous à ce que vous faites - parce que c’est la moindre des choses ça - ça veut dire que les concepts ou les pensées que vous avez, quelles qu’elles soient, d’ordre scientifique, d’ordre philosophique, n’importe quel ordre- ne soient pas sans augmenter votre puissance d’exister et sans vous faire percevoir une multiplicité d’autres choses. Alors, l’affect, je le définirais comment ?
-  Ce qui augmente ma puissance d’exister. Nietzsche nous donnera la continuation : "c’est ce qui nous rend de plus en plus léger".

Je veux dire, comprenez parce que c’est tellement concret - Nietzsche veut nous dire des choses très simples : si vous aimez quelqu’un, si vous aimez quelqu’un, de deux choses l’une - et ce sera pas votre faute - vous en tirerez tristesse, angoisse. On a vu des, des tristesses, angoisses, au besoin, est-ce qu’il m’aime ? Est-ce qu’elle m’aime ? Est-ce qu’elle me trompe ? Problème de la vérité : est ce qu’elle me trompe ou pas ? angoisse : dix minutes de retard, tout ça. Antonioni disait :" nous sommes malades d’Eros, nous sommes malades d’Eros". Bon, je dirais que dans ce cas-là, l’amour diminue votre puissance d’exister. Est-ce qu’il vous fait percevoir de plus en plus de choses ? Non ! du matin au soir, comme un abruti, j’exagère, mais enfin, mais ça ne vous rend, non seulement pas très intelligent, mais ça ne nous rend pas percevant, ça ne nous rend pas visionnaire.

Au contraire, même un amour dit malheureux - j’imagine, ce que je dis est nietzschéen, moi , c’est tout à fait nietzschéen, c’est, je sais pas s’il vivait tout à fait comme ça, mais c’est dur de vivre comme ça, il prétendait pas : faut, faut, faut y arriver, très difficile - un amour même malheureux, d’une certaine manière, je suppose, y aurait-il une joie d’aimer ? Aimer quelqu’un, après tout, c’est le trouver bien - je veux dire, là aussi, c’est être capable de percevoir quelque chose en lui qui n’est pas évident, c’est jamais très évident - mais on est capable de percevoir quelque chose en lui, la question c’est pas de savoir : est-ce que ça existe ou pas, vraiment ?

-  J’ai une perception. Qu’est-ce que ça voudrait dire, la perception ? Et bien, je perçois quelque chose, si on me dit : est-ce que ça existe vraiment ? Mais je dis : mais quoi, ça va pas la tête, vraiment ? Ça veut dire que je peux le dessiner comme on dessine la forme d’un nez. Alors on peut me dire : oui, tu, tu dis qu’elle a le nez en trompette, mais elle a au contraire le nez crochu, ça, ça on peut discuter, c’est du solide, c’est de la perspective spatiale. Mais, si un sourire, même adressé à un autre, me donne une espèce de sentiment de perfection, bon, on ne va pas vous dire : est-ce que c’est vrai, est-ce que c’est faux ? Je dirais : " mais de quoi tu parles ? qu’est-ce que ça veut dire ? C’est pas la question".

Je dis que, un tel amour, qui me paraît pas insensé après tout, est plutôt content d’aimer, même, si soi, on n’est pas tellement aimé, c’est secondaire. C’est secondaire, non, c’est pas secondaire. Mais enfin, il n’y a pas de quoi en pleurer, tout ça, ça se retrouvera, quoi. Pas de quoi en pleurer, il n’y a pas de quoi en faire un, il n’y a pas de quoi en être malade, hein ? ça, c’est une forme d’amour qui consiste à augmenter sa puissance d’exister et du coup qui vous rend apte à percevoir de plus en plus de choses et de gens - et ça veut pas dire forcément, ça ne veut pas dire : multipliez vos amours - je veux pas dire ça du tout, et Nietzsche ne voudrait pas dire ça du tout, qu’il faut en aimer plusieurs.

Mais plus vous aimez quelqu’un, plus vous augmentez votre puissance d’exister, et plus vous devenez apte à percevoir des choses, au besoin d’une toute autre nature. Vous me direz : qu’est-ce que c’est que ce discours grotesque sur l’amour ? c’est, c’est pas grave, parce que ça pourrait être autre chose que l’amour, un affect quelconque, vous avez des affects qui diminuent votre puissance d’agir,
-  appelons-les les affects lourds. Vous avez des affects qui augmentent votre puissance d’agir, - appelons-les des affects légers.

