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42- 24/05/83 - 3
Deleuze - Cinéma cours 42 du 24/05/83 - 3 transcription : Lucie Picandet - (Ensba) Donc le problème de « en finir avec un alcoolisme », c’est de transformer ce type d’arrêt qui appartient à l’alcoolisme en un tout autre type d’arrêt qui lui sort effectivement de l’alcoolisme. Si bien que en disant : « je ne suis pas alcoolique », je dis que en apparence je nie ce que je ne suis pas. C’est-à-dire je nie que je le soies alcoolique. C’est juste l’inverse de la dernière fois, de la sincérité. Mais justement en niant ce que je ne suis pas, je nie que je ne le sois pas puisque l’arrêt que j’invoque pour dire que je ne le suis pas fait précisément partie de l’alcoolisme, si bien qu’en disant que je ne le suis pas, je nie que je ne le sois pas. C’est la mauvaise foi ça. Et la sincérité et la mauvaise foi pour ça, ce sera l’inverse et la même chose. On est toujours les deux à la fois. On ne cesse pas d’avoir un pied sincère et un pied dans la mauvaise foi. Bon. Et pourquoi ça ? Parce qu’il y a une chose qu’on ne peut pas supporter. Et ce qu’on ne peut pas supporter Sartre en donnera une version athée de Pascal : ce que je peux pas supporter c’est précisément ce qu’il y a au fond de toute conscience que lui appellera tantôt « l’angoisse », tantôt « la déréliction », tantôt « l’absurde », tantôt « l’être en trop », l’être de trop », plutôt. Quelque chose que ma conscience ne peut se constituer qu’en le fuyant et par la fuite. C’est très, très pascalien comme thème. Et Kierkegaard, on le retrouvera la prochaine fois mais à un autre niveau, pour le stade esthétique c’est constant. Qu’est ce que l’homme du stade esthétique ? Ce que Kierkegaard analyse splendidement c’est : une espèce de résistance de l’ennui. Ce que réclame l’homme de l’esthétique c’est de l’intéressant. « Donnez-moi de l’intéressant. Et, il va recouvrir l’ennui de tous les masques. C’est l’homme du masque, l’homme de l’existence esthétique. Seulement les masques voilà, c’est un drôle de truc pour Kierkegaard. Parce que le masque c’est d’abord le masque que j’emprunte. Et je commence toujours par emprunter des masques pour combler mon ennui et mon vide. Alors je fais le malin, quoi..., je m’prends pour un Stewart, pour un cow-boy...Tout ça euhhhh. Alors c’est pas...On prend des masques, c’est l’existence esthétique, vous voyez. Mais on passe très vite à un second niveau de l’existence esthétique. C’est que celui là il est un peu vide, il est trop médiocre, si bien qu’il faut que j’invente mes propres masques. Il faut que je sois l’acteur de mes propres pièces. A ce moment là, l’homme de l’existence esthétique devient ce qu’il était en puissance seulement, à savoir : le séducteur. Il devient plus dangereux. Il est devenu agressif. Il invente ses propres masques. Mais ça tourne mal quand même. Parce que quand on invente ses propres masques et qu’on fait dès lors un usage agressif du masque, un usage offensif du masque, c’est-à-dire quand on séduit, en deçà du masque, à l’arrière du masque, il y a quelque chose qui pousse qui est comme le sentiment d’une intériorité. Dans le premier stade il y avait le masque et le vide, il y avait pas d’intériorité. Tandis que là y a une intériorité relative.
Phrase très belle de Kierkegaard : « La forme la plus abstraite du repliement, c’est quand celui-ci (le repliement) se renferme lui-même ». Il y a un repliement sur soi qui se renferme sur soi puisque il naît derrière les masques. Et là c’est un sentiment d’anéantissement derrière les masques, un sentiment d’ennui élevé à la suprême puissance et qui rejoint une espèce de sentiment d’anéantissement. « J’ai la tête aussi vide et morte, dit-il (il s’y connaissait puisqu’il était séducteur aussi, Kierkegaard) qu’un théâtre où l’on vient de jouer. » C’est l’envers du masque, ça. Alors vous voyez tout ça, ça revient au même.
