[Manquante. Seule la partie de piano utilisée pour les répétitions a été conservée. Certaines parties du ballet ont été utilisées pour la suite qui en est dérivée Quodlibet op. 9, 1923, publiée chez Universal Edition en 1926]
« Alors que La Fille et Le Garçon s’endorment, une fée entre et chante une incantation magique. Un par un, les jouets des enfants et les personnages de leurs livres d’histoire viennent à la vie. Bientôt les enfants eux-mêmes sont emportés dans cette fantasmagorie où le soldat d’étain d’Andersen vient, par exemple, au secours d’Hansel et Gretel. À la fin, la sorcière de l’histoire est pourchassée par toute cette compagnie qui s’en débarrasse. La fée disparaît alors, les enfants sombrent dans un sommeil sans rêves, et leur mère entre à petits pas dans la chambre pour fermer les volets. » (trad. personnelle d’après le texte de David Drew, Kurt Weill : A Handbook, 1987, p. 137)