Nous disons que cela à affaire avec quoi ? Nous disons que cela à affaire avec ce qui est le plus, le plus profond dans la sagesse et dans la sagesse des sagesses, c’est-à-dire le rapport que vous devez avoir et entretenir avec un centre de gravité. Plus vous vous identifierez et plus vous vous localiserez dans vos propres centres de gravités, plus vous serez agiles, rapides, plus vous augmenterez votre puissance d’agir, même au prix de déséquilibres, même au prix d’un déséquilibre qu’il faudra perpétuellement compenser, tout ça - plus vous serez distant de vos centres de gravités, plus vous serez lourd.

Bon, c’est le lourd et le léger lorsque je définis l’affect par rapport au centre de gravité, et là, si je devais me réclamer d’un auteur - ce serait cette fois ci d’un allemand, du romantique allemand Kleist - si vous définissez l’affect par rapport au centre de gravité, voyez que les affects qui tendent à augmenter votre puissance d’agir, c’est les affects légers, les autres c’est les affects de lourdeur, d’où le mot de Nietzsche : "que la terre devienne la légère".

-  Deuxième aspect de l’Éthique : devenir apte à percevoir de plus en plus de choses. Mais, ça ne veut pas dire n’importe quoi, c’est pas additif, c’est pas percevoir de plus en plus de tables, de choses solides, on a vu que c’était passer à un autre seuil de la perception. Percevoir d’autres choses et percevoir autrement. Je l’ai dit un peu pour Virginia Woolf, je le dis pour Melville, d’autant plus que il y a un livre encore inédit sur Melville, très, très beau de Jaworski qui fait - par exemple à propos d’Herman Melville - un récensement complet des états de vision, selon Melville, de la mer par le marin, en fonction des positions du marin, c’est-à-dire là, en fonction aussi de ses rapports avec le centre de gravité, à savoir la mer vue du haut du mât, la mer vue à mi-mât, la mer vue sur le bateau, la mer vue sur une barque, etc.... Il y a, il y a toute une espèce de, toute l’œuvre selon Jaworski [...] (coupure de l’enregistrement initial)

[...] un centre supposé d’inertie, mais il se définit par rapport à quoi ? À un point de vue, à un centre de vue, à un centre optique, je tiens les deux sens du mot centre, je tiens les deux sens du mot centre, évidemment dans chaque cas, ces deux centres qui sont reliés, ils ne cessent pas de bouger, le centre comme étant le point de vue à partir duquel - car ce qui est important, c’est pas simplement de percevoir d’autres choses, c’est que cette perception soit une véritable nouvelle ordination, ordination des choses, il s’agit pas de les ranger comme dans une armoire, mais c’est par là que ça fait partie de la philosophie, la perception, il s’agit pas de les ranger comme dans une armoire, il s’agit de les grouper dans des séries nouvelles. Non seulement en percevoir de nouvelles, mais leur donner une ordination nouvelle.

Et, je reviens perpétuellement à l’exemple, donc ça, ça, comme ça, ça fait des regroupements. Quand je vous parlais l’année dernière, très vite, de la théorie des coniques, qu’est-ce que c’est ? On a des... Qu’est-ce que ça veut dire en géométrie la théorie du conique ? Ça veut dire une chose très simple, c’est une théorie précisément, qui va introduire, le perspectivisme en mathématiques, en géométrie. Là, on voit très bien ce que ça veut dire le perspectivisme. Vous considérez un cône et vous sectionnez ce cône d’après des sections différentes. Donc sur chaque plan de section, il y aura une figure : l’œil, sommet du point de vue, où ces figures apparaissent. Qu’est-ce que l’œil découvre en même temps, que, le cône passe par les sections ? Il découvre une série : le cercle, l’ellipse, l’hyperbole, la parabole, deux droites, un point etc.... Là, je les donne hors de tout ordre, je peux dire un point, d’un certain point de vue, je peux dire d’un certain point de vue, un point, un cercle, une ellipse, une hyperbole, une parabole, sont et ont, en commun d’être des sections coniques... Je dis : voilà un cas typique, je les ai perçus d’une nouvelle façon, je les ai perçus d’une nouvelle façon - j’ai pas découvert quelque chose qu’elles auraient en commun et que les autres n’auraient pas conçu, ça ce serait de l’ordre du concept, ce serait de l’ordre du concept, j’aurais découvert une nouvelle propriété d’une de ces figures - mais c’est pas ça, non, j’ai découvert un rapport de passage de l’une à l’autre suivant que j’oriente ma section conique, je peux passer d’une hyperbole à une parabole, je peux passer d’un cercle à une ellipse en orientant la section du cône.