Finalement c’est précisément ça : un choix que j’opère ayant pour condition l’affirmation que je n’ai pas le choix. Voilà comme je suis, de la sincérité. Je ne suis pas cela de la mauvaise foi. Le divertissement du chasseur. Et qu’est ce qu’il y a sous tout cela ? Pourquoi est-ce que je me cache ? Pourquoi est ce que la condition de cette conscience va être de se cacher, ce qui la rend possible ? A savoir : je me cache que je choisis. Je me cache que je choisis tel mode d’existence parce que précisément ce mode d’existence, je ne peux le choisir que si je peux me dire : « je n’ai pas le choix ».
C’est-à-dire que si je peux dire
Pour Sartre il n’y a pas de doute : là même, il y a le choix. Et aprés tout dans la plupart des cas, il y a un choix possible qui est le suicide. Je parle dans le cas de torture sur soi-même, dans les autres cas où il y a otage, cela me parait plus compliqué, je ne sais pas, il faudra revenir sur ce point. Je viens d’essayer de définir, c’était ma 4ème remarque :
D’où 5ème remarque,si vous avez compris ça vous avez tout compris, car dès lors, si je prends conscience qu’il s’agit de choisir, c’est là que ça devient bizarre - dès lors je n’ai plus à m’en faire, j’ai plus le choix mais d’une toute autre manière que tout à l’heure. Tout à l’heure je choisissais à condition de croire que je n’avais pas le choix. Maintenant je sais qu’il s’agit de choisir. Comme dit Kierkegaard, là aussi dans une formule dont il a le secret : « Il n’y a jamais de solution, il n’y a que des décisions. ». Je prends conscience qu’il s’agit de choisir. Donc j’ai pas de problème. Pourquoi ? J’ai pas le choix car il y a une chose au moins une chose que je ne peux pas choisir : c’est tous les modes d’existence que je ne pourrais choisir qu’à condition de croire que j’ai pas le choix. En d’autres termes le choix du choix. Si je choisis le choix, j’ai déjà choisi un mode d’existence. Je n’ai pas besoin de spécifier ce qu’il y a à choisir. Voyez, je suis tellement loin des termes. J’ai déjà qualifié mon mode d’existence en choisissant le choix. En choisissant le choix je me suis interdit tous les choix que je me faisais qu’à condition de dire j’ai pas le choix. En d’autres termes, si je choisis le choix, moi Agamemnon, je ne sacrifierai pas Iphigénie et je dirai au grand prêtre, à la l’opinion grecque, etc....expulsez moi, faîtes de moi ce que vous voulez, je ne sacrifierai pas la douce Iphigénie car sacrifier la douce Iphigénie, moi père d’Iphigénie, je ne pouvais le faire qu’en disant j’ai pas le choix. Si j’apprends et si je prends conscience qu’il y a un choix, je ne peux pas opérer le choix que j’aurai fait en disant « j’ai pas le choix ». Comprenez ? Est-ce que vous comprenez ? Est-ce que ça va changer votre vie ? Abraham ? Ah ah !! Eh bien Abraham il est en plein dans l’coup. Il en rajoute. Vous sentez venir peut-être Abraham. Lui, l’opération qu’il va faire... Hélas, je ne peux pas dire encore l’opération qu’il va faire. Ce que je peux dire, c’est du coup, le pari de Pascal et ce que ça cache, ce pari de Pascal ? En d’autres termes c’est une manière de renouveler, je crois que si vous voulez, il y a un point sur lequel tous les philosophes ont toujours dit la même chose : la volonté. Quand on parle du concept de volonté, il n’a qu’un objet c’est la liberté. Il n’y a de volonté que volonté de liberté ou si vous voulez, la liberté n’a pas d’autre objet qu’elle-même. C’est la même chose qu’il retrouve mais dans un contexte très particulier qui est cette pensée très... signée, très particulière, très singulière du choix.
