histoire
5-6 juin - Rouen
Depuis près de quarante ans, les travaux de sciences sociales analysant les sociétés contemporaines à la lumière du genre se sont développés et multipliés, offrant ainsi un éclairage particulièrement riche et stimulant pour la compréhension du social et du politique. Pour penser « l’arrangement des sexes » (E. Goffman), la dimension sexuée de l’organisation sociale et les tensions en découlant, le genre a en effet démontré sa pertinence critique comme catégorie d’analyse pour signifier les rapports de pouvoir entre les sexes.
Avant le 17 décembre
revue Genre, sexualité & société
« Paris ville de l’amour », « Paris capitale du vice », depuis le 18e siècle, une mythologie s’est peu à peu sédimentée autour de la capitale et de ses quartiers « chauds », du Palais Royal jusqu’à Montparnasse en passant par les grands boulevards, Pigalle, Montmartre, ou encore la Bastille... Largement fantasmatique, cette « érotisation » de Paris n’en a pas moins prospéré sur des traits spécifiques à l’histoire de la ville
Journée d’études
14 décembre - ENS Cachant
Journée d’études organisée en l’honneur d’Anne Boigeol par le séminaire « Justice en action », avec le soutien de l’ISP Cachan (ENS Cachan, CNRS) et de l’équipe PRO du Centre Maurice Halbwachs (EHESS, ENS Paris, CNRS)
17 novembre - Strasbourg
Livre
La violence des femmes apparaît comme un tabou social et historique. La femme brutale est forcément très minoritaire, très masculine, un peu sorcière, cruelle ou atteinte pathologiquement.
Séminaire
Paris 1
Le genre sert souvent à désigner l’ensemble des assignations socialement construites à partir de l’identité sexuelle. C’est, en quelque sorte « le sexe social ». Les historiens qui utilisent ce terme cherchent à comprendre comment se construisent les catégories du masculin et du féminin, comment se définissent les identités sexuées, comment celles-ci interagissent avec d’autres catégories identitaires : statut juridique, position sociale, appartenance religieuse et/ou ethnique, place dans la parenté, activité professionnelle, âge.
À la fin du XIXe siècle, Paris ne faillit pas à sa réputation de « Babylone moderne ». Si Parisiens, provinciaux et étrangers aiment tant flâner le long des boulevards, s’attarder à la terrasse des cafés, s’encanailler dans les bals et les cabarets, c’est qu’ils y sont en galante compagnie : dans le cabinet particulier d’un restaurant ou la luxueuse loge d’un théâtre, dans un hôtel garni ou dans une maison de rendez-vous, la nuit comme le jour, filles publiques anonymes, lorettes scandaleuses et célèbres courtisanes se vendent au plus offrant, sous l’œil attentif des agents des mœurs.
« Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées », écrit Élisabeth Vigée-Le Brun lorsqu’elle rentre en France après avoir fui la Terreur. À la fin du règne de Louis XVI en effet, les femmes s’imposaient enfin dans l’art et ses institutions.
14 novembre - Toulouse 2
Avant le 29 juin - Nantes
Dans le sillage d’importants colloques et numéros de revue portant sur les femmes et le genre en situation coloniale (notamment « La femme dans les sociétés coloniales » en 1985, plus récemment, le numéro « Colonisations » de la revue Clio, paru en 2011, ou encore en 2012, le colloque « Femmes et genre en contexte colonial, xixe-xxe siècles »), cette rencontre se propose d’examiner à l’aune du genre les circulations européennes dans les Empires coloniaux au xixe siècle.
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