Je dis ça, c’est pas de l’ordre du concept, c’est de l’ordre du percept, bien, ouf, oh, écoutez, hein, je me résume. Je me résume, oui, parce que c’est rudement compliqué tout ça. Voilà où nous en sommes : la forme du vrai, d’accord, nous l’appelons le concept, vous vous rappelez, là, je fixe du vocabulaire pour qu’on soit d’accord là-dessus, la forme du vrai, nous l’appelons le concept. J’insiste sur forme.

La puissance... nous disons que la puissance a toujours un double aspect, c’est l’affect et le percept. Nous ajoutons : de même que le monde vrai renvoie à un homme supposé véridique, le concept ne se suffit pas, mais renvoie aux deux aspects de la puissance : l’affect et le percept.

J’ajoute sous un de ces aspects, l’affect, la puissance pourra être dite - suivant le mot que proposait Comtesse l’autre fois - "la force du temps", puisqu’en effet l’affect, c’est perpétuellement le passage d’après lequel augmente et diminue ma puissance d’exister. Et c’est le temps qui nous rend lourd, exactement comme c’est le temps qui nous rend léger. Et je pourrais dire du temps qu’il est, comme la force de l’affect comme tel. Et le percept est l’autre aspect de la puissance et le percept vient redoubler ça, puisque, on le sent, c’est que le percept saisi d’un point de vue, de son point de vue perspectiviste, c’est précisément la perspective temporelle, par opposition aux simples perspectives spatiales.

-  La crise de la notion de vérité, c’est la confrontation du concept à ses deux corrélats : affect et percept. Et quand on se trouve devant la forme du vrai, devant le concept, il faut se demander : bon, ce concept même, cette forme du vrai : "est-ce qu’elle augmente notre puissance d’exister ou est-ce qu’au contraire c’est le plus bas degré de la puissance d’exister" ? Il faut nous demander : " est-ce qu’elle nous rend apte à percevoir de plus en plus de choses ou au contraire est-ce qu’elle pétrifie, est-ce qu’elle fige tout perspectivisme" ?

Bon, le poids, la légèreté du temps, la perception, la perception est comme renvoyant à une perspective temporelle, c’est ça le rapport du vrai et du temps... Mais, peut-être bien, il faudrait que quand même que je rende ça un peu plus clair, hein, ça va ou ça va pas, hein ? Parce que...

(une auditrice, dans la salle dit "c’est clair")

Ça te paraît clair ? Moi, je me dis tout d’un coup, alors là, quelle bouillie...

(une auditrice, dans la salle dit "quoi, pas du tout") ...

Quand c’est difficile, il faut que... moi ce à quoi je tiens, voyez, oui, j’essaie de redire, hein, pour et puis je termine parce que ça va devenir encore plus abominable. Vous voyez, je dis à la fois que le concept doit être rapporté aux affects et aux percepts, mais, mais, il y a rien de possible s’il n’y a pas le concept. Simplement ce que je pense c’est que la forme du vrai précisément doit être complètement mise en question, par quoi ? Lorsque vous mettez, lorsque vous confrontez le concept aux affects et percepts, à ce moment-là, la vérité passe par une crise fondamentale, et la force du temps, dans sa double, sous son double aspect, affect et percept devient par là même une puissance du faux. Mais une puissance du faux qui va aller où, jusqu’où ? Et bien, c’est le même, c’est Nietzsche qui pourra aussi bien mettre en question la vérité et dire que c’est une notion catastrophique, et dire tout le temps : nous, les chercheurs de vérité...

Je veux dire, en effet, il faut soumettre le vrai à la puissance du faux. Soumettre le vrai à la puissance du faux, ça veut dire le soumettre aux affects et aux percepts. Et dans quel but, pour en arriver à quoi ? Qu’est-ce que la force du temps peut nous faire faire si elle nous rend assez léger pour le faire ? Et bien, ce que je dis c’est le plus plat, c’est le plus plat, alors je le dis tout de suite que c’est, c’est mon objet cette année, mais ça pourra prendre un peu de consistance que, à mesure que j’avancerai, mais je le dis tout de suite par souci de clarté, c’est tout simple, ce que la puissance du faux peut nous faire, si on arrive au plus haut degré de la puissance du faux, c’est faire de la vérité quelque chose à créer, et l’idée de créer la vérité, de créer de la vérité... mais créer quelque chose qui soit à peu près dans de la vérité, créer de la vérité c’est une idée très, très, bizarre, je veux dire si on me demande la grande différence entre la philosophie ancienne et la philosophie moderne, pour moi c’est uniquement ça.