Cette pensée qui nous paraît là aujourd’hui, bon...Qu’est ce que ça veut dire ? La majorité, voyez déjà les problèmes se font il y avait quand même les fascistes, on les laisse de côté pour l’instant. Mais la majorité tous les Vichyssois, tous ceux qui ont suivi Pétain c’est à dire la majorité, ce n’étaient pas des fascistes, ils les supportaient mais ce n’en étaient pas. En revanche, ils ne choisissaient pas Pétain. J’ai jamais entendu un pétainiste dire qu’il choisissait Pétain contre De Gaulle, Jamais, c’est même une manière de penser qui n’avait pas de sens pour lui pourquoi ? Pour une raison très simple : la collaboration ils ne pouvaient la choisir qu’à condition de dire « y’ a pas le choix, il n’y a pas le choix, les allemands sont là ! moi, directeur d’usine, que voulez-vous que je fasse ? Faut bien que je fasse tourner mes usines ! » Fallait bien ! Et ceux qui ont pris conscience qu’il y avait un choix, par la même, ils étaient déjà déjà résistants. C’est pas dificile ! Vous me direz je laisse de côté le cas des fascistes. Parce qu’il y avait une bande de fascistes qui choisissaient. Cela va nous poser des problèmes.Mais pour le moment, on procède par ordre, on laisse de côté. Ceux qui prenaient conscience qu’il y avait un choix, ils avaient déjà choisi puisque leur choix était devenu radicalement impossible, le choix d’être collaborateur, le choix d’être collaborateur ne pouvant se faire qu’à condition de, ...tout ça c’est très abstrait, on peut très bien imaginer un collaborateur qui dit : j’ai choisi d’être collaborateur. Non. Vous pouvez imaginer en fait un fasciste disant j’ai choisi d’être fasciste, et encore, on verra dans quelles conditions. Mais un collaborateur qui parle au nom de l’ordre établi et au nom de l’état des choses et par définition c’est ça un collaborateur, c’est celui qui parle au nom de l’état de chose. Il peut pas dire j’ai choisi la collaboration. Au contraire il dira « Ô ! tout mon cœur est avec vous, les résistants. Mais vous êtes des enfants, des poètes,... Moi qui suis réaliste, je sais bien, hélas ! Si seulement j’avais le choix. Mais j’ai une famille, des ouvriers à faire travailler.... ». On a entendu que ça. Voilà et dès que je choisissais, mon choix était déterminé. Choisir de choisir, ce n’est pas choisir du vide. C’est choisir un mode d’existence où j’ai conscience de choisir. Voyez par là même j’ai pu ranger deux modes d’existences fondamentaux à partir du point de vue subjectif : le choix : Le mode d’existence que je choisis en sachant qu’il s’agit d’un choix. Le mode d’existence que je choisis en niant que c’est un choix. Alors ça devient très bien parce qu’on voit du coup pourquoi les auteurs de cette lignée, du choix, s’opposent à la morale. Ceux sont à la lettre, des immoralistes. Et je parle aussi pour Pascal aussi bien que ...Ils détestent la morale. Pourquoi ? Parce que la morale parle au nom du devoir. Elle ne parle pas au nom des modes d’existence. C’est une discipline qui à tort ou à raison, règle nos actions sur des valeurs transcendantes. Et je ne vois aucune autre définition possible de la morale. Ces valeurs transcendantes sont le bien, le mal, le devoir, la vertu. Et on appellera morale toute activité de ce type : toute discipline qui juge des actions en les rapportant à des valeurs. Est-ce bien, est-ce mal ? En ce sens Agamemnon est un homme de la morale. Tandis que cette lignée d’immoralistes, c’est pas du tout des gens pour qui tout se vaut - vous l’avez vu à quel point ça se vaut pas. C’est une certaine lignée qui nous dit : "ce que vous croyez, ce que vous faîtes, ce que vous dîtes, vous le jugerez non pas en le rapportant à des valeurs transcendantes mais au contraire en le rapportant au mode d’existence "immanent" que cela suppose. Là, l’épreuve est très concrète. Tout comme pour le Bien et le Mal. L’épreuve morale et l’épreuve immoraliste s’opposent complètement. Et y a des choses que l’épreuve morale condamnera fermement et que l’épreuve immoraliste recommandera. Ce ne sera