théorie
HDR
5 décembre 2012 - université de Poitiers
Lors de cette soutenance, je présenterai l’esprit et la logique des recherches que je conduis depuis une quinzaine d’années. Ces recherches comportent deux volets à la fois distincts et articulés. Elles concernent d’une part l’analyse sociologique de la genèse des problématiques de sexe dans les sciences sociales. Il s’agit de prendre acte et d’expliquer sociologiquement l’impact et l’apport cognitif du mouvement et des recherches féministes.
Revue ¿ Interrogations ?
Les catégorisations de classe, d’âge, de sexe, de sexualité, de "race", etc., contribuent à homogénéiser les groupes, ce qui pose souvent problème pour rendre compte de la réalité sociale dans sa diversité et sa complexité. Comment "classer", regrouper afin de monter en généralité, sans être schématique ou caricatural ? Comment décrire les phénomènes de domination tout en évitant le piège de l’abstraction globalisante ?
Appel à contributions
Avant le 19 décembre - Marne-la-Vallée
La pensée critique s’est profondément renouvelée en France et dans le monde depuis la fin des années 1990. Plus récemment, différentes initiatives ont permis de faire redécouvrir en France la géographie radicale anglophone, comme, par exemple, la traduction de plusieurs articles en 20011 et celle d’ouvrages du géographe britannique David Harvey depuis 2008. C’est dans ce sillage que souhaite s’inscrire ce colloque.
26 mai - Marseille
Avant le 30 septembre -Lausanne
La production et la diffusion transnationales des discours institutionnels, militants et théoriques féministes posent un nombre important de défis en termes de construction d’objets de recherche. Ces processus concernent des échelles d’action et des acteurs variés, des domaines multiples (santé, environnement, agriculture, éducation, économie) et des espaces en général considérés de façon disjointe (espace politique, militant, académique).
La pensée de deux auteurs incontournables des études féministes anglo-américaines : Sandra Harding et Donna Haraway est ici explorée. L’ouvrage introduit les trajets de ces deux auteures autour du statut « épistémologique » donné à l’expérience des femmes, la critique de l’objectivité dans les sciences et technosciences contemporaines, leur approche des mondes « non humains », et leurs propositions pour des savoirs « positionnés » et « situés ».
20 mai - Genève
Sociologue, professeur assistant à l’Université d’Amsterdam et fondateur du Amsterdam Research Center for Gender and Sexuality (ARC-GS), Sébastien Chauvin s’intéresse à des thèmes aussi variés que la citoyenneté, la migration, l’emploi ou encore le genre et les inégalités tant en France qu’aux Etats-Unis. Auteur de nombreux ouvrages et articles, il a notamment publié Les agences de la précarité : journaliers à Chicago (Le Seuil, 2010), Sociologie de l’homosexualité (La Découverte, 2013) ou encore Représenter l’intersection : les théories de l’intersectionnalité à l’épreuve des sciences sociales dans la Revue Française de Science politique (2012).
Livre
Ce livre réunit des textes parus dans la presse (L’Humanité, Libé, Politis, Le Monde, Regards, Le Nouvel Obs...), ou dans des revues (Vacarme, Réfractions, Cahiers du genre, Mouvements, Revue de l’OFCE, Non fiction...) depuis trente-cinq ans.
Séminaire Condorcet
Paris Pouchet
Le Printemps Arabe a été marqué par l’implication majeure des femmes dans les mouvements organisés ou spontanés qui ont renversé les régimes autocratiques en place en Tunisie ou en Egypte en dépit d’une répression acharnée (sanglante même, comme en Syrie où la situation demeure tragique).
EHESS
Cette année, le cours est centré plus particulièrement sur les recherches en sciences sociales sur la sexualité et sur les déplacements sociaux et politiques qu’elles traduisent ou induisent. Comment les chercheur-e-s réfléchissent-elles/ils et abordent-elles/ils la sexualité ? Quels nouveaux domaines ouvrent-ils/elles et quelles nouvelles questions font-ils/elles surgir ? Comment le débat public en est-il nourri ? On mettra en évidence les mutations de regard et d’attitude qu’implique la confrontation critique de la recherche aux évidences communes, si prégnantes dans le domaine de la sexualité.