La philosophie ancienne c’est une philosophie pour laquelle la vérité préexiste et doit (être créée, c’est à dire il y a une forme du vrai...) et pardon, qu’est-ce que je dis ? - et doit être découverte, c’est à dire il y a une forme du vrai.

J’appelle philosophie moderne, une philosophie pour qui au contraire, la vérité doit être créée, constituée, pas découverte, créée ! La création d’un "quelque chose de vrai" et la création de vrai, c’est quoi ? C’est la création d’un "quelque chose de nouveau", c’est strictement identique.
-  De même que la découverte du vrai pour la philosophie antique c’est la découverte de l’éternel, la création du vrai pour la philosophie moderne, c’est l’émergence d’une nouveauté.

D’où dans les philosophies importantes, les philosophes très importants de ce qu’on appelle l’age moderne, c’est des philosophes comme Bergson, Whitehead, Sartre, qui n’ont jamais cessé de mettre la philosophie sous le signe : à quelle condition est possible la création, la constitution de quelque chose de nouveau ? Et, ça c’est la question anti-platonicienne par excellence, si j’ose dire, c’est-à-dire, c’est la question qui s’oppose à celle de la philosophie antique. Et, Whitehead, Whitehead par exemple, crée - auteur qui est trop peu connu en France, parce que les Français ils aiment jamais les Anglais - mais c’est vrai réciproquement (rires). Whitehead, qui est un des plus grands génies du vingtième siècle, a fait toute une philosophie des choses qu’il appelle lui-même "la créative"... la creativeness. Il invente toutes sortes de catégories fondées sur la question : "comment est possible l’émergence dans le monde de quelque chose de nouveau" ? Ça, c’est la question philosophique, dite moderne, pas du tout que les Grecs soient dépassés, mais ils posaient pas cette question. Il va de soi que dès lors les rapports entre la science et la philosophie, etc.... aussi bien au niveau de l’évolutionnisme, au début du dix-neuvième siècle s’expliquent très bien, c’est vraiment la fascination qu’à la philosophie sur ce petit problème.

-  Mais qu’est-ce que c’est que créer de la vérité ? Créer la vérité, c’est constituer, c’est faire émerger quelque chose qui soit nouveau dans le monde. Bon. Alors, bon, mais bien, qu’est-ce que je voulais dire, et ben c’est ça, quand je dis : "a la forme du vrai", voyez, tout de suite mon schéma, c’est que pour vous vous y retrouviez, tellement, je suis embêté de dire peut-être des choses trop obscures là.

Quand je dis : la crise de la vérité est liée au temps, ça veut dire la forme du vrai doit être, si vous voulez, confrontée et disparaître dans la puissance du faux. La puissance du faux a ces deux aspects : l’affect et le percept. Mais soyez heureux, ne perdez pas courage, car la puissance du faux, élevée à, sa dernière puissance vous redonnera le vrai. Evidemment c’est un peu décevant, (rires dans la salle) j’y peux rien, vous redonnera le vrai, mais sous une forme absolument nouvelle, c’est-à-dire non pas sous la forme d’une pensée de l’éternel ou d’une forme du vrai, mais sous la forme, d’une forme organique du vrai, mais sous une forme tout à fait différente, la création d’un quelque chose de nouveau, quel qu’il soit.

Alors à plus forte raison, c’est là que Nietzsche peut dire comme ça, pour un nouveau si petit soit-il, il faut le grand amour. Je vais vous dire, j’ai une vague honte de moi, mais enfin, ça ne fait rien, aujourd’hui je n’en peux plus. La prochaine fois, il faut que je que je reprenne ça beaucoup plus scolairement, je ne le reprendrai pas, mais je vais me flanquer dans Platon, (dans la salle on entend "la vache") ce sera un peu ma punition. Ah si, ah si, ça, c’est, c’est... l’heure est venue, il faut Platon, il faut, je sens que Platon vous manque, merci.

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