pas du tout abstrait, leur lutte. Mais, dans cette pensée du choix que j’appelle le courant de l’immoralisme, les modes d’existence immanents, c’est trés curieux ! Ils peuvent être en un sens plus rigoureux que les moralistes : Pascal c’est pas rien, et même Sartre qui a traîné une sorte de morale immoraliste pire que toute morale. Ca c’était son passé protestant. Je dis version athée, version athée, euh...C’est pas seulement une version athée. Sartre n’a jamais vraiment digéré son réformisme. Le poids d’une famille est une hérédité puissante. Vous pouvez faire des expériences. Vous entendez quelque chose qui vous paraît révoltant. A la télé, dans la rue, au café, sur le comptoir,...quelque chose de bien ignoble et où le type il a l’air plutôt malin d’avoir dit cette ignominie. Quelquechose de bien dégoutant ! Et vous vous dîtes pas c’est bien, c’est mal, mais vous faîtes l’expérience inverse. Vous vous dites ; quel est mode d’existence implique pour en arriver à dire un truc pareil. Y a un degré de vulgarité par exemple, hein... des phrases qui contiennent un poids de vulgarité. On regarde le type. Pourtant ça ne se voit pas... Et on se dit en un éclair mais un éclair qui donne le vertige parce qu’il convient d’aimer tout le monde, sur quel mode est-ce qu’il peut exister pour pouvoir dire un truc comme ça ? Alors là le vertige vous prend, presque un vertige physique parfois. C’est trop, merde, alors...De quoi est capable un type qui dit ça même pour rigoler. A ce moment là, c’est même plus des vertiges, c’est des sueurs froides qui vous prennent... C’est ça vous comprenez ? Je termine sur le pari de Pascal.
Qu’est-ce qu’il nous dit ? Vous allez parier pile ou face : Dieu existe ou Dieu n’existe pas.
2éme chose. Qu’est-ce que ça engage ? ça engage deux modes d’existence. Evidemment pas deux modes d’existence de Dieu ! De qui ? De l’homme qui parie que Dieu existe et celui qui dit qu’il n’existe pas. Donc le pari ne porte pas sur l’existence de Dieu. Son existence ou non existence joue exactement le rôle de ‘terme’ dont on était partis c’est-à-dire, constitue l’alternance qui constitue ma première remarque mais l’alternative qui constitue ma deuxième remarque ne porte absolument pas sur l’existence de Dieu mais sur les deux modes d’existence de l’homme :
3ème niveau du pari de Pascal 1 - Ce que je risque de perdre : 1ère réponse, il y a 2 sous niveaux Rien : en choisissant le mode d’existence de l’homme qui croit en Dieu, je ne peux rien perdre et je ne peux que gagner tout. Je ne perds pas ma vie. En revanche, je risque d’y gagner une infinité de vies. Et vous verrez dans le texte le contresens qu’on peut faire en croyant que le pari porte sur l’existence de Dieu. Car il ne s’agit pas, vous le verrez dans le contexte qui est tout à fait formel, d’une infinité de vies qui serait la vie infinie de Dieu, c’est l’infinité de vies que gagne l’homme de la foi : à savoir l’éternité chrétienne. Donc je risque de gagner une infinité de vie sans même perdre la vie une, que j’ai. - 2. Je ne peux rien perdre mais est-ce que je ne gage pas trop ? C’est toujours la différence perte/gain et le gage. J’ai quelque chose à perdre si je choisis le mode d’existence de celui qui croit que Dieu existe. Et quoi ? Le divertissement. Je perds le divertissement et je gagne de me supporter moi-même pour une infinité de vie et de me réjouir en moi-même pour une infinité de vie. Mais on a vu que le divertissement, c’était quoi ? c’était le choix qu’on ne pouvait faire qu’en disant : "j’ai pas le choix". En d’autres termes, si je choisis le divertissement, je perds bien quelque chose mais je ne perds rien du choix. Dès lors, si les gens savaient qu’il s’agit de choisir, ils choisiraient nécessairement le mode d’existence de celui qui croit que Dieu existe, puisque c’est la seule manière de choisir le choix et la seule chose que j’y perde, c’est ce faux choix qui consiste à choisir, à condition de dire : "j’ai pas le choix". C’est beau. C’est un texte très très fondamental, quoi.
