arts
Conférence/Performance d’Amelia Jones
5 octobre - Paris Balard
Les habitus corporels durant une leçon académique sont le siège d’une véritable performance. Le corps est actif tout en se soumettant à l’exercice de la réflexion, il cherche à être intelligible par la voix, l’attitude, les gestes. Cette performance typiquement professorale peut être défaite, déconstruite, analysée au crible de la reprise et du re-enactment.
Avant le 31 octobre
Si les bandes dessinées ont longtemps été créées par et pour les hommes, les femmes ont progressivement investi ce médium. Il semble même que l’on puisse parler, depuis environ l’an 2000, d’un véritable boom de la création féminine. En effet, les chiffres fournis par l’Association des critiques et journalistes de bande dessinée (ACBD) pour l’Europe francophone, bien qu’ils témoignent toujours d’une faible proportionnalité hommes/femmes, montrent une nette progression sur les dernières années (7,2% en 2001 ; 12,3% en 2013).
30 mars - Paris
Dans Differencing the Canon (1999), l’historienne de l’art Griselda Pollock, indiquait, qu’écrire une histoire féministe de l’art, ne revenait pas simplement à réintégrer des artistes femmes au canon. On peut postuler que produire un féminisme, et pourrait-on dire, une queerisation de l’histoire de l’art, revient également à une modification épistémologique de la discipline ‘histoire de l’art’ et plus particulièrement de ses mises en récit et ses formes narratives.
Revue
n.paradoxa est une revue pionnière dans les études féministes appliquées au champ de l’art contemporain. Fondée et diffusée en ligne dès 1996 par Katy Deepwell, critique d’art et universitaire londonienne, elle existe en version papier depuis 1998 et a livré 27 numéros. Elle est publiée et distribuée par KT press à Londres, organisme sans but lucratif créé pour la diffusion du travail des artistes femmes et sa médiation critique.
Tours
Séances de Séminaire GIS institut du Genre – master Slatel Paris 13 – master Histoire des Sociétés occidentales contemporaines Paris 1, Laboratoire InTru Tours
10 décembre - Paris
Depuis quelques années, les historiens de l’art accordent à la question du genre une place de plus en plus lisible. Pourtant, au sein d’une historiographie de l’art retravaillée par ces études de genres, l’approche binaire des catégories sexe masculin/sexe féminin tend parfois à oublier une multitude de figures poreuses et intermédiaires, communes aux sphères littéraire, médicale, judiciaire et artistique (androgyne, gynandre, virago, hermaphrodite, inverti, travesti,...).
12 mars - Paris MIE
Entre 1945 et 1975, le taux d’étudiantes à l’Ecole Nationale de Photographie passe de 50% à moins de 5%. Comment comprendre ce recul de la mixité dans un contexte de scolarisation croissante des filles, et alors que dans l’entre-deux-guerres, les femmes photographes avaient conquis une place croissante dans le métier ?
24 octobre - Paris
Si Germaine de Staël et Marceline Desbordes-Valmore sont connues pour leurs réflexions sur l’art, d’autres textes et pensées de femmes des années 1750-1840 en France, mais aussi en Angleterre et en Allemagne, le sont moins, ou pas du tout.
Avant le 15 décembre - Rennes 2
Since their explosion at the end of the 1960s, the historical feminist struggles have irrigated both artistic practices and theories, infusing fertile interchanges. On the one hand, by deconstructing discourses, images and ideologies that are shaping gender oppression in art, academic feminism has developed a new historiography. On the other hand, in order to raise issues of identity politics, artists have taken hold of this theoretical effervescence.