Dès lors, aux deux questions qui sont ordinairement posées concernant ce texte, il faut répondre par deux fins de non recevoir, à savoir : ce sont des questions stupides :
Si c’est comme ça tout va bien, il nous reste juste quelques points qui vont faire difficulté : et ce sera l’objet de la semaine prochaine de notre 6ème remarque : on en est au point suivant : une typologie... On est passé, j’insiste énormément la dessus, il fallait passer de l’alternance des termes, à l’alternative des modes d’existence. Je crois que c’est toute l’astuce du texte de Pascal. Parce qu’il y a les deux : l’alternance des termes ne doit être dans le théorie des jeux, dans la théorie des chances, l’alternance des termes n’est qu’un moyen de nous conduire à l’alternative des modes d’existence. Alors une typologie des modes d’existence, bon ! J’ai bien mes deux grands machins là :
Est-ce qu’il y a pas un choix malgré tout pour le Bien ? On nous dit : "il s’agit de choisir le choix, contentes toi de choisir le choix". Est-ce qu’y a pas un choix pour le bien ? Qu’est ce que c’est ça ? et surtout est-ce qu’y a pas un choix pour le mal ? Qu’est ce qui m’empêche de dire à Pascal : je choisis précisément le divertissement et même je saurai vaincre la mauvaise foi à condition d’aller jusqu’au bout, je saurai vaincre le divertissement à savoir : je choisis le Diable, je choisis contre Dieu. AÏe aïe ! Je choisis pour le mal. Est-ce que ça existe, ça ? C’est ça qu’il faudra traiter. A première vue ce n’est pas dangereux comme question : Georges Bataille faisait la remarque qui m’a toujours paru juste et à tout le monde : les pires fascistes n’ont jamais dit : j’ai choisi. Ils ont toujours dit, même les plus hauts, même les plus responsables : ils ont toujours dit : j’obéissais. Ils ont invoqué un non choix. On à jamais vu un fasciste invoquer un choix. C’est évident que Hitler aurait survécu et aurait eu un procès, il n’aurait pas dit :" j’ai choisi d’exterminer les Juifs". Peut-être...On ne peut pas le faire parler. En tous cas Goering ne l’a jamais dit, Himmler ne l’a jamais dit. Himmler s’était tué déjà ou pas ? je ne sais plus. Eichmann disait : " moi je suis un petit fonctionnaire". Comme disait très bien Bataille : "les fascistes, ils invoquent généralement l’ordre établi, ils n’invoquent pas le choix". Mais supposons, on peut supposer comme une épreuve littéraire. Quand même j’ai l’impression qu’il y avait des petits gars, ceux dont parlait si bien Genêt à la libération. Les petits types qui tiraient sur les toits qui avaient fait le pari contraire : "j’y laisserai ma peau mais je les emmerderai jusqu’au bout ! je leur ferait du mal jusqu’au bout" Il y a surement des petits miliciens qui se sont fait fascistes, une espèce d’entreprise de tuerie. "J’en tuerai autant que je peux". Pourquoi il n’y aurait pas un choix ? Alors là qu’est-ce qu’il y a à dire ? C’est dans ce problème brûlant que je vous laisse pour une semaine. |
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